
Quels compléments alimentaires pour avoir de beaux cheveux au printemps?
PAR DIANE LENCRE
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Cheveux ternes en sortie d’hiver ? Et si c’était le bon moment…
Le printemps, c’est la saison des redémarrages. Les bourgeons sortent, les oiseaux osent de nouveau chanter… et nous, dans le miroir, on découvre une tignasse un peu fatiguée. Comme si l’hiver avait tout aspiré. L’éclat. La densité. L’élan.
Franchement, qui n’a jamais regardé ses pointes en se disant : “Mais… pourquoi ça pendouille comme ça ?”
C’est là que les compléments alimentaires entrent en jeu. Pas comme des potions magiques sorties d’un conte de fée. Plutôt comme des alliés discrets, réguliers, bienveillants. Ceux qu’on oublie parfois… mais qui font toute la différence.
Le trio classique : kératine, zinc, biotine
Un peu comme les trois mousquetaires du cuir chevelu. Le zinc aide à réguler le sébum et favorise la pousse. La biotine (ou vitamine B8) est la reine de la kératinisation. Et la kératine ? C’est tout simplement ce qui compose la structure du cheveu.
Quand le corps manque de ces trois-là, le cheveu le sent. Il casse, il tombe, il perd la mémoire de sa brillance.
Le bon réflexe ? Une cure de trois mois, à commencer dès mars. Comme ça, les cheveux sortent de l’hibernation en douceur. On ne promet pas la chevelure de Raiponce, mais presque.
Des plantes qui murmurent aux cheveux
On sous-estime souvent le pouvoir des plantes adaptogènes. Pourtant, certaines sont des vraies poètes du bulbe capillaire.
– Ortie piquante : ça gratte dans les champs, mais ça fait des miracles en gélules. Riche en silice, elle fortifie.
– Bambou : pas que pour les pandas. Ultra riche en silice aussi, il booste la souplesse.
– Maca : dynamisante, elle donne un coup de peps général (et capillaire).
– Prêle : l’herbe secrète des sorcières. Renforce les racines, protège les longueurs.
Petit conseil au passage : ne pas se jeter sur toutes les plantes en même temps. L’idée, c’est pas de transformer son estomac en potager. Une ou deux plantes bien choisies, selon son profil, suffisent amplement.
Oméga-3 et acides gras : les huiles du cheveu
On oublie trop souvent que le cheveu a soif. Pas d’eau, mais de gras. De bon gras. Celui qu’on trouve dans les oméga-3, présents dans l’huile de lin, les graines de chia, ou les gélules d’huile de poisson.
Un cuir chevelu nourri de l’intérieur donne des longueurs qui brillent. C’est comme une mèche heureuse, qui danse au vent sans crisser. L’élégance du cheveu bien lubrifié.
Et puis, les oméga-3, c’est aussi pour l’humeur. Et qui dit bonne humeur, dit moins de stress. Et qui dit moins de stress… dit moins de chute ! Le cercle vertueux, quoi.
Le magnésium : le zen du follicule
Le magnésium, c’est un peu le confident du cheveu. Il apaise les tensions. Il agit en coulisse, quand les hormones font la java et que le cortisol déborde.
On ne le voit pas, mais il est là. Il calme les inflammations, les petites colères du cuir chevelu. Il redonne du calme là où tout semble en bataille.
Un petit comprimé le soir, avec une infusion ? Le combo cocon. Et les cheveux suivent, sans même qu’on s’en rende compte.
Et l’alimentation dans tout ça ?
Un complément, c’est là pour… complémenter. Pas pour remplacer. Si l’assiette est vide, la gélule ne pourra pas faire grand-chose.
Alors on remet du vert, du jaune, du cru, du cuit, du croquant, du vibrant dans son assiette. Des œufs, des légumineuses, des graines. On nourrit le corps, pas juste la crinière.
Le petit rituel qui change tout
Chaque matin, prendre ses compléments peut devenir un geste doux. Comme se dire “je me choisis”. On peut les poser à côté de la cafetière, avec un mot doux. Ou les ranger dans une jolie boîte en verre, pour le plaisir des yeux.
Parce que oui, même les choses invisibles se ressentent. Et parfois, c’est juste ce petit supplément d’attention qui réveille la beauté. La vraie. Celle qui pousse de l’intérieur, lentement, sans bruit, comme une pousse de printemps.
Précautions d’emploi : ce qu’il faut savoir avant de commencer
Parce que oui, même dans le naturel, tout n’est pas anodin.
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Demandez conseil à un professionnel, surtout si vous êtes enceinte, allaitez ou suivez un traitement.
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Évitez les surdosages : plus ne veut pas dire mieux.
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Ne mélangez pas trop de cures d’un coup. Un corps saturé ne retient rien.
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Respectez les durées conseillées. Une cure, c’est une pause bien-être, pas un abonnement à vie.
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Écoutez votre corps. S’il dit stop (fatigue, nausée, boutons…), on ralentit. C’est lui le chef.
Les cheveux, c’est comme les saisons. Ils changent. Ils muent.
Ils passent par des hauts, des nœuds, des envolées. Au printemps, ils réclament un réveil en douceur. En été, ils veulent qu’on les protège du feu. En automne, ils pleurent un peu. Et en hiver… ils dorment.
Alors, pourquoi leur donner toujours la même chose ?
Les compléments alimentaires, ça se pense aussi comme une garde-robe de saison. On ne porte pas un manteau en lin en février, pas plus qu’on avale une cure anti-chute quand tout pousse déjà à fond.
Le vrai secret, c’est là : écouter sa saison intérieure. Celle du dehors, et celle du dedans. L’adapter, la nourrir, la respecter.
Parce qu’au fond, la beauté des cheveux, ce n’est pas qu’un effet miroir. C’est un rythme, un souffle, une histoire qui se tisse au fil des mois. Et qui mérite, comme tout ce qui pousse, d’être soignée… en conscience.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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