Rides Pattes d’oie avant après : quelle signification spirituelle cachée dans ces rides du regard ?
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Rides Pattes d’oie avant après : quelle signification spirituelle cachée dans ces rides du regard ?

PAR DIANE LENCRE

Les pattes d’oie : de simples rides ou des ailes de sagesse ?

Elles arrivent un matin. Discrètes. Comme un chuchotement au coin des paupières. Un jour, on se regarde et elles sont là. Ces petites lignes en éventail qu’on appelle rides pattes d’oie. Charmantes ou agaçantes, selon l’humeur. Mais au fond… Que racontent-elles vraiment ?

Pourquoi ce nom d’animal ? Une patte d’oie, ça évoque quoi ? Un pas léger dans la boue, une trace d’envol. Un signal, presque ancestral, gravé sur la peau. Et si ces marques du temps n’étaient pas une faute cosmétique… mais un message spirituel ? Une sorte de signature céleste, à peine visible, que la vie laisse aux âmes qui ont aimé, ri, pleuré, vécu.

Une ride du coin de l’œil… ou une cicatrice de lumière ?

Certaines rides pèsent. D'autres élèvent. Les pattes d’oie, elles, dansent. Elles ne s'imposent pas comme des rides du front. Elles ne murmurent pas comme celles du cou. Elles éclatent, au contraire, avec un sourire. C’est ça, leur secret : elles naissent du bonheur. De cette façon d’ouvrir grand les yeux, de rire sans compter, de cligner devant le soleil comme un enfant qui s’émerveille encore.

Ce sont les rides des émotions. Des vraies. Pas celles qui se posent en surface. Celles qui creusent doucement, au fil des printemps, dans les plis du regard.

Spirituellement, elles sont le reflet d’une lumière intérieure. Une sorte de talisman discret. Chaque ligne porterait une trace d’éveil. Une épreuve surmontée. Une larme qui a coulé… suivie d’un rire. Un cycle de guérison.

Symbolique ancienne : quand les rides deviennent des ailes

Dans certaines cultures, les pattes d’oie symbolisent l’accès à la vision sacrée. Comme si l’âme, après avoir traversé des tempêtes, s’ouvrait enfin à la clarté. L’œil, dans les traditions spirituelles, est souvent vu comme un portail. Et autour de ce portail ? Des lignes, des sentiers. Les fameuses pattes d’oie. Des chemins de sagesse gravés par les années.

Chez les Mayas, les marques autour des yeux étaient vues comme des signes d’anciens. Pas dans le sens de « vieux ». Plutôt dans celui de « porteurs de vérité ». Dans certaines tribus, plus la peau portait de lignes autour des yeux, plus on considérait la personne comme prophétique.

Alors… Et si, au lieu de vouloir les lisser, on apprenait à les lire ? Comme on lirait les anneaux d’un arbre. Ou les rides d’un lac.

Elles arrivent après le feu, jamais avant

On ne naît pas avec des pattes d’oie. Elles viennent avec le feu. Le feu de l’intensité. Des discussions tard dans la nuit. Des éclats de rire à en pleurer. Des pertes. Des renaissances.

Elles apparaissent souvent entre 30 et 40 ans. Ce n’est pas un hasard. C’est l’âge du seuil. Celui où on commence à comprendre que la vie ne s'étire pas à l'infini. Que le temps est précieux. Qu’on ne veut plus se perdre dans des faux-semblants. Les pattes d’oie viennent alors dire : "Tu as vu. Tu as vécu. Tu es prêt(e)."

Prêt à voir autrement. À voir vrai.

Une lecture énergétique : le regard comme radar du cœur

Dans les pratiques énergétiques, le contour de l’œil est lié à la vision intérieure. Pas celle qui lit les petits caractères. Celle qui sent. Qui pressent. Qui capte l’invisible.

Les pattes d’oie sont alors vues comme une zone de déblocage émotionnel. Quand l’énergie circule bien, elles se dessinent doucement, presque joliment. Quand elle se fige ? Elles deviennent rigides, marquées, douloureuses parfois. Comme si un cri intérieur voulait sortir. Un souvenir, peut-être.

Masser cette zone, y poser un doigt, respirer profondément… Ce n’est pas juste esthétique. C’est un rituel. Un geste de reconnexion. Comme dire à son corps : "Merci pour ce que tu as traversé. Je t’ai vu."

Et dans les rêves ? Les pattes d’oie peuvent parler…

Rêver de rides autour des yeux, c’est souvent un rêve de vérité. Un rêve qui dit : "Regarde avec les bons yeux." Pas ceux de la peur. Ceux de la lucidité douce. Les pattes d’oie dans les rêves peuvent aussi être un signe d’acceptation. Comme si l’âme se disait : "Oui, j’ai vécu, et je n’ai plus peur de ce que je suis devenue."

À contre-courant des filtres : la peau comme journal de bord

Dans un monde qui floute tout, qui gomme à coups d'algorithmes et de lumière froide, les rides – et en particulier les pattes d’oie – deviennent un acte de résistance. Un manifeste silencieux. Une façon de dire : "Je n’ai pas peur d’avoir été vivante."

Chez Rose La Lune, on aime ce genre de beauté. Celle qui ne s’impose pas. Qui se découvre lentement. Qui laisse un mystère. Une patte d’oie, c’est un peu comme une virgule dans un roman. Une pause. Un souffle. Un instant suspendu entre deux chapitres.

Quelques rituels pour honorer ces rides pas comme les autres

🔹 L’huile de figue de barbarie, pure, douce, précieuse. Elle nourrit sans figer. Elle épouse la peau au lieu de la contraindre.

🔹 Les infusions de bleuet pour apaiser le regard, soulager les tensions, offrir de la fraîcheur là où il y a eu du feu.

🔹 Le massage du soir, en silence, avec deux doigts qui tracent doucement les ailes du regard. Ni pour effacer. Juste pour remercier.

🔹 La lune pleine, face au miroir. Une lumière ronde pour honorer un visage vrai. Ni lisse, ni parfait. Mais habité.

Le regard rit. Et la peau s’en souvient.

C’est ça, le fond de l’histoire. Les pattes d’oie sont des souvenirs. Des mémoires heureuses, parfois mélancoliques, mais jamais vides. Elles ne sont pas là pour punir. Elles sont là pour raconter. Pour rappeler que le corps, lui aussi, écrit. Pas avec de l’encre. Mais avec le temps.

On les appelle rides. Mais en vrai, ce sont des plumes de vérité. Légères. Inoffensives. Poétiques.

Et si on les regardait autrement, dès maintenant ?

On pourrait continuer à les traquer. Les cacher sous des crèmes. Les effacer comme des fautes. Mais… est-ce vraiment ce qu’on veut ?

Ou alors, on les regarde une seconde fois. On les voit comme un langage. On y lit les jours de soleil. Les nuits d’insomnie pleines de rires. Les départs. Les retrouvailles.

Et on se dit : "C’est moi. C’est mon histoire."
Pas besoin de filtre. Juste d’un peu de lumière. Et d’amour pour ce qu’on a été… et ce qu’on devient.

Les rides du visage : quand le temps écrit son poème

💭 Rides du front
Les pensées trop nombreuses laissent des sillons, comme le vent sur la mer.

💭 Rides de froncement
Aussi appelées ride du lion, elles trahissent les soucis têtus ou les colères rentrées.

💭 Pattes-d’oie
Ces petites étoiles aux coins des yeux racontent les éclats de rire… ou les nuits trop courtes.

💭 Rides du sourire (sillons nasogéniens)
Celles-ci sont les témoins fidèles de nos éclats de joie, ou de nos silences profonds.

💭 Plissé solaire
Souvent appelé ride du fumeur, il encadre la bouche comme une bordure de soie fine… ou de fatigue.

💭 Plis d’amertume
Ces rides de la marionnette semblent tirer les commissures vers le bas. Comme un soupir resté coincé.

💭 Rides du cou
Elles dansent sur une peau plus fine, là où le temps s’invite sans prévenir.

💭 Rides du décolleté et de la poitrine
Souvent négligées, elles murmurent des secrets d’oreiller, d’oreillers ensoleillés ou d’amours oubliés.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.

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