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Blood Moon: quelle signification spirituelle pour la Pleine Lune de Sang?
PAR DIANE LENCRE
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Pleine Lune de Sang : ce que dit vraiment cette lune rouge au fond du ciel
Elle arrive le 7 septembre 2025. Rouge, lente, magnétique. Ce n’est pas une pleine lune comme les autres. Non. Celle-là a quelque chose d’étrange, de primitif. On la regarde une seconde de trop… et on sent déjà que ça bouge dedans. La Pleine Lune de Sang, ce n’est pas juste un phénomène astronomique. C’est un choc visuel, presque animal. Elle colore le ciel d’un rouge qui gratte l’âme, qui fait remonter des choses. Des vieilles colères. Des élans fous. Des “et si…” qu’on pensait enterrés. Elle coupe la nuit en deux comme une blessure dans le ciel. Et on reste là, le souffle un peu suspendu. Pourquoi cette lumière trouble-t-elle autant ? Qu’est-ce qu’elle réveille ? Et surtout… que vient-elle nous dire, cette lune du 7 septembre, avec sa robe rouge et son silence trop chargé ?
Un miroir rouge pour les émotions en veille
Quand une Pleine Lune débarque, tout s’amplifie. Les intuitions, les tensions, les joies, les larmes. Tout prend de la place. On dort mal, on rêve trop. Certains s’énervent pour rien. D’autres deviennent des lacs calmes… mais profonds. Alors imaginez quand cette pleine lune se teinte de rouge. Là, on entre dans une autre dimension. Ce n’est plus un simple cycle lunaire. C’est une porte. Une faille. Un appel. Car le rouge, ce n’est pas neutre. Ce n’est pas tiède. C’est la couleur du sang, du désir, de la colère, de la naissance… et de la fin. Ça remue dans le ventre. Dans les tripes. On sent un truc ancien revenir. Comme un instinct enfoui. Ou une mémoire lointaine. C’est viscéral. Pas mental.
Et c’est là que ça devient spirituel. Parce que sous cette lumière rouge, les filtres tombent. Ce qu’on cache habituellement (même à soi-même), ressort. Parfois doucement. Parfois comme une gifle. Des émotions étouffées. Des vérités enfouies. Des liens à couper. Des départs à oser. Des pardons à accorder. Et cette Lune-là, elle ne demande pas la permission. Elle agit. Elle fouille. Elle libère.
Une lune pour mourir… et renaître, encore
Dans de nombreuses traditions spirituelles, la Pleine Lune de Sang est associée à la transformation profonde. Pas le genre de transformation “bien-être et smoothie au curcuma”. Non. Plutôt le style “je perds un bout de moi, mais je récupère mon vrai visage”. On parle de morts symboliques. De fins nécessaires. Un chapitre qui se ferme. Une vieille peau qui craque. Un masque qui tombe. C’est souvent inconfortable. Franchement ? Parfois, c’est brutal. Mais après… après, il y a du neuf. Du vrai. Comme un champ brûlé qui reverdit. Un feu de forêt qui prépare le terrain. Cette Lune vient détruire ce qui est pourri. Ce qui ne vibre plus. Ce qui vous empêche d’avancer. Elle dit : regarde, regarde bien. Qu’est-ce que tu n’as pas encore lâché ?
C’est une invitation. Mais pas une invitation polie. Plutôt du genre “secousse cosmique”. Et si on écoute… quelque chose bouge. Dedans.
Et dans les rites anciens, que disait-on de cette lune rouge ?
Chez les Mayas, cette lune portait la marque du sang sacré. Elle était perçue comme un moment de grande puissance magique, mais aussi de danger. Un instant de seuil, où le voile entre les mondes devenait plus mince. Chez les Celtes, on murmurait que les rêves faits sous la Pleine Lune de Sang n’étaient pas que des rêves. Ils étaient des messages. Des visions. Parfois sombres. Parfois limpides. Chez les sorcières modernes, cette Lune est souvent utilisée pour faire des rituels de libération intense, de rupture karmique, ou de reconnexion sauvage. On y brûle des lettres, on y pleure des adieux. On y scelle des promesses.
Tiens, ça me fait penser à cette vieille femme croisée dans un cercle de pleine lune, il y a quelques années. Elle parlait à la Lune comme à une sœur. Avec respect. Et un peu de défi aussi. Elle disait : “Tu me rappelles ce que j’essaie d’oublier. Et ça me fait du bien.”
Une lune prophétique jusque dans la Bible
Et ce n’est pas seulement dans les traditions païennes ou les cercles spirituels qu’elle fait parler d’elle, cette lune rouge. Même la Bible la mentionne. Oui, noir sur blanc. Dans le livre des Actes, chapitre 2, verset 20, on peut lire cette phrase saisissante : « Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang avant l’arrivée du jour du Seigneur. » Une image forte, presque cinématographique. Une sorte d’annonce céleste avant un grand bouleversement. Ce passage, repris du prophète Joël, est cité par l’apôtre Pierre lors de la Pentecôte. Et franchement, quand on lit ça aujourd’hui… difficile de ne pas sentir un frisson. Comme si cette Lune n’était pas qu’un phénomène, mais un signe. Une alerte. Un seuil. Là encore, on retrouve l’idée d’un moment charnière, d’un passage entre un “avant” et un “après”. Et que l’on soit croyant ou pas, ce genre de phrase résonne. Parce qu’elle parle à cette part de nous qui sait que certaines nuits ne sont pas comme les autres.
La Pleine Lune de Sang, c’est aussi un signal collectif
Ce n’est pas qu’un truc intime. Il y a parfois des échos collectifs. Des tensions qui montent dans l’air. Des colères sociales. Des éclats de vérité dans les journaux. Comme si la planète elle-même vivait ce nettoyage. Ce trop-plein. C’est difficile à prouver, bien sûr. Mais regardez les dates. Les conflits. Les secousses. Et cette impression bizarre qu’on arrive à un point de rupture. Une sorte de point de non-retour. La Pleine Lune de Sang, c’est aussi ça. Un tournant. Un appel à réajuster. À retrouver l’alignement. Ou à oser le désalignement si l’ancien système cloche.
C’est un moment qui oblige. Qui pousse. Qui serre le cœur pour mieux le réveiller.
Comment vivre cette lune-là, sans finir en vrac ?
D’abord, ne pas chercher à “gérer” ou “contrôler”. Ça ne sert à rien. Cette Lune ne se dompte pas. Elle s’écoute. Elle s’accueille. On peut ralentir. Respirer. Noter ce qui remonte. Écrire sans filtre. Méditer, oui, mais pas pour se calmer. Plutôt pour observer. Laisser venir. Laisser partir. Faire un bain chaud. Éteindre les écrans. Poser une bougie rouge dans un coin de la pièce. Laisser le silence s’installer.
Et si vous sentez que ça secoue, que ça remue trop… c’est bon signe. Vraiment. Ça veut dire que le travail se fait. Que la mue a commencé.
Certains allument des feux. D’autres dansent pieds nus. D’autres encore restent seuls dans le noir. Chacun sa façon. Mais le fil est le même : sentir ce qui vit, ce qui meurt, ce qui revient.
En résumé ? Une lune qui dérange, mais qui libère
La Pleine Lune de Sang n’est pas là pour faire joli. Elle ne caresse pas. Elle secoue. Elle révèle. Elle éclaire là où ça fait mal, oui, mais aussi là où c’est resté endormi. Ce n’est pas une lune romantique. C’est une lune de vérité. Une lune de feu. Elle rappelle que la spiritualité, ce n’est pas que douceur et encens. C’est aussi le tranchant. L’épreuve. L’éveil brutal.
Et puis… ce rouge, cette lumière étrange, ce sang céleste… parfois, on ne le voit pas seulement dans le ciel. Il apparaît aussi dans nos nuits. Dans nos rêves. Comme un écho. Comme un avertissement. Ou un message à décrypter. Si ce symbole vous poursuit, même les yeux fermés, alors peut-être que votre inconscient essaie de parler, lui aussi. Dans ce cas, un détour par cet article sur la signification des rêves de sang pourrait bien faire surgir une autre vérité. Une de celles qu’on ne voit qu’à la lumière… de la Lune.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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