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Bonne résolution 2024! D'où vient la tradition des bonnes résolutions?
PAR DIANE LENCRE
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Prendre de nouvelles résolutions... ça vous parle ? À chaque année, dès les premières heures de janvier, on se lance des promesses. Une envie de nouveauté, une dose d'optimisme, et hop ! Mais d’où vient cette habitude qui traverse les âges ? Plongeons ensemble dans l'histoire de cette tradition, pour mieux comprendre pourquoi, chaque année, on cherche à se réinventer.
Une pratique millénaire qui traverse les époques
Cette manie de se fixer des objectifs au début de l’année n’a rien de nouveau. Déjà dans l’Antiquité, on célébrait la transition vers une nouvelle année avec des rituels et des engagements. Chez les Babyloniens, il y a plus de 4 000 ans, le passage à l'année nouvelle signifiait des promesses à leurs dieux : ils rendaient des outils empruntés, remboursaient des dettes… Des gestes simples, mais symboliques, pour repartir sur de bonnes bases. Curieux, non ?
Les Romains ont aussi marqué l’histoire des bonnes résolutions. Leur calendrier s’ouvrait sur Janus, le dieu des commencements et des fins, celui qui regarde vers le passé et l’avenir. En l’honneur de Janus, les Romains faisaient des promesses, espérant ainsi obtenir la bienveillance divine. Janvier tient d’ailleurs son nom de ce dieu aux deux visages. Fascinant, vous ne trouvez pas ?
Pourquoi ces résolutions marquent-elles un nouveau départ ?
Chaque année, l’idée d’un nouveau départ nous séduit. Après tout, janvier est un mois symbolique. Il incarne ce point de bascule entre ce qui a été et ce qui sera. Mais pourquoi ce besoin de se fixer des objectifs au lieu de simplement se laisser porter ? On pourrait se dire que chaque jour est l'occasion de changer. Pourtant, on y revient, année après année… Peut-être que c’est notre manière d’organiser nos espoirs, de trouver un peu de contrôle face à l’inconnu.
Freud dirait sans doute que cette impulsion vient de notre désir inconscient d'améliorer notre image de soi. Jung, lui, y verrait peut-être une manifestation collective, un besoin ancré dans notre psyché de groupe, presque comme un rituel moderne. Alors, que cache vraiment cette tradition ?
Entre quête de perfection et pression sociale
Les bonnes résolutions sont souvent l’expression de nos désirs profonds : être plus en forme, plus serein, plus heureux. Mais avouons-le, elles sont parfois teintées de la pression de "devenir meilleur". C’est un peu comme si chaque début d’année, la société nous tendait un miroir en disant : "Allez, faites des efforts !". Un brin culpabilisant, non ?
Et si, au lieu de chercher la perfection, on acceptait nos failles ? Ces résolutions, souvent exigeantes, nous rappellent nos "défauts". Mais la question mérite d'être posée : pourquoi vouloir changer à tout prix ? Les petites imperfections font aussi notre humanité… N'est-ce pas là ce qui nous rend uniques ?
La science des résolutions : pourquoi c’est si dur de s’y tenir ?
Les statistiques parlent d'elles-mêmes : une majorité de résolutions ne dépassent pas janvier. Pourquoi ? Simplement parce que notre cerveau n’aime pas vraiment le changement. Selon les experts, notre cerveau préfère la routine ; c’est plus confortable ! La science explique que changer une habitude prend du temps, et surtout, de la volonté. C’est un peu comme gravir une montagne un jour de pluie : ça demande de la patience et de la persévérance.
Mais soyons honnêtes, combien de fois a-t-on abandonné après quelques semaines ? Eh oui, même armé des meilleures intentions, le quotidien nous rattrape souvent. La clé serait peut-être de se fixer des objectifs réalistes, non ? De petites actions, pas à pas… Pourquoi pas ?
Resolutions modernes : une quête de bien-être avant tout
Aujourd’hui, les bonnes résolutions semblent s’éloigner des injonctions rigides d'autrefois. On ne veut plus forcément se conformer à une norme, mais plutôt prendre soin de soi, cultiver son bien-être. Moins de "je dois" et plus de "j’ai envie". En 2024, on vise moins la perfection et plus le bien-être. Les tendances actuelles parlent d’introspection, de développement personnel. On s'engage à être plus doux avec soi-même, à méditer, à ralentir. C'est un peu un retour aux sources, vers une approche plus bienveillante, plus authentique.
Se fixer des intentions au lieu de résolutions strictes... ça vous inspire ? Cette idée permet de s'écouter, de suivre ses besoins sans pression. Un peu comme un jardin qu’on arrose régulièrement, sans chercher la floraison immédiate. Le chemin compte autant que le résultat. Pourquoi ne pas faire de cette année une année d’intentions et non de pressions ?
Des résolutions spirituelles : un voyage intérieur
Pour certains, le début de l’année est l’occasion de se reconnecter avec leur dimension spirituelle. Plutôt que des objectifs concrets, ils choisissent des résolutions intérieures : être plus à l’écoute, trouver un équilibre. Ces résolutions spirituelles ne visent pas de résultats immédiats, mais une évolution intérieure.
Florence Rabella dirait que les vraies résolutions sont celles qui alignent notre esprit et notre cœur. Il s’agit alors moins de se "transformer" que de s’aligner avec soi-même. Un défi, oui, mais qui se vit dans la douceur et la patience. Un voyage, plutôt qu'une destination.
Résolutions de groupe : se soutenir, se motiver
Saviez-vous que les résolutions peuvent aussi être collectives ? Eh oui, un groupe qui partage des objectifs crée une dynamique, un soutien mutuel. Se réunir entre amis ou en famille, et partager ses intentions pour l’année, peut être un vrai boost. C'est comme former une petite équipe de motivation. Pourquoi ne pas essayer avec vos proches cette année ?
S’entourer de gens qui comprennent nos objectifs, ça aide. Et puis, ça crée un espace de partage et de soutien. L’idée n’est pas d’imposer des changements aux autres, mais de s'encourager mutuellement, dans un esprit de bienveillance. Se sentir soutenu, ça fait toute la différence, vous ne trouvez pas ?
En résumé : une tradition, mais pas une obligation
La tradition des bonnes résolutions est bien ancrée, mais elle n’est pas une règle. Chacun peut l’adapter à sa façon, selon ses envies, ses besoins. L’essentiel, c’est de se sentir bien avec soi-même, sans se forcer. Se fixer des objectifs, oui, mais en restant à l'écoute de son propre rythme.
Alors, cette année, pourquoi ne pas y aller en douceur ? Faire de ses résolutions un acte de bienveillance, un pas vers soi. Après tout, le chemin est souvent aussi enrichissant que la destination
À propos de l'auteur
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, est passionnée par le bien-être et guidée par son lien spirituel avec les cycles de la lune. À travers ses articles, elle partage des mots de douceur, d'inspiration, et de bienveillance, pour accompagner chacun vers une vie plus apaisée.
Contactez Diane à : diane@roselalune.com