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Cancer du foie: quelle signification spirituelle?
PAR DIANE LENCRE
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Et si le corps criait ce que l’âme étouffe ?
Le foie. Ce grand silencieux. On y pense peu. Jusqu’au jour où il se fait entendre. Par des mots, par des maux. Et parfois, brutalement, par ce mot qui fige le temps : cancer.
Mais que cache ce mot au-delà du médical ? Que murmure-t-il à qui veut bien entendre autrement ? Car dans les replis invisibles du corps, il y a souvent des émotions non digérées. Des colères rangées au fond du placard. Des choses qu’on a avalées sans jamais vraiment dire “non”.
Ce n’est pas une question de culpabilité. Jamais. C’est une histoire d’écoute. D’alignement entre le dedans et le dehors. Le corps n’est pas traître. Il est messager. Il ne “punit” pas, il alerte. Comme une alarme qui sonne quand l’équilibre vacille.
Et parfois, l’alarme est bien réelle : digestion capricieuse, fatigue chronique, teint brouillé… Certains signes physiques peuvent vous alerter d’un foie en souffrance. Mieux vaut les écouter à temps.
Le foie : un architecte émotionnel malmené
Le foie, c’est un peu le chef de chantier intérieur. Il filtre, trie, nettoie. Il fait le ménage derrière nos excès, nos débordements, nos pulsions. Il gère les toxines comme un concierge zélé gère les poubelles d’un immeuble entier.
Et spirituellement, il est le gardien des colères. Pas la colère explosive, visible, bruyante. Non. Celle qu’on ravale. Celle qu’on enfouit. Celle qu’on transforme en faux sourire et en silences trop longs. Celle qui reste coincée, là, sous la cage thoracique, comme un orage qui ne trouve pas l’issue.
Le cancer du foie, dans cette lecture symbolique, peut être vu comme l’ultime tentative du corps pour qu’on écoute.
Et quand ce message n’est pas entendu le jour… il revient parfois la nuit. Rêver d’un cancer, ce n’est pas anodin. C’est une image qui parle fort à l’âme.
Pour qu’on regarde, enfin, ce qui s’est trop longtemps ignoré.
Et si on parlait colère ?
Pas la colère “caprice”. La colère sacrée. Celle qu’on a tous connue : quand on se sent trahi. Injustement traité. Oublié. Incompris. Quand les limites ont été franchies, mais qu’on n’a pas osé dire “stop”.
Certaines personnes vivent en mode “je prends sur moi”. Pendant des années. Des décennies. Elles absorbent, encaissent, contiennent. Jusqu’à ce que le corps, usé, décide de tirer la sonnette d’alarme.
Dans les traditions énergétiques, le foie est associé à l’énergie du bois (selon la médecine traditionnelle chinoise). Le bois pousse, veut s’étendre, avancer. S’il est contraint, il pourrit. Il se fissure. Il se tord. Voilà l’image. Et si votre énergie vitale, elle aussi, avait été comprimée trop longtemps ?
La maison intérieure : que dit-elle ?
Chez ROSE LA LUNE, on parle souvent d’intérieurs. De maison. De mobilier. De cocons. Et si le foie était une pièce symbolique de notre maison intérieure ? Un grenier rempli de rancunes. Un cellier où s’accumulent les non-dits. Un débarras fermé à clé où l’on stocke ce qu’on ne veut plus voir.
Le cancer du foie, dans ce sens, vient peut-être bousculer l’ordre établi. Forcer à ouvrir la porte. À faire le tri. À laisser entrer un peu d’air. Pas facile. Mais libérateur.
On ne rénove pas une maison sans démonter les murs. Parfois, il faut passer par des étapes douloureuses pour remettre de la lumière là où on avait laissé l’ombre s’installer.
Ce que dit la spiritualité, loin des dogmes
Il existe mille et une façons d’aborder une maladie. Certaines sont scientifiques, d’autres symboliques, d’autres encore intuitives. La spiritualité ne cherche pas à remplacer la médecine. Elle l’éclaire autrement. Elle invite à poser une autre question : “Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ?”
Le foie, on l’a vu, parle de colère. Mais aussi de contrôle, de désir de tout maîtriser. Les personnes qui traversent un cancer du foie sont parfois décrites comme très fortes. Trop fortes ? Ce sont des piliers. Des gens sur qui tout repose. Et si ce besoin de tout tenir cachait une peur de s’effondrer ? De déranger ? D’être vulnérable ?
Le corps, alors, force à s’arrêter, à ralentir, à demander. Ce qui n’a jamais été fait avant.
Les symboles ne guérissent pas. Mais ils apaisent.
On ne guérit pas un cancer avec une pensée positive ou un mantra. Ce serait insultant de le croire. Mais on peut traverser la tempête avec un autre regard. Un regard qui permet de comprendre ce que le corps tente de raconter, à sa manière.
Parfois, ça peut être aussi simple (et aussi vertigineux) que ça : revenir à soi.
Réapprendre à écouter ses émotions. À reconnaître sa rage. À la laisser s’exprimer sans peur. À mettre des mots là où on n’a mis que des maux.
L’architecture émotionnelle : tout est lié
Ce qui est beau, dans cette approche symbolique, c’est qu’elle nous parle d’architecture invisible. Oui, le corps est une maison. Mais une maison qui parle. Et chaque maladie est une fissure, une fuite, un effondrement qui révèle quelque chose de plus grand.
Le cancer du foie interroge la manière dont on a habité notre vie. Est-ce qu’on a vécu pour les autres ? Est-ce qu’on s’est oublié en chemin ? Est-ce qu’on s’est construit un intérieur trop parfait, trop ordonné, pour cacher le chaos du dedans ?
Il n’y a pas de vérité unique. Mais il y a des échos, des résonances. Et ceux-là méritent qu’on les entende.
Car chaque malaise, chaque douleur a peut-être quelque chose à révéler. Et si vous écoutiez aussi ce que racontent les autres maux du corps ?
Rituels doux pour ce chemin
Sans jamais remplacer un traitement, certains gestes peuvent aider à retrouver un lien avec son corps. Des petits rituels. Des façons d’apaiser le chaos.
- S’offrir un moment seul dans une pièce calme. Fermer les yeux. Respirer au niveau du foie. Y envoyer de la chaleur. Comme une main invisible qui vient rassurer.
- Écrire. Tout. Ce qui dérange. Ce qu’on n’a jamais dit. Ce qu’on a peur d’avouer. Et brûler la feuille, symboliquement. Pour libérer.
- Choisir une couleur. Le vert, par exemple, associé au foie. Et l’intégrer dans la déco. Dans un coussin, une bougie, un rideau. Comme un rappel doux que l’on prend soin de soi.
- Créer un autel discret, dans un coin de la maison. Avec une pierre (la malachite ?), une plume, une photo d’un moment heureux. Un lieu pour parler à soi-même. Pour déposer ses fardeaux.
Et maintenant ?
Le cancer du foie n’est pas un hasard. Ce n’est pas non plus une punition. C’est un message. Un cri intérieur qui demande qu’on réaménage la maison. Qu’on change la disposition des meubles émotionnels. Qu’on ose casser une cloison. Qu’on ouvre, qu’on respire.
La spiritualité ne guérit pas. Mais elle offre un récit, un sens, un miroir. Et parfois, c’est ce qu’il manque le plus. Un miroir honnête. Pas un qui juge. Un qui dit : tu as le droit d’avoir mal. Tu as aussi le droit de vouloir comprendre. De remettre du sacré dans ton quotidien. Même au milieu du chaos. Même quand tout semble flou.
Cancer du foie : pourquoi parle-t-on d'une explosion des cas d’ici 2050 ?
Parce que les chiffres font froid dans le dos. Une étude publiée le 29 juillet 2025 dans The Lancet annonce que les cas de cancers du foie pourraient doubler d’ici à 2050. Oui, doubler. Ce n’est pas une simple tendance, c’est une alerte mondiale. Un feu rouge qui clignote très fort, mais que beaucoup continuent d’ignorer.
Combien de morts sont déjà causées par le cancer du foie chaque année ?
Aujourd’hui, on compte environ 830 000 morts par an. Le cancer du foie est le troisième cancer le plus mortel au monde. Et pourtant, il reste terriblement discret dans les discours publics. Comme si ce mal silencieux n’intéressait personne. En 2050, on parle de 1,37 million de décès annuels. Un chiffre presque irréel. Et pourtant.
Quelles sont les principales causes de cette augmentation ?
Elles sont connues. Et évitables pour la plupart.
- Hépatites virales (B et C) : responsables d’une grande partie des cas. Le vaccin contre l’hépatite B existe. Mais peu de gens en bénéficient. Par ignorance. Par défiance. Ou tout simplement par manque d’accès.
- Alcool : toujours trop banalisé. Un petit verre chaque jour… qui ronge en silence.
- Obésité et diabète : les maladies modernes. Les excès sucrés. Le trop-plein. La surcharge.
En somme : ce que le corps avale sans filtre, il finit par le hurler plus tard, souvent trop tard.
Quel rôle joue la vaccination dans cette crise sanitaire ?
Un rôle majeur. En 2015, la vaccination des nouveau-nés contre l’hépatite B a évité 210 millions d’infections. Mais voilà : aujourd’hui encore, la couverture vaccinale reste trop faible. Notamment en Afrique, où le vaccin est cher et encore mal compris. On a là une arme entre les mains. Mais on la laisse rouiller.
L’alcool est-il vraiment un facteur aussi important ?
Oui. Et c’est souvent le plus tabou. On parle de l’alcool social, festif, quotidien. Celui qu’on ne remet jamais en question. Mais il abîme le foie. Lentement. Comme une pluie fine sur du métal. Il oxyde, fatigue, use.
Et combiné à une mauvaise alimentation, à du stress, à une vie sédentaire, cela crée un cocktail redoutable. Littéralement.
Qu’est-ce que la stéatose hépatique ?
C’est une accumulation de graisse dans le foie. Un foie gras, en quelque sorte. Mais version humaine. On l’appelle aussi “maladie du soda”. Elle est liée à l’obésité, à la malbouffe, au sucre caché partout. Cette condition augmente fortement le risque de cancer du foie.
Et elle progresse vite. Très vite. Surtout dans les pays occidentaux et asiatiques.
Pourquoi le cancer du foie touche-t-il plus certaines régions du monde ?
Parce que la prévention est inégale. Parce que les soins ne sont pas accessibles partout. Parce qu’on vit différemment selon qu’on soit à Paris, Lagos ou Bangkok.
Les États-Unis, l’Europe, l’Asie sont déjà concernés. Mais les pays à revenu faible et intermédiaire vont être les plus durement frappés. Non pas parce que le cancer s’y développe davantage, mais parce que les gens y meurent plus vite, faute de soins.
Est-ce une fatalité ?
Non. Et c’est là que la voix de ROSE LA LUNE prend tout son sens. Comprendre le corps, c’est déjà agir. Ce n’est pas une affaire de grande décision politique, c’est aussi un mouvement intime, doux, quotidien.
Faire attention à ce qu’on met dans son assiette. À ce qu’on boit. À comment on gère sa colère, sa fatigue, ses excès. Parce que le foie est un filtre, mais aussi un thermomètre émotionnel.
Y a-t-il un lien entre émotions et cancer du foie ?
Oh que oui. En médecine chinoise, le foie est le siège de la colère. Celle qu’on ravale. Celle qu’on ne dit pas. Celle qui s’imprime. Si ce filtre naturel est saturé, il se fatigue. Il se tend. Et parfois, il craque.
Dans cette approche, on ne dit pas que “les émotions causent le cancer”. Ce serait bien trop simpliste, et surtout injuste. Mais on dit que le corps raconte souvent ce que l’âme a dû taire. Et que, parfois, c’est dans ce non-dit que le mal s’installe.
Que faire pour protéger son foie au quotidien ?
Voici quelques gestes simples mais puissants :
- Réduire (vraiment) l’alcool. Même le petit verre du soir.
- Éviter les sucres cachés, les produits transformés, les fritures.
- Favoriser les légumes verts, les fibres, l’eau.
- Respirer. Bouger. Dormir.
- Écouter sa colère. Ne pas la nier. Mais la transformer.
- Et surtout : considérer son corps comme une maison sacrée.
Pourquoi parler de “maison” quand on évoque le foie ?
Parce que sur ROSE LA LUNE, le corps est une architecture. Une structure vivante. Le foie, c’est la chaudière émotionnelle. Il gère le feu, l’énergie, le flux. Si on le maltraite, c’est tout l’intérieur qui se désorganise.
Prendre soin de son foie, c’est réparer une pièce vitale de sa maison intérieure. Ce n’est pas juste une question de santé. C’est une question d’amour de soi.
Les chercheurs ont-ils des pistes pour éviter le drame annoncé en 2050 ?
Oui. Et elles sont claires :
- Renforcer la vaccination contre l’hépatite B, dès la naissance.
- Réduire les inégalités d’accès aux traitements dans le monde.
- Mettre l’accent sur la prévention, l’éducation, la sensibilisation.
- Travailler main dans la main : gouvernements, soignants, industrie, citoyens.
Mais pour cela, il faut du courage politique, et une conscience collective. Car c’est un combat qui ne se gagnera pas dans les laboratoires, mais dans les cuisines, les salles de classe, les familles, les réseaux sociaux, les choix du quotidien.
🌀 Foire aux questions : le cancer du foie, entre corps et émotions
Est-ce que les émotions peuvent vraiment "créer" une maladie ?
Non, aucune étude scientifique ne prouve un lien direct et mécanique entre émotion et maladie. Mais de nombreuses approches (psychosomatique, énergétique, médecine chinoise…) évoquent des liens subtils. On ne parle pas ici de cause, mais de terrain, de résonances. Le corps et l’esprit sont en dialogue permanent.
Pourquoi le foie est-il associé à la colère ?
Dans la médecine traditionnelle chinoise, le foie est le siège de l’énergie du bois. Il est lié au mouvement, à l’élan vital, à la colère réprimée. Ce n’est pas une vérité universelle, mais une lecture symbolique utilisée depuis des siècles dans plusieurs cultures.
Peut-on soigner un cancer du foie uniquement avec la spiritualité ?
Jamais. La spiritualité n’est pas un traitement. Elle accompagne, elle éclaire, elle soutient. Mais elle ne remplace pas un suivi médical. Ce serait irresponsable, voire dangereux, de s’en détourner. Toute douleur persistante doit être signalée à un médecin.
Quel lien entre alimentation et santé du foie ?
Le foie filtre ce que nous mangeons, buvons, ressentons. Une alimentation riche en légumes verts, fibres, et faible en sucres et alcool soulage sa charge. Ce n’est pas magique, c’est mécanique. L’émotionnel vient en plus, comme une autre couche de soin.
Les rituels émotionnels peuvent-ils vraiment aider ?
Oui, en complément. Écrire, respirer, visualiser, décorer avec des couleurs spécifiques ou créer un petit espace sacré ne guérit pas... mais apaise. Ces gestes simples aident à reconnecter au corps, à déposer ce qu’on ne peut pas toujours dire. Et ça compte. Beaucoup.
Pourquoi cette approche intéresse-t-elle de plus en plus de personnes ?
Parce qu’on sent, profondément, que la médecine seule ne suffit plus à répondre à toutes nos questions. Parce que nous sommes faits de chair, mais aussi de sens. Et qu’écouter ce que le corps murmure — ou hurle — est une forme d’amour.
NB : Ce texte ne remplace en aucun cas un avis médical. Il propose une lecture symbolique et émotionnelle complémentaire, inspirée de traditions spirituelles et de réflexions personnelles. En cas de doute, de souffrance ou de diagnostic, veuillez toujours consulter un professionnel de santé. Prenez soin de vous, corps et âme.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
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