Comment jouer du tambour chamanique?
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Comment jouer du tambour chamanique?

PAR DIANE LENCRE

 

Le tambour chamanique, c’est un peu l’instrument magique dont tout le monde parle en ce moment. Tu sais, ce son profond qui semble venir d’un autre monde, celui qui te fait voyager sans bouger de chez toi. Mais avant de te lancer dans la danse des esprits, une petite question : comment on joue de ce fameux tambour ? Parce que, spoiler : il ne suffit pas de taper dessus au hasard !

Pourquoi tout le monde adore le tambour chamanique ?

Le tambour chamanique, c’est bien plus qu’un simple instrument. Il est utilisé depuis des siècles dans les pratiques spirituelles, pour se connecter à la nature, aux esprits ou simplement à soi-même. Le son résonnant du tambour est là pour t’emmener dans un état méditatif, pour calmer l’esprit ou même pour faciliter un petit voyage spirituel. Bref, c’est pas juste du bruit, c’est une expérience.

Le tambour et toi : une connexion sacrée

Avant de commencer à jouer, il faut créer une vraie connexion avec ton tambour. Pas besoin de rituels compliqués, mais prends le temps de sentir l’énergie de l’instrument. Certains disent que le tambour a une âme, alors ne te précipite pas. Prends-le dans tes mains, sens sa vibration, et laisse-le devenir une partie de toi.

Comment bien tenir le tambour chamanique ?

On commence par les bases. Tu vas voir, ce n’est pas très compliqué. Si ton tambour est léger, tu peux le tenir d’une main, bien serré contre toi. Certains préfèrent le poser sur leurs genoux ou utiliser un petit support. Le but, c’est que tu sois à l’aise. Une main tient l’instrument, l’autre tient la mailloche (ou ta main si tu joues à main nue). Prêt à taper ? Pas encore, attends un peu !

Le rythme chamanique : c’est la clé

Tu veux plonger dans l’univers du chamanisme ? Le rythme, c’est là que tout se joue. Et ici, pas question de faire un solo de batterie effréné. Les battements du tambour chamanique sont lents, profonds, et surtout répétitifs. Le but est de créer une cadence qui t’aide à entrer en état méditatif. Un rythme simple, souvent basé sur ton propre battement de cœur.

Commence doucement. Tapote le tambour en trouvant un rythme qui te calme, qui t’ancre. Ne cherche pas la perfection, cherche plutôt à ressentir ce que tu fais.

Frappe doucement, mais avec intention

Quand tu frappes le tambour, c’est pas la force qui compte. La douceur, c’est la clé. Mais chaque coup doit être chargé d’intention. Visualise que chaque frappe envoie une vibration, une onde dans l’univers (oui, c’est profond !). C’est cette intention qui rend ton jeu chamanique puissant.

Comment utiliser le tambour pour voyager ?

Le tambour chamanique, c’est aussi ton passeport pour des voyages spirituels. Pas besoin de valises, juste toi et ton tambour. Pour un voyage chamanique, il te suffit de trouver un rythme qui t’apaise, ferme les yeux et laisse-toi emporter par les sons. Imagine-toi traversant des paysages imaginaires ou dialoguant avec ton moi intérieur. Lâche prise, et laisse le tambour guider ton esprit.

Jouer en groupe, c’est encore mieux !

Le tambour chamanique, c’est un trip perso, mais aussi une expérience à partager. 

FAQ pour entrer dans le rythme sans trahir l'esprit

Est-ce qu’il faut être chaman pour jouer du tambour chamanique ?

Non. Clairement non. Mais il faut le faire avec conscience. Le tambour chamanique n’est pas un instrument de percussions comme les autres. Il ne sert pas à "faire du son", il accompagne un état, ouvre une porte, pose une intention. On n’en joue pas pour meubler le silence. On en joue parce que quelque chose en soi veut entrer dans un autre rythme, ou accompagner quelqu’un dans un espace intérieur.

Donc non, vous n'avez pas besoin d’être chaman pour le tenir. Mais ce n’est pas une maracas non plus.

Comment tenir le tambour chamanique pour commencer ?

Là encore, il n’y a pas de règle stricte. Mais souvent, on tient le cadre à l’arrière, d’une main stable, presque comme si on tenait un cœur entre les doigts. L’autre main tient la mailloche (souvent faite de bois et de cuir ou tissu), et c’est elle qui frappe.

Ce n’est pas une frappe sèche. C’est un appel, un battement. Certains frappent au centre pour un son grave, d’autres à la bordure pour un effet plus tranchant. Le tout, c’est de rester dans l’écoute du son que ça produit en vous. Et pas juste dehors.

Quel rythme adopter quand on débute ?

Le plus simple, c’est le rythme constant. Un battement régulier, comme un pas. On dit souvent que le tambour chamanique mime le galop d’un cheval. Ce n’est pas un hasard. C’est une cadence qui emmène ailleurs, qui berce sans endormir.

Pas besoin de savoir faire de la musique. Ce n’est pas un concert. Ce n’est pas pour “impressionner”. C’est pour installer un espace. Le rythme vient souvent tout seul, quand vous êtes centré.e, présent.e, relié.e à votre intention.

Est-ce qu’il faut toujours fermer les yeux ?

Pas forcément. Mais souvent, oui. Pas pour fuir ce qu’il y a autour. Mais pour mieux entendre ce qui se passe dedans. Fermer les yeux, c’est entrer dans le battement profond. Celui qui n’est pas sur la peau, mais dans les os.

Mais si vous débutez, si vous êtes en extérieur, si vous guidez quelqu’un d’autre, vous pouvez garder les yeux ouverts. L’idée, ce n’est pas de vous couper du monde. C’est d’entrer en relation avec autre chose, qu’on ne voit pas toujours avec les yeux.

Peut-on jouer pour soi ? Ou c’est toujours pour les autres ?

On peut — et même on devrait — jouer d’abord pour soi. Le tambour chamanique est un outil d’ancrage. Un allié pour méditer autrement. Il aide à clarifier l’énergie, à évacuer, à poser une intention dans la matière sonore.

Mais bien sûr, on peut aussi en jouer pour accompagner quelqu’un, une méditation, un soin, une cérémonie, un cercle. Là, on devient gardien du rythme pour l’autre. C’est plus délicat. Il faut être bien avec soi, avant de vouloir porter quelqu’un.

Y a-t-il des moments ou lieux plus adaptés pour en jouer ?

Certains vous diront : lune pleine, nature, cercle de pierres, lever du soleil. Oui, c’est beau. Et ça résonne fort. Mais vous pouvez aussi jouer dans votre salon, au moment où vous sentez l’appel. Le tambour n’a pas besoin de grand décor. Il a besoin de sincérité.

Cela dit, si vous en jouez en appartement, prévoyez les murs. Ça résonne. Et pas tout le monde est prêt pour ce genre de vibration à 23h.

Peut-on improviser ? Ou faut-il suivre des rituels précis ?

Il y a les deux. Certains suivent des protocoles précis, avec ouverture de l’espace, appel aux directions, intention posée, battement ritualisé, fermeture du cercle. Et c’est fort. C’est structurant. Ça pose un cadre.

Mais vous avez aussi le droit d’improviser. De laisser le tambour vous guider. D’apprendre par le corps, par l’intuition. Le seul conseil ? Faites-le avec humilité. Ne jouez pas “pour faire joli”. Jouez parce que ça vibre juste.

NB : Ce n’est pas un jeu. Ce n’est pas un dogme. C’est une relation.

Jouer du tambour chamanique, ce n’est ni un hobby ni une science exacte. Ce n’est pas “faire comme les autres” ni “reproduire une recette spirituelle”. C’est une relation subtile, lente, parfois puissante, avec un objet qui porte une mémoire ancienne.

Ce texte ne vous dit pas comment il faut faire. Il ouvre des pistes. Des questions. Des gestes simples pour entrer dans une pratique qui demande surtout de l’écoute. De la présence. Du respect.

Vous pouvez tout apprendre. Ou tout oublier, et juste frapper doucement, un jour de brouillard, seul.e dans votre salon, sans guide, sans attente. Si c’est fait avec intention et silence intérieur, le tambour répondra.

Le plus important n’est pas le rythme. C’est la vérité derrière la frappe.

 

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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