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C’est pas de l’amour, c’est un piège karmique (et vous le sentez)
PAR DIANE LENCRE
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Il y a des liens qu’on ne choisit pas. Ils s’imposent. Comme une musique qu’on entend avant même qu’elle ne joue. Une vibration. Une sensation de déjà-vu dans un regard qu’on vient à peine de croiser. Ça, c’est souvent la rencontre avec sa flamme jumelle. Ça bouleverse tout. Ça dérange même parfois. Et ça touche des endroits si profonds qu’on ne savait pas qu’ils existaient.
Mais que faire quand ce lien devient un poids plus qu’un souffle ? Quand il tourne en boucle dans la tête, dans les rêves, dans les silences ? Quand on sent que ça bloque la route, que ça abîme l’élan ? Certains le vivent comme une obsession douce-amère. D’autres comme un feu qui consume sans lumière. Alors oui, parfois, il faut envisager l’impensable : couper le lien. Ou du moins, l’apaiser. Le transformer.
C’est quoi, un lien karmique exactement ?
Ce n’est pas un simple attachement. Ce n’est pas juste un “il me manque”. C’est plus vaste. Le lien karmique, c’est un bagage d’âmes. Quelque chose qui vient de loin. D’autres vies ? Peut-être. D’un vœu ancien ? Probablement. On ne le voit pas, mais il agit. Comme une corde invisible entre deux cœurs, deux champs énergétiques. Et parfois, cette corde étrangle.
Avec une flamme jumelle, ce lien est démultiplié. On parle de miroir. De moitié d’âme. On se reconnaît dans l’autre comme dans un rêve lucide. Mais à trop se refléter, on finit par se perdre.
Faut-il vraiment couper le lien ? Ou le comprendre ?
C’est une vraie question. Et elle ne mérite jamais de réponse toute faite. Il y a des moments où le lien empêche de respirer. Où il fait mal. Où il crée une attente sans fin. On croit que l’autre va revenir, évoluer, changer. Et en attendant, on reste figé. Paralysé entre un passé fantasmé et un futur hypothétique.
Mais couper ne veut pas dire effacer. Couper peut vouloir dire reprendre son axe. Revenir à soi. Rendre à l’autre ce qui lui appartient. Ce qui n’est plus juste. Ce qui ne fait plus grandir. On ne détruit rien. On libère.
Comment savoir si c’est le moment de couper ?
Quand le lien tourne en boucle sans évolution. Quand vous sentez que votre énergie est vidée dès que vous y pensez. Quand vos émotions deviennent dépendantes d’un silence, d’un message, d’un souvenir. Quand vous vivez plus dans l’attente de l’autre que dans votre présent. Là, oui. Il y a quelque chose à regarder.
Souvent, ce lien vous pousse à travailler sur vous. Mais à force de le nourrir, on oublie de vivre. Il y a une frontière fine entre transformation et sacrifice.
Les signes d’un lien karmique toxique avec sa flamme jumelle
- Un sentiment de manque permanent, même en présence de l’autre
- Des schémas répétitifs douloureux (rejet, abandon, trahison)
- Une sensation d’être bloqué dans sa vie personnelle ou pro
- Des rêves persistants, lourds, parfois angoissants
- Une difficulté à s’ouvrir à d’autres relations
Et surtout, cette impression d’être enchaîné énergétiquement, même quand le lien est coupé physiquement. C’est là que le travail commence.
Couper un lien, ça se fait comment ?
Pas avec des ciseaux. Pas avec un “je t’oublie”. Ça se fait avec conscience. Avec lenteur. Avec douceur. C’est un rituel intérieur. Un acte d’amour envers soi. Voici quelques pistes, à adapter selon ce qui vous parle.
Le rituel de libération
Installez-vous dans un espace calme. Allumez une bougie. Fermez les yeux. Visualisez ce lien comme un fil de lumière (ou d’ombre, selon votre ressenti). Dites à voix haute ou intérieurement :
“Je te rends ton énergie, je reprends la mienne. Ce lien a existé. Il m’a enseigné. Il m’a façonné. Mais aujourd’hui, je choisis de me libérer.”
Répétez ce rituel plusieurs soirs. Pas pour forcer. Pour laisser infuser.
L’écriture intuitive
Prenez une feuille. Laissez parler votre main. Sans réfléchir. Laissez sortir la colère, l’amour, le manque, la tendresse, la lassitude. Une lettre qui ne sera pas envoyée. Mais qui allège. L’âme écrit ce que la bouche tait.
Les soins énergétiques
Reiki, magnétisme, libération karmique, séance avec un thérapeute de confiance... Parfois, il faut être accompagné. Ce n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un acte de lucidité.
Et après ? On devient quoi ?
On redevient soi. Lentement. Fragilement. Comme une plante qui a été trop arrosée et qui retrouve enfin son rythme. On découvre que la solitude, parfois, est une renaissance. Que l’amour ne s’arrête pas à une seule âme. Qu’il y a du possible ailleurs.
Et si la flamme jumelle revient ? Ce n’est pas un échec. C’est peut-être un nouveau chapitre. Mais cette fois, sans dépendance. Sans douleur. Avec clarté.
ROSE LA LUNE le sait bien : les histoires d’âme ne sont jamais linéaires. Elles tournent, elles dansent, elles nous réveillent. Ce qui compte, c’est de ne jamais se trahir au nom d’un lien, même sacré.
Car le vrai amour ne retient pas, il soutient. Et parfois, soutenir, c’est laisser partir.
Et si ce lien n’était pas vraiment fini ? Parfois, les flammes jumelles se retrouvent. Il y a des signes qui ne trompent pas.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
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Écrivez-moi à : diane@roselalune.com