Gifle: signification spirituelle d’un geste qui dérange
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Gifle: signification spirituelle d’un geste qui dérange

PAR DIANE LENCRE

Brigitte semble donner un coup à Emmanuel Macron. Voilà l’image qui tourne, qui intrigue, qui secoue les plateaux et les réseaux. C’était au Vietnam, le 25 mai, sur le tarmac. Une arrivée d’apparence banale... et puis cette scène. Un mouvement brusque des deux mains de Brigitte. Une sorte de gifle, filmée, relayée, disséquée. Lui, surpris. Elle, presque distante ensuite. Et toute la toile s’emballe.

Alors bien sûr, les versions officielles ont tenté d’éteindre l’incendie. On parle de chamaillerie, de jeu. Une maladresse. Mais le doute s’est glissé partout. Parce que ce genre de geste, même furtif, tape ailleurs que sur la peau. Il tape dans l’image. Dans le symbole. Dans le non-dit. Et il laisse une trace, bien plus spirituelle qu’on ne l’imagine.

Car une gifle, ce n’est jamais neutre. Ce n’est jamais juste “un petit geste”.

Une claque, c’est tout un monde qui parle

Dans les rêves, dans les disputes, dans la rue ou sur une passerelle d’aéroport... la gifle a toujours ce pouvoir étrange : elle choque. Elle secoue. Elle fait taire. C’est un geste qui court plus vite que les mots, plus fort que les silences.

Et d’un point de vue symbolique ? C’est un appel. Parfois une alerte. Parfois une réaction de l’ego. Mais toujours un signe qu’un équilibre est rompu. Dans un couple, dans un soi, dans un moment.

La gifle, c’est le volcan qui déborde. Le barrage qui cède. On gifle rarement pour rien. Et quand on la reçoit ? On n’en sort jamais vraiment indemne, même si on dit "ce n’est pas grave".

Spirituellement, c’est une alarme

Vous avez peut-être déjà eu cette sensation. Quelqu’un vous "claque" — physiquement ou moralement. Et derrière la douleur, un éclair. Un déclic. Comme si l’univers disait : “Tu n’es pas à ta place.” Ou bien : “Il est temps de bouger.”

La gifle spirituelle, c’est ça. Ce moment brutal où une vérité s’impose. Où une relation dévoile ses failles. Où une situation ne peut plus être ignorée. Ce n’est pas une punition, c’est une révélation. Un coup sec pour éteindre une illusion. Ou allumer une prise de conscience.

Certains parlent même de “claque cosmique”. Et franchement, le mot n’est pas si exagéré.

Dans les rêves, elle surgit comme une mise à nu

On rêve de gifles plus souvent qu’on ne le croit. Ces rêves-là sont toujours violents. Même si personne ne saigne. Parce qu’ils parlent d’un affrontement intérieur. D’un conflit non résolu. D’un besoin de réagir. D’oser. Ou de se libérer.

  • Rêver qu’on reçoit une gifle, c’est souvent qu’on se sent jugé, attaqué, humilié. Mais au fond ? C’est peut-être soi-même qui se reproche quelque chose. Une parole pas dite. Une décision repoussée.

  • Rêver qu’on donne une gifle ? C’est l’instinct de survie qui parle. L’envie de remettre les choses à leur place. De dire non, enfin. D’arracher un masque. Le sien ou celui d’en face.

Et si dans le rêve, on se gifle soi-même ? C’est là que ça devient mystique. Comme si l’âme en avait assez qu’on s’oublie. Qu’on triche. Qu’on fasse semblant.

Geste d’amour ou geste de rupture ?

Dans l’histoire du couple Macron, l’image a quelque chose de gênant. Elle dit sans dire. Elle montre sans expliquer. Et c’est bien pour ça qu’elle fascine. Parce qu’au fond, on sent que cette gifle (même si elle ne claque pas vraiment) pose question. Et cette question, c’est : qu’est-ce qu’on ne veut pas voir ?

Dans toute relation, la gifle est un point de bascule. Elle peut être le symptôme d’un déséquilibre profond, d’un manque de respect ou d’écoute. Elle peut aussi être un appel désespéré. Une manière de dire "je souffre" quand les mots ne suffisent plus.

Certaines gifles, étrangement, sont presque tendres. Une provocation. Un test. Comme si on voulait savoir si l’autre est encore là. S’il tient bon. Mais attention : ce n’est jamais un langage sain. C’est le langage du trop-plein.

Et dans la tradition spirituelle, que dit-on ?

Dans plusieurs cultures, la gifle peut être un acte symbolique. Un coup pour libérer un esprit. Pour briser une emprise. Pour réveiller une mémoire.

Chez certains chamans, elle devient un acte de “coupure énergétique”. Une manière de faire sauter un verrou. Une vieille peur. Un mensonge enkysté.

Et dans le christianisme, on retrouve l’image du Christ giflé par ses bourreaux. Là encore, la gifle est un moment de bascule. Entre humiliation et vérité.

Bref, ce n’est jamais juste un claquement.

La joue gauche ou la joue droite : ça change tout

Oui, même ça. Ce n’est pas juste un détail. La joue touchée raconte autre chose :

  • À gauche ? Le passé. L’émotion. Le féminin blessé. On tape là où les souvenirs piquent.

  • À droite ? Le présent. Le pouvoir. Le masculin heurté. On secoue celui qui agit, qui dirige.

Dans le cas des Macron, c’est flou. Mais la gêne est là. Et dans cette gêne, il y a un appel à voir ce qu’on préfère cacher.

Parce qu’au fond, une gifle... ce n’est jamais qu’un geste. C’est un monde qui cherche à hurler sans bruit.

Les gifles les plus célèbres : quand l’histoire claque aussi

Il y a des claques qu’on n’oublie pas. Elles traversent les époques, s’impriment dans la mémoire collective comme des éclairs de vérité, de rage ou de honte. Elles ne sont pas toujours justifiées. Mais elles disent toujours quelque chose. Sur une époque. Une tension. Un trop-plein.

Will Smith et Chris Rock. Une gifle en mondovision. Un Oscar, une blague douteuse, un mari qui explose. Le silence sidéré de la salle. Et ce moment suspendu où l’Amérique entière se fige. C’était plus qu’un coup de sang : c’était l’amour, la douleur, l’ego, le public, tout en un seul geste. Le genre de gifle qui ouvre mille débats.

Emmanuel Macron giflé en 2021. Oui, déjà lui. Une gifle venue d’un citoyen en colère. Devant les caméras. Une claque politique, littéralement. Elle a résonné fort, au-delà du choc sécuritaire. Parce qu’elle révélait un malaise. Une fracture. Un besoin de se faire entendre autrement.

François Bayrou gifle un enfant en 2002. Oui, un enfant. Enfin, un ado plutôt. On est dans une rue de France, en pleine campagne législative. Un gamin vient embêter une petite fille, à coups de moqueries un peu lourdes. Bayrou assiste à la scène, s’approche… et claque une gifle bien sentie au garçon. Tollé immédiat. Caméras, débats, indignations. Mais aussi, pour certains, un étrange respect. Parce que dans l’esprit de Bayrou, c’était "pédagogique", presque un geste de protection. Bien sûr, ça reste une claque. Et même s’il s’en est expliqué, même s’il s’est défendu, l’image reste. Floue, choquante, ambivalente. Elle interroge : jusqu’où va-t-on quand on croit “corriger” le mal par le choc ?

La gifle de Valmont à Merteuil dans "Les Liaisons Dangereuses". Là, c’est la fiction qui tranche. Mais quelle intensité dans ce coup ! L’élégance du XVIIIe, les manigances, la passion, et puis cette gifle comme un coup de théâtre. Le masque tombe, la vérité surgit.

Et puis il y a les gifles silencieuses. Celles de la vie. Celle d’un père à son fils dans un dîner de famille tendu. Celle d’un prof à un élève dans un vieux film noir et blanc. Celle d’une femme humiliée dans une série trop vraie. Ces gifles-là ne sont pas “célèbres”, mais elles nous marquent tous. Parce qu’elles racontent l’humanité, dans ce qu’elle a de plus fragile.

Alors… gifle ou simple taquinerie ?

C’est peut-être là que tout se joue. Ce geste, minuscule mais capturé, a fait du bruit parce qu’il touche quelque chose de plus grand : l’image, le symbole, l’intime exposé.

Et si, justement, on arrêtait de chercher un coupable ou une certitude ? Peut-être que ce moment flou dit quelque chose de nous. De notre besoin de tout décoder. D’interpréter. De projeter. Une tape peut être mille choses… ou juste rien du tout.

Ce qui est sûr, c’est que chaque geste porte une histoire, parfois plus dans les regards qu’il déclenche que dans le geste lui-même. Et dans ce flou, chacun voit ce qu’il veut voir. Ce qu’il redoute. Ce qu’il espère. Ou ce qu’il ressent, en silence.

Alors à la fin, c’est moins la main qui parle… que le regard qu’on pose dessus.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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