Juin: quels nuisibles et animaux vont faire leur retour dans votre jardin ?
  1. Accueil
  2. Spiritualité
  3. Juin: quels nuisibles et animaux vont faire leur retour dans votre jardin ?
>

Juin: quels nuisibles et animaux vont faire leur retour dans votre jardin ?

PAR DIANE LENCRE

Juin : le mois où tout grouille, bourdonne, s'agite

Le soleil tape un peu plus fort. La terre craquelle par endroits. L'air sent les vacances et les herbes coupées. Et là, sans prévenir, les nuisibles réapparaissent, comme des invités qu'on n’a pas conviés. Certains rampent. D’autres volent. Quelques-uns grignotent. Et tous, sans exception, testent votre patience.

Chaque année, c’est le même cirque. On croit avoir la main verte. On bichonne son basilic. On arrose ses tomates avec amour. Puis en une nuit ? Un carnage. Des feuilles criblées, des bourgeons mâchouillés. Qui sont les coupables cette fois-ci ? Voici les suspects du mois de juin.

Les pucerons : minuscules, mais en bande organisée

Ils ne paient pas de mine. Petits, verts, noirs, parfois jaunes. On dirait presque des grains de poussière. Mais ne vous fiez pas à leur taille : les pucerons sont les vrais parrains du jardin. Ils s’installent sur les tiges tendres, sucent la sève, affaiblissent les jeunes pousses. Et laissent derrière eux une substance collante : le miellat.

Résultat ? Les feuilles s’enroulent. Les fourmis débarquent. Puis les moisissures noires. Bref, c’est la crise.

Un conseil ? Les coccinelles sont vos alliées. Une coccinelle adulte peut dévorer jusqu’à 100 pucerons par jour. Autant dire qu’on devrait leur ériger une statue.

Les limaces : les fantômes gluants des nuits humides

Elles attendent la tombée du jour. L’humidité, la fraîcheur. Et hop ! Elles rampent jusqu’à vos jeunes laitues, la bave au corps. Au matin, ne restent que des feuilles trouées, comme si un mini monstre les avait mordues avec une pince rouillée.

Les limaces, on les entend pas, mais elles font du dégât. Et elles adorent le compost, les cachettes sous les pots, les zones d’ombre. Pas très glamour, mais redoutables.

Petit secret de vieux jardinier : le piège à bière fonctionne encore. Une soucoupe, un fond d'alcool… elles y plongent sans réfléchir. Un peu cruel ? Peut-être. Mais vos salades diront merci.

Les doryphores : ennemis jurés des patates

Ceux-là, on les repère vite. Rayures jaunes et noires, carapace brillante, mine de petit coléoptère tout droit sorti d’un dessin animé. Mais ne vous y trompez pas. Le doryphore, c’est l’Attila des plants de pommes de terre.

Les larves ? Encore pires. Elles engloutissent des feuilles entières. Les tiges ploient, les tubercules souffrent. Et le pire ? Ils sont capables de développer une résistance aux traitements.

Alors parfois, il faut y aller à la main. Oui, à la main. On les repère. On les écrase. On les ramasse. Un par un. Pas très poétique, mais diablement efficace.

Les chenilles : jolies, mais destructrices

Elles ont l’air inoffensives, toutes duveteuses. Certaines sont même joliment colorées. Mais sous leur allure de peluche rampante, les chenilles sont de vraies dévoreuses.

Feuilles de chou, de rosier, d’arbuste fruitier… tout y passe. Elles peuvent transformer un buisson luxuriant en une coquille vide. Et en juin, elles sortent de l'œuf avec un appétit d’ogre.

On peut tenter les filets. Le ramassage manuel. Ou faire appel à leur cauchemar naturel : les oiseaux insectivores. Oui, même les mésanges ont leur rôle à jouer. Tout est question d'équilibre.

Les moustiques : les vampires de vos soirées d'été

On ne les voit pas. Mais on les entend. Ce bzzz insupportable, ce petit vrombissement stressant. Et puis la piqûre. Sèche, vive. Ça gratte pendant deux jours. Les moustiques, en juin, reprennent leurs quartiers d’été.

Ils pondent dans l’eau stagnante. Une coupelle oubliée ? Une soucoupe ? Un vieux seau ? C’est leur palace. En quelques jours, une nurserie à moustiques.

Astuce simple : videz tout. Chaque jour. Sans exception. Ou ajoutez du sable dans les soucoupes, pour empêcher l’eau de stagner. Et plantez de la citronnelle, du géranium rosat, ou de la lavande. C’est joli. Et ça les dégoûte.

Les fourmis : petites, mais obsédées par le sucre

Elles ne sont pas méchantes. Mais envahissantes. En juin, les fourmis tracent des autoroutes invisibles dans les massifs. Et surtout ? Elles protègent les pucerons, en échange de leur miellat. Une vraie alliance mafieuse.

Résultat : elles défendent leur territoire. S’attaquent aux coccinelles. Et en plus, elles s’installent sous les dalles, dans les pots, jusque dans la cuisine.

Solution douce ? Le bicarbonate de soude mélangé à du sucre glace. Radical. Ou un coup de citron autour des plantes. Elles détestent l’acidité. Et elles déménagent.

Et les amis dans tout ça ?

Heureusement, tous les retours au jardin ne sont pas mauvais. En juin, d’autres visiteurs bénéfiques réapparaissent. Et eux, on les accueille à bras ouverts.

  • Les abeilles butinent à tout-va. Elles assurent la pollinisation. Sans elles ? Pas de fruits. Pas de graines. Pas de vie.

  • Les hérissons font leur ronde nocturne. Et dévorent limaces, escargots, insectes. Ce sont des alliés naturels et adorables.

  • Les chauves-souris ? Elles engloutissent des centaines de moustiques chaque nuit. Injustement mal aimées, elles sont pourtant précieuses.

Alors oui, juin est un mois vivant. Un peu fou. Ça bourdonne, ça grouille, ça se bat. Mais c’est aussi le cœur battant du jardin. Un équilibre fragile, entre harmonie et chaos organisé.

Et c’est ça, le vrai charme du mois de juin : cette sensation que tout peut arriver. Une fleur qui s’ouvre. Un insecte qui danse. Ou une limace qui ronge. Tout cohabite. Tout respire. Même si parfois, ça pique un peu.

FAQ – Les nuisibles du jardin en juin : tout ce qu’on n’ose pas toujours demander

Quels nuisibles attaquent les plantes potagères dès le mois de juin ?

Les plus redoutés ? Les pucerons, limaces, chenilles et les fameux doryphores. En juin, ils s’invitent sans prévenir. Les pucerons colonisent les tiges tendres. Les limaces mangent en douce la nuit. Les doryphores dévorent les patates. Et les chenilles ? Elles se font un festin de vos feuilles. Bref, c’est la haute saison des dégâts.

Pourquoi les fourmis deviennent envahissantes en juin ?

Parce qu’elles ont passé un deal avec les pucerons. Elles les protègent, récoltent leur miellat sucré… et en échange, elles envahissent vos massifs. Elles forment de vraies colonies organisées, jusqu’à s’inviter dans les pots ou même dans la maison. Pour les faire fuir ? Du citron, du bicarbonate, ou un bon nettoyage de printemps autour des racines.

Comment éloigner les moustiques naturellement dans son jardin ?

Supprimer l’eau stagnante, c’est la base. Une soucoupe, un vieux pot, un arrosoir plein ? Et vous hébergez une nurserie à moustiques. Pour aller plus loin : plantez de la citronnelle, de la lavande, du géranium rosat. Ou glissez du sable dans les coupelles sous les pots. Les moustiques détestent ça. Vos soirées vous diront merci.

Les limaces sont-elles vraiment si dangereuses pour les légumes ?

Oui, et pas qu’un peu. Ce sont les ninja glissants du potager. Elles surgissent la nuit, grignotent les jeunes pousses, percent les salades. Au petit matin, il ne reste qu’un carnage gluant. Pour les éloigner ? Un piège à bière. Ou du paillage sec, qu’elles n’aiment pas. Et les hérissons, s’ils passent par là, font le ménage naturellement.

Faut-il se méfier des chenilles en juin ?

Absolument. Certaines sont jolies… mais terriblement voraces. Elles s’attaquent aux rosiers, aux choux, aux fruitiers. Et une fois lancées ? C’est l’armée du grignotage. On peut poser des filets, observer les œufs sous les feuilles. Et accueillir les oiseaux. Les mésanges, notamment, en raffolent. L'équilibre, toujours.

Quels animaux utiles réapparaissent au jardin ce mois-ci ?

Les vrais alliés font aussi leur retour. Les abeilles pour la pollinisation. Les hérissons qui dévorent limaces et insectes. Les chauves-souris, ces mal aimées, qui engloutissent moustiques et papillons nocturnes. Juin, c’est aussi le retour du vivant qui protège. Celui qu’on oublie, mais dont on a tant besoin.

Juin est-il vraiment le mois des pires infestations ?

C’est surtout le mois des prémices. Les premières chaleurs. Les premières pontes. Les premières attaques. Tout s’accélère, mais rien n’est perdu. En juin, on peut encore agir. Observer. Corriger. Installer des solutions douces avant que tout explose en juillet.

Peut-on jardiner sans produits chimiques malgré les nuisibles ?

Oui, mille fois oui. On peut utiliser des purins naturels (ortie, prêle, fougère), des paillages, des filets ou des plantes répulsives. On peut aussi faire confiance aux prédateurs naturels : coccinelles, oiseaux, hérissons. Ce n’est pas une guerre à gagner, mais un équilibre à trouver.

Pourquoi tout semble exploser en juin dans le jardin ?

Parce que c’est un mois sous adrénaline. La terre est chaude, la lumière intense, les plantes poussent à vue d’œil. Et les insectes le savent. C’est le début de leur fête. Tout revient en même temps. Le beau, le gênant, le merveilleux. C’est ça, juin : un jardin en pleine effervescence.

À propos de l'auteur

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, est passionnée par le bien-être et guidée par son lien spirituel avec les cycles de la lune. À travers ses articles, elle partage des mots de douceur, d'inspiration, et de bienveillance, pour accompagner chacun vers une vie plus apaisée.

Contactez Diane à : diane@roselalune.com

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.