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La maladie du runner flamme jumelle
PAR DIANE LENCRE
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Dans un parcours de flamme jumelle, rien ne ressemble à ce qu’on a connu avant. Oubliez les schémas classiques. Ici, on parle d’éveil spirituel, de prise de conscience violente, de vérités intérieures qui éclatent comme des bombes silencieuses. On croit rencontrer une âme sœur, mais en réalité, on se retrouve face à soi-même, à nu. Et ça, ce n’est pas un conte de fées. C’est un processus de guérison long, déroutant, parfois cruel. Il n’y a pas de raccourci. Chacun avance à son rythme, sur son propre chemin, avec ses blocages, ses élans, ses rechutes. Il y a des jours où l’on doute de tout. D’autres où une vidéo YouTube vient mettre les mots justes. Mais même ça, ce n’est jamais suffisant pour apaiser le cœur. Car ici, tout se joue au niveau du cœur, pas du mental. Il y a cette lune de miel énergétique, puis le silence, les fuites, les peurs. La peur de l’engagement, oui. Le manque d’énergie, souvent. Et surtout, une lutte entre l’âme et l’ego, comme deux enfants qui tirent la couverture. Ce n’est pas une simple histoire d’amour. C’est une attitude à transformer. Un contrat karmique à comprendre. Une vie à réaligner.

Quand le corps prend le relais : la maladie du runner
Il y a des douleurs qu’on ne crie pas. Elles s’installent doucement. Comme une brume au creux du ventre. Une fatigue qui ne passe pas. Un genou qui lâche sans prévenir. Une gorge nouée depuis des mois.
Chez les flammes jumelles, il y a ce rôle, un peu ingrat, un peu sauvage : le runner. Celui qui part. Qui fuit. Qui coupe le lien. Mais est-ce qu’il coupe vraiment ?
Non. Il pense fuir l’autre, mais c’est lui-même qu’il fuit. Et son corps, ce grand bavard, finit toujours par parler à sa place.
Ce que certains appellent « crise énergétique » ou « implosion intérieure », Tony Servera l’a vécu de l’intérieur. Dans son témoignage publié en Kindle, il parle de fatigue violente, de trouble du sommeil, de sensation d’être « traversé par quelque chose qu’il ne contrôle pas ». Ce n’est pas un thérapeute. Juste quelqu’un qui a traversé ce tunnel… et qui en est ressorti un peu plus vivant.
Une fuite qui s’écrit dans les cellules
Le runner ne comprend pas toujours ce qui se joue. Il ressent l’intensité du lien, il vacille, puis il met les voiles. Comme si l’amour lui brûlait la peau. Trop grand. Trop fort. Trop tôt.
Alors il coupe. Il s’éloigne. Il rationalise. Il s’auto-persuade. Mais à l’intérieur, c’est le chaos.
Et souvent, ce chaos finit par se matérialiser dans le corps.
Le ventre ? Noué comme une corde trop tendue.
Les poumons ? Serrés comme une prison intérieure.
La peau ? Irritée, comme si elle rejetait ce qu’elle ne comprend pas.
Il y a des runners qui tombent malades, sans raison apparente. Des douleurs chroniques. Des insomnies violentes. Des crises d’angoisse inexpliquées. Des maladies auto-immunes qui surgissent de nulle part. C’est le corps qui absorbe le choc de l’âme.
Ce n’est pas “psychologique”, c’est énergétique
Il ne s’agit pas d’un simple burn-out ou d’une mauvaise digestion. Ce que vit le runner, c’est une crise énergétique. Un trop-plein de refoulement. Une implosion d’émotions jamais digérées.
Parce que le lien de flamme jumelle ne se gère pas avec le mental. Il explose les cadres, les certitudes, les anciens schémas.
Et le runner, souvent peu préparé, voit tout ça s’enfouir sous le tapis… jusqu’à ce que le corps dise stop.
Il peut tomber malade juste après la séparation. Ou des mois plus tard, quand l’illusion de paix commence à se fissurer. Et ça, ce n’est pas rare. On l’observe encore et encore.
Pourquoi le runner tombe malade ?
Parce qu’il n’a pas compris que ce qu’il fuit, ce n’est pas l’autre… c’est lui-même.
Il fuit l’amour inconditionnel parce qu’il ne s’aime pas encore de cette façon-là. Il fuit la fusion parce qu’elle lui rappelle une blessure d’abandon ou de rejet. Il fuit la lumière parce qu’il croit encore qu’il n’en est pas digne.
Et cette fuite intérieure crée un court-circuit.
Le corps se met en mode alerte. Il somatise. Il crie ce que le cœur ne dit plus. Des douleurs apparaissent. Comme des messagers mal compris. Comme des SOS silencieux.
Les symptômes fréquents chez le runner malade
Bien sûr, chaque parcours est unique. Mais on observe souvent chez le runner :
- des douleurs au plexus solaire (ce centre qu’il bloque pour ne rien ressentir)
- des troubles du sommeil (esprit agité, rêves perturbants)
- des douleurs lombaires ou cervicales (il porte un poids invisible)
- des troubles digestifs (émotions non digérées, au sens littéral)
- une fatigue extrême, comme une perte de vitalité inexpliquée
- des maladies auto-immunes, où le corps se retourne contre lui-même
C’est un peu comme si son corps disait : “Tu peux mentir au monde. Mais pas à moi.”
Une guérison qui ne passe pas par les cachets
Ce n’est pas le genre de maux qu’on soigne avec une boîte de doliprane ou un anxiolytique. Ce qu’il faut, c’est aller voir à l’intérieur. Ouvrir les tiroirs qu’on n’a jamais osé ouvrir. Affronter ce qu’on a refoulé depuis l’enfance, parfois.
Et surtout, se reconnecter à l’âme.
Ce qui guérit le runner, ce n’est pas le retour du chaser. Ce n’est pas la fusion rêvée. C’est la réconciliation avec lui-même.
Un jour, il se pose. Il écoute. Il comprend. Et là, souvent, le corps respire. Les douleurs s’apaisent. Le sommeil revient. Ce n’est pas magique. C’est énergétique. C’est une alchimie invisible, mais bien réelle.
Et le chaser dans tout ça ?
Il n’est pas là pour soigner l’autre. Il n’est pas un infirmier de l’âme. Il peut aimer, prier, envoyer de la lumière, mais la guérison appartient au runner.
Ce lien ne se répare pas à sens unique. C’est un miroir. Quand l’un évolue, l’autre est touché. Mais chacun doit faire son chemin. À son rythme. Avec ses tempêtes.
La maladie comme passage
Et si cette maladie du runner n’était pas une punition ?
Et si c’était une porte ? Une sorte de portail intérieur vers la vraie transformation ?
Beaucoup de runners le disent après coup : cette période a été la plus dure, mais aussi la plus révélatrice. Comme une mue. Une traversée du désert. Un reset complet.
Parfois, on touche le fond pour se rappeler qu’on est vivant. Qu’on a une âme. Et que l’amour vrai ne tue pas… il révèle.
Un article de plus ? Non. Une vibration qu’on partage. Une vérité qui remue. Parce que chez ROSELALUNE, on ne parle pas seulement d’étoiles, de signes ou d’heures miroirs. On parle d’humains. De liens. De corps qui racontent ce que le mental n’ose pas regarder. Et ça, c’est précieux.
FAQ sur la maladie du runner et les flammes jumelles
Pourquoi les flammes jumelles souffrent-elles autant ?
Parce que ce n’est pas un amour, c’est un miroir. Et pas un petit miroir de poche. Un miroir mural XXL, sans filtre, sans lumière flatteuse. L’autre vous montre tout : les blessures, les manques, les failles jamais cicatrisées. C’est beau et brutal à la fois. Une alchimie qui transforme, mais qui brûle. On ne parle pas de confort ici. On parle de secousses sismiques dans l’âme. De vieilles douleurs qui remontent à la surface comme des bulles dans un verre d’eau trop calme. Ce n’est pas une romance, c’est une renaissance. Et ça, ça pique. Mais ça élève aussi. Jusqu’au ciel, parfois.
On ne traverse pas un lien de flamme jumelle comme on vit une histoire d’amour classique. Il faut une mue intérieure, une transmutation. C’est d’ailleurs ce que décrit La Douce Pythie dans La destinée des Flammes Jumelles (2024) : une “aventure d’une beauté extraordinaire” mais exigeante, qui demande de transformer ses blessures en matière vivante. Son oracle illustré, moderne, va au-delà du prédictif : il invite à regarder la relation comme un chemin d’élévation, pas un simple conte romantique.
Qu'est-ce que la maladie du runner chez les flammes jumelles ?
C’est ce moment où le corps dit ce que l’esprit refuse d’entendre. Le runner fuit. Il coupe. Il se persuade que c’était trop, pas le bon moment, pas la bonne personne. Mais à l’intérieur, ça explose. Et comme il refuse d’écouter l’âme, c’est le corps qui prend le relais. Fatigue extrême. Douleurs étranges. Crises d’angoisse. Problèmes digestifs, cardiaques, nerveux. C’est une maladie de l’énergie bloquée, pas du virus. Une maladie de l’amour retenu. De l’émotion rentrée. Ça ressemble à un mal du siècle, mais c’est un mal de l’âme. Et c’est bien plus profond qu’on ne le croit.
Le runner est-il amoureux ?
Oui. Parfois même plus que le chaser. Mais il ne sait pas quoi en faire. Il aime à en perdre pied, mais il n’a pas les codes. Il n’a pas appris à aimer comme ça, avec cette intensité-là. Alors il panique. Il fuit. Il se convainc que ce n’est pas ça. Il rationalise, se referme, sabote. Mais son cœur ? Il bat comme un tambour. Même s’il dit le contraire. Même s’il s’éloigne. L’amour est là. Immense. Étouffant parfois. Et justement, c’est ce trop-plein qui le fait fuir. Il n’est pas indifférent. Il est juste débordé.
Le runner est-il jaloux ?
Il peut l’être. Même s’il ne l’admettra jamais. Il observe. De loin. Il voit le chaser avancer, rayonner, créer. Et ça le bouscule. Parce que quelque part, il voudrait en faire partie. Mais il n’ose pas. Alors la jalousie s’installe. Sourde, cachée, passive. Ce n’est pas une jalousie de possession. C’est une jalousie d’âme. Celle qui dit : “Pourquoi j’ai peur d’aimer alors que toi tu y arrives ?” C’est un mélange de regrets et de confusion. Il veut garder le lien, mais sans le vivre pleinement. Et ça le ronge, souvent en silence.
Que ressent le runner quand le chaser s'éloigne ?
Un grand vide. Mais il ne l’admet pas tout de suite. Il croit que c’est ce qu’il voulait. Moins de pression. Plus d’espace. Moins d’intensité. Et puis, le silence arrive. Et là, quelque chose se fissure. Il sent que l’énergie a changé. Que le lien n’est plus nourri. Que l’autre ne le cherche plus. Et ça le déstabilise. Il peut ressentir du manque, de la tristesse, parfois même de la colère. Comme s’il perdait une part de lui-même. Il ne sait pas toujours nommer ce qu’il ressent. Mais il sent. Et ça, ça suffit à tout bouleverser.
Quand le chaser rejette le runner, que se passe-t-il ?
C’est un choc. Parce que même s’il est parti, le runner pensait que l’autre serait toujours là. Comme une lumière allumée en permanence, même la nuit. Alors quand le chaser dit stop, quand il reprend son pouvoir, quand il choisit de se recentrer… le runner vacille. Il peut ressentir de la culpabilité. Du regret. De la peur. C’est comme si le scénario s’inversait. Il devient celui qui attend. Qui regarde. Qui espère. Et parfois, c’est ce rejet-là qui amorce le vrai réveil. Le moment où il comprend que ce lien n’était pas un jeu. Mais une mission. Une reconnexion. Une révolution intérieure.
Qu’est-ce que la nuit noire de l’âme chez les flammes jumelles ?
C’est ce moment où tout s’écroule. Plus de repères. Plus de lumière. Plus rien ne fait sens. On ne reconnaît même plus son propre reflet. Cette nuit noire de l’âme, c’est une tempête intérieure, une traversée sans carte ni boussole. Elle vient souvent après la séparation. Quand le lien semble mort, figé. Mais en réalité, c’est une mue. L’ancienne version de soi s’effondre pour laisser la place à autre chose. Et ça fait mal, oui. Très mal. On a l’impression de tout perdre. Mais c’est là que l’âme se réveille. En silence. Et qu’elle choisit, enfin, de renaître.
Existe-t-il des signes de retour du runner dans le lien de flammes jumelles ?
Oui, mais ils ne sont pas toujours visibles. Le runner ne revient pas toujours avec un texto ou une déclaration. Parfois, ce sont des signes subtils, presque imperceptibles : un rêve partagé, une synchronicité insistante, une chanson qui revient en boucle. Il peut observer à distance. Liker une vieille photo. Croiser par “hasard” votre chemin. L’énergie ne ment jamais. Même quand les mots manquent, l’âme, elle, envoie des signaux. Et si vous êtes attentif, vous les sentez. Ce ne sont pas des illusions. Ce sont des balises sur le chemin du retour.
Il peut observer à distance. Liker une vieille photo. Croiser par “hasard” votre chemin. L’énergie ne ment jamais. Même quand les mots manquent, l’âme, elle, envoie des signaux. Une heure miroir comme 13h31, par exemple, peut résonner comme un battement d’âme invisible. On en parle ici : 13h31, signification flamme jumelle.
Pourquoi le lien de flammes jumelles provoque-t-il autant de douleur physique ?
Parce que ce n’est pas un amour classique. C’est un éveil cellulaire. Une activation de l’ADN spirituel. Et parfois, ça passe par le corps. On parle de douleurs dans le plexus, de cœur qui palpite sans raison, de fatigue extrême, de tensions inexplicables. Le corps absorbe les résistances, les peurs, les émotions refoulées. Il devient le théâtre du conflit intérieur. Cette douleur physique, c’est souvent le signe que l’énergie bouge, que le lien travaille, même à distance. Ce n’est pas une maladie, c’est un ajustement énergétique. Et oui, ça peut être intense, épuisant, mais profondément transformateur.
Quel est le rôle de l’énergie tierce dans la séparation des flammes jumelles ?
L’énergie tierce, ce n’est pas forcément une personne. Ça peut être une croyance, une peur, un schéma hérité, un travail, une loyauté invisible. Quelque chose ou quelqu’un qui vient interférer entre les deux. Le runner, souvent, s’accroche à cette énergie tierce pour se protéger. Pour ne pas plonger dans l’intensité du lien. Pour retarder l’éveil. Mais l’énergie tierce, aussi puissante soit-elle, ne détruit pas le lien. Elle le ralentit, le complique, mais ne l’éteint pas. Un jour, elle perd de sa force. Parce que le lien de flammes jumelles est plus fort que tout ce qui tente de l’étouffer.
Alors oui, parfois, on a juste envie d’un conseil clair, d’un mode d’emploi, d’une carte routière. Mais dans le lien de flamme jumelle, le seul vrai guide… c’est l’âme. Elle connaît le but, même quand la tête vacille. Elle avance, pas à pas, même quand tout semble figé. Elle déjoue les blocages énergétiques, même dans le chaos. Et souvent, quand on croit que l’autre nous a oublié, c’est qu’il est justement en train d’apprendre. L’un travaille l’attitude face à l’amour. L’autre explore le cheminement intérieur. Et un jour, peut-être, les deux comprendront que cette histoire n’avait rien à voir avec la fusion extérieure, mais tout avec l’alignement intérieur. Ce n’est pas une fin. C’est une mue. Une manière de se retrouver au niveau du cœur, libéré de l’ego, reconnecté à la vérité intérieure. Et ça, ça vaut toutes les vidéos, tous les silences, tous les détours. Parce qu’au bout du bout, ce parcours de flamme jumelle, c’est une déclaration d’amour… à la vie.
📚 Pour aller plus loin sur ROSELALUNE :
→ Flamme jumelle : les signes de fin de parcours – Comment reconnaître la fin d’un cycle dans ce lien intense ? Quels sont les signes concrets d’un apaisement, d’une libération, d’un réalignement ? Un article clé pour celles et ceux qui sentent que “quelque chose s’est déplacé”.
🕊️ NB : Ce texte explore le parcours des flammes jumelles d’un point de vue spirituel, symbolique et émotionnel. Il ne s’agit ni d’une vérité absolue, ni d’un diagnostic médical ou psychologique. Certains y verront des résonances intimes, d’autres n’y croiront pas du tout. Et c’est parfaitement ok. Chacun avance à sa façon, selon ses croyances, son intuition, son rythme. L’essentiel, au fond, c’est de rester fidèle à ce qui vibre juste pour soi. Les ressentis physiques décrits dans cet article relèvent d’une lecture spirituelle et énergétique du lien de flamme jumelle. En cas de douleurs persistantes, de mal-être profond ou de symptômes inhabituels, il est essentiel de consulter un professionnel de santé qualifié. L’approche énergétique peut compléter un suivi médical, mais ne le remplace jamais.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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