La symboliques et signification des rides de la bouche
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La symboliques et signification des rides de la bouche

PAR DIANE LENCRE

Les rides de la bouche : et si c’était un langage secret ?

Elles arrivent sans prévenir. Un matin, dans le miroir, un sillon léger. Puis un autre. Comme des griffures du temps, sauf qu’on ne sait pas très bien de quel temps il s’agit. Le nôtre ? Celui des ancêtres ? Des émotions qu’on a ravalées ?

Et si ces rides de la bouche étaient bien plus que de simples plis ? Et si elles étaient… des phrases non dites ? Des soupirs capturés ? Des souvenirs inscrits ?

On les appelle souvent “rides d’amertume” ou “plis d’expression”. Mais entre nous, ces noms-là… ils sonnent froids. Comme si on voulait ranger le mystère dans une boîte clinique. Alors qu’il y a de la poésie là-dedans. Du vécu. Une mémoire gravée dans la chair.

Des lignes qui racontent les silences

La bouche. Ce n’est pas rien. C’est l’endroit par où les mots s’échappent. Par où on rit. Par où on crie, aussi. Et quand quelque chose coince — une colère gardée, une tendresse non exprimée — le corps trouve un autre chemin.

Et ce chemin, parfois, c’est une ride.

Autour de la bouche, il y a une symbolique forte : c’est le lieu de la parole, de la vérité, du souffle. Et quand cette zone se creuse, se plisse… on peut y lire des indices. Des histoires à demi-murmurées.

Les sages d’autrefois, ceux qui lisaient le visage comme on lit les lignes de la main, y voyaient des messages du subconscient. Un visage qui parle sans parler.

Le poids des mots qu’on n’a pas dits

Certaines rides descendent des coins de la bouche vers le menton. On les surnomme souvent “rides de la marionnette” — nom étrange, n’est-ce pas ? Comme si on suggérait que l’on était tiré par des ficelles invisibles. Peut-être celles du passé ? D’un rôle qu’on s’est forcé à jouer ?

Symboliquement, ces rides peuvent évoquer un manque de joie exprimée. Comme si les sourires étaient restés enfermés. Ou que les rires avaient été suspendus. Elles racontent une bouche qui a dû se taire trop souvent. Une bouche qui a plié, au lieu de chanter.

Et parfois, elles naissent d’un excès de contrôle. Cette petite tension qu’on garde là, entre les lèvres, quand on veut “tenir bon”. Ne pas craquer. Ne pas pleurer. Rester digne. Mais le corps, lui, n’oublie rien. Et un jour, il écrit tout ça. Juste là, autour de la bouche.

Rides verticales : les secrets du haut de la lèvre

Il y a aussi celles-là. Celles qui se dressent comme des barreaux fins au-dessus des lèvres. Elles sont souvent redoutées. Appelées “code-barres” (quelle horreur). Mais vous sentez l’ironie ? Un code que peu savent lire. Un code sacré, presque.

Ces rides verticales parlent d’intensité. De passion contenue. De désirs tus. Peut-être de baisers qu’on n’a pas osé donner. Peut-être de mots brûlants qu’on a étouffés. Elles ne sont pas là par hasard.

Elles racontent une vie intérieure riche. Une tension entre le feu et la retenue. Comme une poésie qu’on aurait écrite à l’encre invisible.

Lien avec la spiritualité : et si les rides étaient sacrées ?

Chez ROSE LA LUNE, on aime lire les signes. Même les plus discrets. Et dans certaines traditions, les rides sont considérées comme sacrées. Ce sont des marques d’expérience, oui, mais pas seulement. Ce sont aussi des canaux d’énergie.

La bouche étant un centre vibratoire lié au chakra de la gorge — celui de l’expression — il n’est pas surprenant que tout ce qui s’y imprime ait une résonance émotionnelle forte.

Certaines pratiques de lecture du visage, comme le mien shiang en Chine, ou la physiognomonie antique, affirment que les plis autour de la bouche indiquent des chemins de vie. Des nœuds karmiques. Des blessures non digérées.

C’est troublant, mais ça fait réfléchir. Et si on arrêtait de les lisser à tout prix, ces lignes ? Et si on apprenait plutôt à les comprendre ?

Une autre façon de les regarder

Il y a une pression énorme aujourd’hui. Sur le visage. Sur le “jeune”. Sur l’”éclat”. Mais il y a aussi un ras-le-bol, vous ne trouvez pas ? Cette envie de dire : et si je n’étais pas lisse ? Et alors ?

Chaque ride a un sens. C’est comme une cicatrice d’âme qui a choisi de ne pas rester dedans. De sortir. De se montrer.

Imaginez un arbre. Ses rides, ce sont ses cernes. Personne ne songerait à les effacer. C’est beau, un arbre avec ses années visibles. Pourquoi pas un visage ?

Et dans la bouche, que dit la Lune ?

Puisqu’on est sur ROSE LA LUNE, parlons un peu d’elle. La Lune. Elle aussi, elle change. Elle se creuse. Se remplit. Disparaît. Revient. Elle connaît les cycles, les manques, les débordements.

Elle est tout sauf lisse.

Et parfois, les rides de la bouche ressemblent à ça : à une Lune qui a trop donné. Ou trop gardé. Une Lune qui aurait pleuré dans le noir. Une Lune qui aurait trop souri à minuit, seule dans sa cuisine.

La Lune nous apprend une chose précieuse : la beauté est mouvante. Elle ne tient pas dans le figé. Elle se vit, elle se sent, elle se traverse. Comme une ride.

Et si on les célébrait, au lieu de les gommer ?

On peut hydrater. Masser. Chouchouter cette zone avec des huiles sacrées — jojoba, rose musquée, calendula. Non pas pour faire disparaître les rides. Mais pour honorer ce qu’elles disent. Leur dire merci.

Merci d’avoir gardé trace des fous rires. Des silences pleins d’émotion. Des jours où on a dû ravaler nos larmes.

On peut aussi faire un rituel, pourquoi pas. Le soir, face au miroir, poser ses doigts sur ces lignes. Fermer les yeux. Et se demander : qu’est-ce que j’ai tu ? Qu’est-ce que j’ai envie de dire enfin ? Qu’est-ce qui mérite de sortir par ma bouche, aujourd’hui ?

Des rides... ou des constellations ?

Prenez du recul. Regardez votre visage comme une carte du ciel. Ce sillon, là, au coin des lèvres ? Une voie lactée intime. Une comète passée en 1998, peut-être. Un sourire mal retenu sous un lampadaire. Une parole d’amour gardée au chaud.

C’est beau, non ?

Et si on en faisait une tradition ? Chaque fois qu’une ride naît, lui donner un nom. Une étoile. Un souvenir. Une émotion qui a laissé sa trace.

Ce que les autres ne voient pas

La plupart des gens ne voient qu’un pli. Une trace. Une “imperfection”. Mais vous, maintenant, vous savez. Ce n’est pas un défaut. C’est un souvenir qui refuse de s’effacer. Un poème sans rime. Une émotion gravée. Une lumière fossile.

Alors non, ce n’est pas banal, une ride. Surtout pas autour de la bouche.

C’est là que tout commence. Que tout s’envole. Que tout se retient aussi.

Voilà. Un sillon, c’est parfois un cri. Ou un baiser fantôme. C’est toujours une histoire. À nous de l’écouter.

Et vous ? Quelle est la vôtre ?

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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