Léonides: quelle signification spirituelle?

Léonides 2025 : elles reviennent ce dimanche… et elles ne viennent pas seules

Cette nuit, le ciel va danser.

Pas une danse sage. Non. Plutôt un ballet sauvage, fougueux, incandescent.
Les Léonides débarquent. Elles traversent le noir comme des flèches en feu.

Et ce dimanche 16 et lundi 17 novembre 2025, elles vont faire leur show. Un vrai feu d’artifice silencieux, à couper le souffle.

Mais pas du genre qu’on regarde vite fait entre deux stories.
Ici, pas de bruit, pas de foule.
Juste le froid sur la peau, la buée dans l’air, et ces petites lumières qui filent.
Vite. Trop vite.

D’où elles viennent ? D’un souvenir poussiéreux de comète

Ce n’est pas juste une “pluie d’étoiles”.
Ce sont les poussières d’un monstre cosmique : la comète 55P/Tempel-Tuttle.

Un nom qui sonne comme un vieux grimoire oublié.
Elle tourne autour du Soleil, tranquillement, en 33 ans.
Et à chaque passage, elle sème.
Des miettes. Des grains. Des restes incandescents.
Qui, en novembre, s’enflamment dans notre atmosphère.

Et voilà.
Le ciel devient un four.
Les grains brûlent à 71 km par seconde (oui, ça pique).
Et nous, on regarde.
Émerveillés, gelés, hypnotisés.

Ce qu’on verra cette fois ?

Jusqu’à 15 étoiles filantes par heure.
Ce n’est pas une tempête, mais c’est régulier, net, rapide.
Et surtout, elles sont belles.

Vraiment belles.

Certaines explosent.
Des boules de feu – vous savez, ces trucs qui laissent une traînée lumineuse longue, orange, un peu magique.
D'autres rasent l’horizon, longues comme des griffures de lumière.
Et les couleurs ! Parfois blanches, parfois bleutées, parfois… dorées.
Un vrai défilé céleste. Un cabaret spatial.

Observer les Léonides : mode d'emploi

Pas besoin de télescope. Ni d’appli.
Juste quelques règles toutes simples (mais sacrées) :

• Éloignez-vous des villes. Vraiment. La lumière tue la magie.
• Allongez-vous. À même le sol ou sur un transat (la couette n’est pas une honte).
• Laissez votre smartphone dans la poche (ou sous une chaussure).
  Parce que vos yeux doivent s’habituer à l’obscurité.
• Ouvrez. Vos yeux. Votre attention. Vos questions intérieures.

Et surtout, regardez légèrement à côté de la constellation du Lion, d’où elles semblent venir. Pas en plein dedans.
C’est comme pour tout : quand on ne fixe pas trop, on voit mieux.

Une énergie spirituelle brûlante (et un peu piquante)

Il se passe autre chose, sous ce spectacle.
Quelque chose de plus intime.

Les Léonides ne viennent jamais pour rien.
Elles sont liées au signe du Lion : un signe de volonté, de feu intérieur, de rayonnement assumé.

Donc quand elles passent, c’est un rappel cosmique.
Un peu brutal parfois, mais salutaire.

“Et toi ?” semble dire le ciel.
“Est-ce que tu brilles… ou tu fais semblant ?”
“Tu avances ? Ou tu piétines dans tes cendres tièdes ?”

Le message est clair : ose. tranche. rayonne.
C’est le bon moment pour envoyer valser les doutes, les peurs, les faux-semblants.

Tiens, ça me fait penser à ces grands coups de balai qu’on fait juste avant un invité important.
On range, on trie, on jette.
Eh bien là, pareil. Mais dans la tête. Ou dans le cœur.

Et si on ne voit rien ce soir ?

Pas grave.
Ce n’est pas une question de quantité. Ni de photo réussie.
C’est une question de présence.

Être là, sous les étoiles, même sans une seule traînée visible, ça compte.
C’est comme tendre l’oreille pour un silence.
Ou guetter un mot dans un rêve.

Parfois, ce qui ne se voit pas… pèse plus.

Et la suite ? Une tempête en 2033

Oui, notez la date.

En 2033, on attend un truc de dingue : jusqu’à 400 météores par heure. Une tempête céleste, comme en 1999 ou 2002.
Là, ce ne sera plus un ballet. Ce sera une rave cosmique.

Mais en attendant, ce dimanche, ce lundi… c’est l’échauffement.
Un moment suspendu.
Un rendez-vous doux, fragile, magique.

À ne pas rater.

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