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Les 8 phases de la Lune : sens caché, pouvoir et influence
PAR DIANE LENCRE
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La Lune. Elle change tous les soirs, comme une humeur dans un vieux roman. Tantôt pleine de lumière, tantôt fuyante comme une promesse. Mais ce n’est pas juste un décor romantique. C’est un métronome cosmique, un battement de cœur céleste. Et derrière ses phases ? Des symboles. Des courants invisibles. Des portes qui s’ouvrent.
Nouvelle Lune : le silence avant le rêve
C’est noir. Presque vide. On ne voit rien. Et pourtant… tout commence ici. La Nouvelle Lune, c’est le néant fertile. L’instant du vœu, de l’élan secret. On plante des graines, sans savoir encore si elles germeront. C’est l’équivalent d’une page blanche qui attend d’être griffonnée.
À ce moment-là, on a l’impression que tout ralentit. Comme si l’univers retenait son souffle. Certains ressentent une fatigue étrange. D’autres, une clarté rare. C’est là que les idées floues deviennent projets. Doucement. Sans bruit.
Lune croissante : l’élan dans les veines
Ça y est, une lumière fine réapparaît. Un cil d’argent dans le ciel. La Lune croissante, c’est l’envie qui monte. On avance, on teste, on ajuste. Pas encore de certitudes, mais déjà du mouvement.
Dans cette phase, beaucoup se sentent plus énergiques. On a envie d’organiser, de faire, de recommencer. Comme un corps qui se réveille après une longue sieste. L’intuition prend plus de place. Les décisions se précisent.
Premier quartier : l’heure des choix
Un demi-cercle net, tranché. La moitié visible, l’autre cachée. C’est le moment où les tensions se pointent. Des obstacles. Des remises en question. On est au milieu du gué.
C’est une phase qui oblige. Qui demande : tu continues ou tu abandonnes ? C’est rude, parfois. Mais puissant. Beaucoup prennent ici des décisions cruciales. C’est comme si la Lune disait : “OK, montre-moi ce que tu veux vraiment.”
Lune gibbeuse croissante : affûter les contours
Presque pleine, pas encore tout à fait. Cette Lune bombée pousse à peaufiner. À polir les angles. À ajuster les détails. On affine ses rêves, on fignole l’intention.
Il y a une tension douce, comme une impatience. Les efforts passés commencent à montrer des résultats. Mais ce n’est pas le moment de lâcher. Au contraire. On ajuste le tir. On se prépare à briller.
Pleine Lune : le grand théâtre des émotions
Bam. Plein phare. La Pleine Lune, c’est l’apogée. La lumière éclaire tout. Y compris ce qu’on aurait préféré laisser dans l’ombre. C’est intense. Parfois trop.
Les émotions montent en flèche. Les nuits se chargent. Beaucoup dorment mal. D’autres se sentent électrisés. C’est un moment de révélation. On récolte. On comprend. Ou on explose. Ça dépend des jours.
Les anciens faisaient des rituels. Les sorcières dansaient pieds nus. Et aujourd’hui encore, on sent que quelque chose vibre plus fort.
Lune gibbeuse décroissante : la digestion
Après l’orgie de lumière, on redescend doucement. La gibbeuse décroissante, c’est le temps du recul. Du tri. On regarde ce qu’on garde, ce qu’on jette. C’est une période parfaite pour observer sans juger.
Moins d’action. Plus de réflexion. C’est ici qu’on apprend, vraiment. Qu’on fait le lien entre ce qu’on a voulu… et ce qu’on a reçu. Une phase pour les introspectifs, les âmes sensibles.
Dernier quartier : le coup de balai
Clac. Demi-Lune inversée. Ça tranche encore, mais différemment. Le dernier quartier, c’est le nettoyage. On ferme des portes. On prépare le terrain pour la suite. Il y a parfois une forme de tristesse, d’acceptation.
Mais aussi un apaisement. Comme après une conversation difficile. Ou un déménagement qu’on repoussait. On comprend pourquoi il fallait lâcher. C’est ça, le pouvoir de cette phase : ouvrir en fermant.
Lune décroissante : le retour vers l’ombre
Et là, on ralentit encore. On se pose. On écoute. La Lune décroissante nous invite au calme. Au retrait. Ce n’est pas une fin, c’est un retour. À soi, à l’essentiel.
Beaucoup ressentent une baisse d’énergie. C’est normal. C’est même salutaire. C’est le moment d’éteindre les écrans, d’annuler un rendez-vous. Juste pour se retrouver. Se recentrer.
On pourrait croire que tout s’éteint. Mais en vrai… tout se prépare.
Chaque phase lunaire est un souffle. Un pas dans la danse cosmique. On ne les vit pas tous de la même façon. Mais elles influencent, c’est indéniable. Parfois discrètement, parfois comme une gifle cosmique. Alors la prochaine fois que vous lèverez les yeux… regardez-la vraiment. Elle vous parle. En silence, mais avec insistance.
Et si vous rêvez de la Lune ? C’est rarement un hasard. Ces rêves-là ont un goût d’autre monde. Comme une lettre scellée qu’il faudrait décoder. Certains y voient des messages. D’autres, des appels. Dans le fond, rêver de la Lune, c’est comme recevoir une confidence nocturne. Un écho venu d’ailleurs.
D’ailleurs, dans bien des traditions, la sorcellerie se nourrit de ces phases. Pas les clichés de films. La vraie, la douce, celle qui honore les cycles. Les sorcières d’hier, et celles d’aujourd’hui, le savent bien : la Lune n’est pas juste un caillou céleste. C’est une alliée. Une guide. Une complice.
Alors observez-la. Rêvez d’elle. Parlez-lui, même tout bas. Elle répond. Toujours.
À propos de l'auteur
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, est passionnée par le bien-être et guidée par son lien spirituel avec les cycles de la lune. À travers ses articles, elle partage des mots de douceur, d'inspiration, et de bienveillance, pour accompagner chacun vers une vie plus apaisée.
Contactez Diane à : diane@roselalune.com