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Nostradamus 2026: quelles prédictions?
PAR DIANE LENCRE
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Nostradamus… ce nom qui revient encore et encore, surtout quand on parle de prédictions pour l’année à venir. Vous avez sûrement déjà vu ces gros titres : "Nostradamus a prédit ceci pour 2026 !". Mais qui était vraiment cet homme, et pourquoi continue-t-on à lui prêter des visions, alors que ses textes sont si... vagues, disons-le ? Prenons un moment pour démystifier tout ça.

Nostradamus, un homme du passé, un mystère du présent
D’abord, revenons à l’essentiel. Nostradamus, c’était Michel de Nostredame, un médecin et astrologue français du XVIe siècle. À l’époque, il s’amusait à écrire des versets, qu’on appelle les "Centuries". Dedans, il parlait d’événements futurs, mais d’une manière tellement énigmatique qu’on pourrait y voir tout et n’importe quoi. Un peu comme ces poèmes où chacun comprend ce qu’il veut. Vous voyez le genre ?
Pourquoi chaque année, on ressort ses prédictions ?
Alors, pourquoi chaque année, les gens lui prêtent des prédictions ? C’est un peu comme un rituel, non ? Il y a quelque chose de fascinant à essayer de voir si quelqu’un, il y a des siècles, a pu deviner ce qui nous arrive aujourd’hui. C’est un peu comme chercher des indices dans le brouillard. On aime se dire qu’il y a peut-être un sens caché à tout ça. Vous avez sûrement déjà ressenti ça, cette curiosité un peu magique quand il s’agit du futur.
Des textes vagues, mais captivants
Le truc avec les textes de Nostradamus, c’est qu’ils sont suffisamment flous pour que chacun y trouve ce qu’il veut. Vous prenez un de ses quatrains, et hop, avec un peu d’imagination, vous pouvez le faire correspondre à un événement. C’est un peu comme quand on lit son horoscope. On sait que ce n’est pas précis, mais quand on veut, on trouve toujours un détail qui nous parle. Vous avez déjà ressenti ça aussi ?
Quelles étaient les prédictions attribuées à Nostradamus pour la France pour 2024 et 2025 ?
2024, l’année du pape et des secousses ?
Certains y voient déjà des clins d’œil un peu trop bien placés. Dans ses quatrains, Nostradamus parle de la mort d’un “vieux pontife”. Ça tombe bien (ou mal) : le pape François a dépassé les 85 ans, et la rumeur de sa démission flotte depuis un moment. Serait-ce lui ? Ou un autre ? Difficile à dire. Nostradamus ne laisse pas d’adresse.
Juste après, un successeur est évoqué. Plus jeune ? Plus dur ? Un “romain d’un bon âge”. On l’imagine presque sur fond de tonnerre, comme dans une série HBO. Certains commentateurs s’enflamment : une Église qui bascule, un basculement spirituel mondial, des querelles de dogme, bref… du remue-ménage.
Ajoutez à ça les fameuses lignes sur les tensions entre “l’aigle et le dragon” – interprétées par certains comme les États-Unis face à la Chine – et on obtient un cocktail bien corsé : diplomatie explosive, sabres qui grincent, Taïwan en arrière-plan.
Et comme Nostradamus aimait bien saupoudrer le tout de catastrophes naturelles, on trouve aussi des vers sur la terre “en feu” et “l’eau montant dans les champs”. Là, on pense tout de suite aux inondations, au climat qui déborde, aux récoltes qui flanchent. Poétique, oui. Apaisant ? Pas vraiment.
2025, ambiance crépusculaire ou renaissance en douce ?
Les quatrains pour 2025 sont moins précis, mais plus sombres. On y lit des mots comme “cruelle famine”, “marché désert” ou encore “maladie sans remède”. Certains y voient une crise économique planétaire, avec les étagères vides et les nerfs à vif.
Il est aussi question de “troubles entre frères”, d’alliances brisées, de conflits entre peuples aux croyances opposées. Et là, les exégètes du dimanche s’en donnent à cœur joie : ça parle de l’Europe, de l’Otan, de la Turquie, de la France. On sort les cartes géopolitiques, les chroniques d’infos, et ça cogite sec. Mais rien n’est jamais affirmé. C’est le style Nostradamus : flou artistique et choc symbolique.
Mais – et c’est là que ça devient intéressant – d’autres lectures parlent de technologies qui sauvent, de renouveaux de conscience, d’un “nouvel air” porté par la jeunesse, d’une “vision née dans l’ombre”. Oui, on peut aussi y voir un changement positif. Discret. Lent. Mais pas inexistant.
Et pour la France, alors ?
La France est-elle visée nommément ? Pas vraiment. Mais des termes comme “la Gaule”, “le coq” ou encore “le pays de l’ouest des Alpes” laissent peu de place au doute. Elle est dans le tableau. Parfois au cœur, parfois à la marge.
Certains quatrains parlent d’un peuple qui “gronde”, d’un pays “entre deux feux”, d’un “roi sans couronne” que certains rapprochent d’un président impopulaire ou d’un pouvoir affaibli. Et là, les années électorales, les tensions sociales, les réformes sous haute tension… ça parle, forcément.
Mais Nostradamus n’était pas un éditorialiste. Il n’annonçait pas les grèves de la SNCF. Il semait des graines d’ambiguïté. À chacun de les arroser ou non.
Nostradamus : un miroir de nos peurs
Ce qui est intéressant avec Nostradamus, c’est qu’il semble toujours prédire ce qui nous inquiète le plus. Crises économiques, guerres, catastrophes… Ses textes reflètent un peu nos peurs du moment. Il suffit de lire entre les lignes, d’adapter ses mots à notre époque, et voilà, on a une prophétie. C’est presque un jeu, non ? Vous avez déjà remarqué ça, comment chaque époque trouve dans ses vers ce qui lui fait peur ?
Des prédictions ou juste des mots bien choisis ?
Quand on lit Nostradamus, c’est comme déchiffrer un vieux code. Rien n’est clair, tout est ouvert à l’interprétation. Ses quatrains sont tellement vagues qu’on peut les relier à presque n’importe quel événement historique ou futur. C’est un peu comme si chacun pouvait y voir ce qu’il veut, un peu comme un miroir. Vous savez, ces moments où on voit ce qu’on a envie de voir ?
Pourquoi continue-t-on à y croire ?
Alors, pourquoi chaque année, on ressort ses prédictions ? Peut-être parce que, malgré tout, on aime bien l’idée qu’il existe des mystères plus grands que nous. C’est un peu comme croire aux signes, aux coïncidences. On sait que ce n’est pas rationnel, mais ça fait partie de notre nature. Vous n’avez jamais eu cette petite envie de croire à quelque chose de plus, juste pour le plaisir ?
Nostradamus, un phénomène culturel
Aujourd’hui, Nostradamus est presque devenu un phénomène culturel. Ses prédictions sont un peu comme un rendez-vous annuel. On aime s’imaginer qu’il avait vu juste, même si au fond, on sait bien que c’est plus de l’interprétation qu’autre chose. C’est un peu comme une tradition, non ? Un peu comme lire un vieux livre chaque année, en essayant de trouver des échos à ce qu’on vit maintenant.
Paix, guerre,...faut-il vraiment prendre ça au sérieux ?
La question que tout le monde se pose : doit-on vraiment croire à ses prédictions ? Franchement, c’est un choix personnel. Certains les prennent comme un jeu, d’autres y voient une sorte de mystère fascinant. Ce qui est certain, c’est que ses textes, avec toute leur ambiguïté, nous permettent de jouer avec l’idée du futur, de spéculer, de rêver même. Vous avez déjà ressenti ça, ce besoin de donner un sens aux choses, même quand tout est flou ?
FAQ
Nostradamus, c’était qui, au juste ?
Nostradamus, ou Michel de Nostredame, était un médecin et astrologue français du XVIe siècle. Il est célèbre pour ses "Centuries", des versets poétiques qui sont censés prédire l’avenir, mais de façon très vague.
Pourquoi ses prédictions sont-elles toujours d’actualité ?
Parce que ses textes sont tellement ouverts à l’interprétation qu’on peut y voir un peu ce qu’on veut. Chaque époque y trouve des correspondances avec ses propres événements.
Pourquoi chaque année on ressort les prédictions de Nostradamus ?
C’est devenu une sorte de tradition. On aime bien chercher des liens entre ses textes et les événements actuels. Cela nourrit notre fascination pour l’avenir et les mystères du monde.
Faut-il croire aux prédictions de Nostradamus ?
Chacun a son avis là-dessus. Pour certains, c’est un jeu amusant. Pour d’autres, c’est une vraie source d’inspiration. Ce qui est certain, c’est que ses textes continuent de captiver, même après des siècles.
Nostradamus a-t-il vraiment prédit des événements historiques ?
C’est difficile à dire. Beaucoup de ses "prédictions" ont été interprétées après coup, en ajustant ses vers à des événements passés. C’est plus de l’interprétation que de la prophétie.
Conclusion : Nostradamus continue de fasciner, même des siècles après sa mort. Ses textes, pourtant si vagues, nous offrent un terrain de jeu pour l’imagination. Chaque année, on lui attribue des prédictions parce que, finalement, on aime croire qu’il y a un mystère dans tout ça. Et même si ce n’est qu’un jeu d’interprétation, c’est toujours fascinant d’essayer de deviner l’avenir à travers ses mots énigmatiques. Vous ne trouvez pas ?
Découvrez aussi les prédictions qui lui sont attribuées pour 2024 et 2025.
Athos Salomé est-il vraiment l’héritier mystique de Baba Vanga ?
Il s’en réclame, oui. Et certains médias l’ont même surnommé le "Nostradamus vivant". Mais de là à parler d’héritage mystique direct… c’est une autre affaire. Baba Vanga vivait entre visions et silence, Athos lui, multiplie les annonces publiques. Portails, mondes parallèles, fins de cycle : son univers flirte avec la science-fiction, là où Baba Vanga évoquait des images brutes, presque rurales. Est-ce qu’il touche juste parfois ? Peut-être. Mais ce n’est pas une succession. Plutôt une réinvention, à sa manière. Et dans le fond, chacun cherche sa vérité, que ce soit à travers elle, lui… ou ses propres rêves.
Baba Vanga a-t-elle prédit quelque chose sur le pape en 2025 ?
Non. Aucun quatrain, aucune vision clairement attribuée à Baba Vanga ne mentionne un pape, encore moins en 2025. Ce qui circule à ce sujet vient surtout de réinterprétations modernes, souvent tirées par les cheveux. Quand les temps sont troublés, les gens cherchent des symboles forts. Alors on greffe facilement des figures d’autorité spirituelle sur des prédictions vagues. Mais ici, soyons honnêtes : aucun lien concret entre la prophétesse bulgare et l’Église de 2025. Ce que Baba voyait ? C’était souvent flou, intense, mais jamais daté avec précision.
La fin du monde en 2025 fait-elle partie des prédictions de Baba Vanga ?
Non, pas vraiment. Elle a souvent évoqué des effondrements, des crises, des bouleversements planétaires… mais jamais de “fin du monde” datée noir sur blanc. Ce que certains appellent “fin”, elle l’évoquait parfois comme une mutation, un passage difficile, une secousse nécessaire. 2025 revient souvent dans les spéculations modernes, mais ce n’est pas elle qui a soufflé cette année-là. C’est nous. C’est l’époque. Elle tremble, elle craque, et on cherche une date pour accrocher nos angoisses. Alors on projette. Mais Baba Vanga ? Elle ne parlait jamais d’apocalypse. Plutôt de tempêtes, suivies — parfois — de renouveau.
Pourquoi les prophéties de Baba Vanga fascinent-elles encore aujourd’hui ?
Parce qu’on veut comprendre ce qui nous dépasse. Parce qu’elle voyait, disait-on, ce que les autres ne voyaient pas. Elle parlait peu, les mots tombaient comme des pierres dans l’eau. Troublants, opaques, parfois effrayants. Ce mystère-là, il colle à la peau. Et puis, soyons honnêtes : dans un monde qui va trop vite, où tout est bruit, ses phrases lentes, presque tordues, nous obligent à nous arrêter. À deviner. À ressentir. On aime aussi croire qu’il existe, quelque part, des personnes capables de lire entre les lignes du temps. Même si, au fond, la prophétie dit autant sur nous que sur le futur.
Peut-on encore croire aux visions futures d’une voyante du passé ?
Bonne question. Et la réponse n’est pas tranchée. D’un côté, les visions de Baba Vanga appartiennent à une époque, à un contexte, à un monde disparu. D’un autre, certaines résonnent étrangement avec notre actualité. Est-ce de l’intuition ? De la projection ? Du hasard bien ficelé ? Peu importe, en vérité. Ce qui compte, c’est ce que ces visions réveillent en nous. Parfois, elles ouvrent une porte. D’autres fois, elles projettent nos peurs. On ne lit pas Baba Vanga pour savoir. On la lit pour sentir. Pour écouter le silence entre les lignes. Et peut-être y trouver, au détour d’un mot, un petit morceau de soi.
NB pour garder la tête froide (et le cœur éveillé)
Les prophéties, ça ne dit pas le futur. Ça dit notre rapport au futur. Nostradamus n’était ni Dieu, ni devin certifié ISO 9001. C’était un homme. Inspiré ? Probablement. Flou ? Sûrement. Poétique ? Toujours.
Le but ici, ce n’est pas d’instiller la peur, ni de chercher des vérités dans des textes du XVIe siècle comme on cherche des spoilers dans un vieux livre. C’est d’ouvrir une porte. De réfléchir à comment on regarde le monde, le changement, le chaos, l’espoir aussi.
La spiritualité, dans tout ça, n’est pas là pour tout expliquer. Mais pour poser les bonnes questions. Et si vous en ressortez avec plus d’intuition que de certitudes, alors l’article a fait son travail.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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