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Nouvelle Lune du 2 octobre 2024 : trois signes remués sous l’éclipse
PAR DIANE LENCRE
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Ce jour-là, le ciel s’était fait plus dense. Une de ces nuits sans bord, où la lumière disparaît comme avalée par un grand drap noir. C’était la Nouvelle Lune du 2 octobre 2024, une éclipse solaire annulaire qui avait glissé sur la toile du cosmos comme une plume noire sur une page blanche. Et elle n’avait pas fait que passer. Elle avait secoué. Remué. Touché au cœur trois signes astrologiques bien précis.
Pas de drame grandiloquent, non. Mais un frisson. Un déplacement intérieur. Une sorte de coup de balai cosmique dans les coins qu’on ne regarde jamais. Ceux qui sentent un peu le renfermé. Ou le trop-vécu.
Une éclipse dans le signe de la Balance
Elle avait eu lieu à 13h49, heure de Paris, dans le signe tout en esthétisme et équilibre : la Balance. Mais ce jour-là, la Balance avait perdu la main sur ses plateaux. Ce n’était plus elle qui jaugeait, qui arrangeait, qui lissait les tensions. Ce jour-là, c’était le ciel qui tranchait. Avec une précision de chirurgien. L’éclipse était venue cacher le Soleil. Autrement dit, masquer l’ego, l’image, le vernis.
Et donc faire sortir tout le reste.
Les non-dits. Les doutes polis. Les choix jamais vraiment assumés.
Alors oui, tout le monde avait été un peu égratigné. Mais trois signes en particulier avaient senti la terre bouger sous leurs pieds.
Bélier : l’éclipse du cœur
Pour les Bélier, cette Nouvelle Lune avait été une sorte de miroir tendu. Brut. Pas celui qui flatte. Celui qui montre. Qui aligne. Et qui dérange. L’éclipse se plaçait pile en face de leur signe. Autant dire un projecteur braqué sur les failles.
Les relations ? Secouées. Certains avaient vu des disputes éclater comme des orages de fin d’été. D’autres avaient rompu net, comme on claque une porte en quittant un rêve qui tournait en rond.
Mais ce n’était pas une punition. C’était un tri. Un grand nettoyage des cœurs, version Bélier : rapide, tranchant, sans détour.
Beaucoup avaient dû se poser LA question qui pique : “Est-ce que je fais ça pour moi… ou pour l’autre ?”. Et souvent, la réponse avait eu un goût amer. Ce n’était pas de l’égoïsme. C’était un appel. Une envie de respirer enfin à pleins poumons.
Il y avait eu des départs, des révélations, mais aussi des réconciliations surprenantes. Car sous l’ombre de cette Lune, les Bélier avaient été poussés à choisir. Et choisir, c’est parfois le début d’un vrai amour. Le vrai. Pas celui qui fait joli sur Instagram.
Balance : dépouillement maison
Ce fut leur terrain, leur territoire, leur Lune. Et pourtant, les Balance n’avaient rien contrôlé. Rien. L’éclipse leur avait glissé entre les doigts comme du sable mouillé.
Le plus fou ? C’est qu’en apparence, tout allait bien. Mais à l’intérieur, c’était une autre histoire. Des choix cruciaux étaient apparus sans prévenir. Comme ces vieux amis qu’on n’a jamais vraiment osé affronter. Pour certains, c’était un job. Pour d’autres, un amour en train de s’effilocher. Et pour beaucoup, cette sensation étrange d’avoir vécu en pilotage automatique.
L’éclipse avait creusé. Elle avait montré ce qui était creux, justement. Ce qui sonnait faux. Ce qu’on faisait pour faire plaisir, pour maintenir la paix, pour ne surtout pas déranger.
Mais le ciel, ce 2 octobre, n’en avait rien eu à faire du politiquement correct.
Il avait dit : “Maintenant, tu fais pour toi”.
Et ce n’était pas un conseil. C’était une nécessité. Un sursaut vital.
Les Balance avaient dû dire non. Pour une fois. Et ça avait été libérateur. Comme jeter un vieux manteau trop serré.
La beauté, ce mois-là, n’était plus dans l’apparence. Elle était dans le vrai. Même s’il faisait un peu peur.
Capricorne : tremblement d’ambition
Ah, les Capricornes. Ils avaient tout bien fait. Les projets, les prévisions, les plans à cinq ans. Ils pensaient tenir la barre. Et puis… le ciel avait basculé.
L’éclipse formait un carré tendu avec leur signe. Un angle qui gratte, qui frotte, qui empêche de dormir tranquille. Et pour eux, ce frottement avait été professionnel. Identitaire. Presque existentiel.
Des doutes avaient surgi sur ce qu’ils faisaient, sur ce qu’ils construisaient. Certains avaient été rattrapés par une évidence : “Je suis fatigué de grimper sans savoir pourquoi.”
C’était comme si l’éclipse avait décollé les étiquettes. Et qu’en dessous, il n’y avait plus de titre, plus de statut, plus de CV.
Juste une question suspendue : “Qu’est-ce que je veux vraiment ?”
Et ça, ça avait tout changé.
Certains avaient changé de cap. D’autres avaient fait une pause, pour la première fois depuis des années. Et d’autres encore avaient décidé de se battre, oui, mais plus pour le regard des autres.
Ce fut dur. Vraiment. Mais libérateur. Comme ces rêves où on tombe… et où on atterrit enfin.
Une ambiance collective étrange
Dans les jours autour du 2 octobre, il y avait eu comme un flottement. Un truc dans l’air. Des gens qui pleuraient sans trop savoir pourquoi. Des décisions prises à l’instinct. Des silences plus lourds que d’habitude.
L’éclipse avait été annulaire. On voyait un anneau de feu autour de l’ombre. Une image parfaite : ce qu’on croyait solide brûlait doucement, sans éclat, mais sans retour possible.
Beaucoup avaient ressenti un besoin de ralentir. De s’écouter. D’aller marcher seuls sans téléphone. De se reconnecter à ce qui vibre sans bruit.
Et c’était pas de la magie new age. C’était une nécessité physique. Presque animale. L’appel d’un silence qu’on oublie trop souvent.
Des graines semées pour six mois
Ce que cette Nouvelle Lune avait ouvert n’était pas un simple chapitre. C’était une porte temporelle. Un cycle qui allait s’étirer jusqu’en avril 2025, avec l’éclipse lunaire du 14 mars comme point de bascule.
Les intentions posées autour du 2 octobre, même à demi-mot, même sans bougie ni rituel, allaient se développer. Grandir en secret. Comme ces plantes qui percent la terre quand on ne les regarde pas.
On ne l’avait peut-être pas vu tout de suite, mais cette éclipse avait été un point de non-retour.
Pas de retour vers les vieux schémas.
Pas de retour vers les compromis qui blessent.
Pas de retour vers les versions usées de soi-même.
Et pour les autres signes ?
Bien sûr, tout le monde avait été touché, d’une façon ou d’une autre.
Les Cancer avaient vu revenir d’anciens souvenirs, presque physiques, comme une chanson oubliée.
Les Gémeaux avaient changé de discours. Brusquement. Moins de “je plais à tout le monde”, plus de “je me choisis”.
Les Poissons avaient capté les émotions collectives comme une éponge cosmique. Certains avaient eu du mal à dormir. D’autres avaient fait des rêves étranges, presque prophétiques.
Mais pour les Bélier, les Balance et les Capricornes, l’éclipse avait marqué un tournant. Comme un fil invisible qui se rompt. Et tout s’aligne autrement.
Ce que cette Lune a laissé derrière elle
On ne l’a pas forcément vu sur les visages. Mais elle a laissé des traces. Des décisions prises en silence. Des départs discrets. Des retours intérieurs.
On croit souvent qu’une éclipse, c’est un événement cosmique lointain. Mais cette fois, elle s’était glissée dans les détails. Dans les micro-gestes. Dans les regards un peu plus lucides. Dans les soupirs qu’on pousse en se couchant.
Elle avait retiré une couche.
Pas pour punir.
Pour alléger.
Et parfois, c’est ça le vrai pouvoir de la Lune : ne pas éclairer… mais révéler. Ce qui dormait sous la lumière trop crue du quotidien
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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