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Les plus beaux Poèmes sur la Lune
PAR DIANE LENCRE
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Êtes-vous prêt à plonger dans la magie et le mystère des poèmes sur la Lune ? Ce majestueux astre a inspiré des générations de poètes à capturer sa beauté éthérée et son aura mystique dans des vers enchâssés. Découvrez les plus beaux poèmes qui révèlent la fascination intemporelle pour la Lune, et laissez-vous envoûter par la poésie qui illumine nos nuits étoilées.
5 poèmes célèbres sur la beauté de la Lune
1. "Clair de lune" de Victor Hugo (1802-1885) / Les Orientales
La lune était sereine et jouait sur les flots. -
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.
De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?
Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?
Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? -
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.
Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine... -
La lune était sereine et jouait sur les flots.
2. "La Lune Blanche" de Paul Verlaine
Ce poème exprime la solitude et le désir, capturant l'image d'une lune blanche dans le ciel nocturne.
La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée…
Ô bien-aimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure…
Rêvons, c’est l’heure.
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise…
C’est l’heure exquise.
Paul Verlaine, La Bonne Chanson
3. "Tristesse d'été" de Stéphane Mallarmé
Mallarmé évoque une atmosphère de tristesse et de rêverie, avec la lune comme élément central.
Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie,
Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.
De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie
T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux
» Nous ne serons jamais une seule momie
Sous l’antique désert et les palmiers heureux ! »
Mais la chevelure est une rivière tiède,
Où noyer sans frissons l’âme qui nous obsède
Et trouver ce Néant que tu ne connais pas.
Je goûterai le fard pleuré par tes paupières,
Pour voir s’il sait donner au coeur que tu frappas
L’insensibilité de l’azur et des pierres.
4. "La Lune sur le clocher" d'Alfred de Musset
Dans ce poème, Musset décrit la lune illuminant un clocher, créant une atmosphère paisible et contemplative.
C'était dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune Comme un point sur ˘ un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil
Dans l'ombre Ta face et ton profil ?...
N'es-tu rien qu'une boule ?
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule Sans pattes et sans bras ?
Est-ce un ver qui te ronge,
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?
Qui t'avait éborgnée
L'autre nuit ?
T'étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?
Je viens voir à la brune
Sous le clocher jauni
La lune Comme un point sur un i.
5. "Soleils couchants" de Victor Hugo
(Les Feuilles d'automne)
Bien que centré sur le coucher de soleil, ce poème inclut également la lune, ajoutant à l'atmosphère de paix et de réflexion.
J’aime les soirs sereins et beaux, j’aime les soirs,
Soit qu’ils dorent le front des antiques manoirs
Ensevelis dans les feuillages ;
Soit que la brume au loin s’allonge en bancs de feu ;
Soit que mille rayons brisent dans un ciel bleu
A des archipels de nuages.
Oh ! regardez le ciel ! cent nuages mouvants,
Amoncelés là-haut sous le souffle des vents,
Groupent leurs formes inconnues ;
Sous leurs flots par moments flamboie un pâle éclair.
Comme si tout à coup quelque géant de l’air
Tirait son glaive dans les nues.
Le soleil, à travers leurs ombres, brille encor ;
Tantôt fait, à l’égal des larges dômes d’or,
Luire le toit d’une chaumière ;
Ou dispute aux brouillards les vagues horizons ;
Ou découpe, en tombant sur les sombres gazons,
Comme de grands lacs de lumière.
Puis voilà qu’on croit voir, dans le ciel balayé,
Pendre un grand crocodile au dos large et rayé,
Aux trois rangs de dents acérées ;
Sous son ventre plombé glisse un rayon du soir ;
Cent nuages ardents luisent sous son flanc noir
Comme des écailles dorées.
Puis se dresse un palais. Puis l’air tremble, et tout fuit.
L’édifice effrayant des nuages détruit
S’écroule en ruines pressées ;
Il jonche au loin le ciel, et ses cônes vermeils
Pendent, la pointe en bas, sur nos têtes, pareils
A des montagnes renversées.
Ces nuages de plomb, d’or, de cuivre, de fer,
Où l’ouragan, la trombe, et la foudre, et l’enfer
Dorment avec de sourds murmures,
C’est Dieu qui les suspend en foule aux cieux profonds,
Comme un guerrier qui pend aux poutres des plafonds
Ses retentissantes armures.
Tout s’en va ! Le soleil, d’en haut précipité,
Comme un globe d’airain qui, rouge, est rejeté
Dans les fournaises remuées,
En tombant sur leurs flots que son choc désunit
Fait en flocons de feu jaillir jusqu’au zénith
L’ardente écume des nuées.
Oh ! contemplez le ciel ! et dès qu’a fui le jour,
En tout temps, en tout lieu, d’un ineffable amour,
Regardez à travers ses voiles ;
Un mystère est au fond de leur grave beauté,
L’hiver, quand ils sont noirs comme un linceul, l’été,
Quand la nuit les brode d’étoiles.
Tristesses de la lune de Charles Baudelaire
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
5 poèmes célèbres sur le soleil
-
"Le Soleil" de Charles Baudelaire (Les Fleurs du mal)
Ce poème, extrait de son célèbre recueil "Les Fleurs du mal", célèbre le soleil comme une force puissante et bienveillante, apportant vie et énergie dans les rues de Paris. -
"Soleils couchants" de Victor Hugo (Les Feuilles d'automne)
Un poème mélancolique qui parle des couchers de soleil, symbolisant le passage du temps et la fin de jours heureux. Hugo y mélange des sentiments de tristesse et de beauté. -
"Éloge du soleil" de Guillaume Apollinaire
Dans ce poème, Apollinaire rend hommage au soleil en tant que source de lumière et d'inspiration, évoquant son influence sur la nature et sur l'homme. -
"Hymne au Soleil" de Paul Claudel
Ce poème célèbre le soleil comme un symbole de force divine et créatrice. Claudel y exprime un sentiment d'émerveillement et de respect devant cette puissance naturelle. -
"Le soleil" de Arthur Rimbaud (Les Illuminations)
Rimbaud, dans ce poème, parle du soleil comme d'une force révélatrice et transformatrice, capable d'illuminer et de changer le monde qui l'entoure.
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-
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"Le soleil" de Arthur Rimbaud (Les Illuminations)
Rimbaud, dans ce poème, parle du soleil comme d'une force révélatrice et transformatrice, capable d'illuminer et de changer le monde qui l'entoure.
3 poèmes célèbres sur la nuit
-
"Sommeil, paisible fils de la Nuit solitaire" de Philippe Desportes
Ce poème aborde le thème de l'insomnie et exprime un désir ardent pour le sommeil et le repos, illustrant la nuit comme un moment de tranquillité et de répit. -
"Déjà la nuit en son parc amassait" de Joachim du Bellay
Dans ce poème, la nuit est décrite comme un moment de rassemblement mystique, avec une évocation poétique des étoiles et de l'obscurité. -
"Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne" de Charles Baudelaire
Baudelaire utilise la nuit comme une métaphore pour exprimer l'amour et l'admiration, soulignant la beauté et l'immensité de la voûte nocturne.
3 citations sur les étoiles
-
"Dans chaque étoile scintille un rêve, un murmure lointain de l'univers éternel."
-
"Les étoiles sont des vers lumineux écrits dans le ciel, racontant les histoires secrètes de la nuit."
-
"Sous le voile des étoiles, chaque scintillement est un souffle de beauté, une étincelle d'éternité."