Pourquoi la Fête des Mères le 26 mai 2024?

 

Une date qui bouge, un amour qui reste

Chaque année, même galère :
“Mais c’est quand, déjà, la Fête des Mères ?”
Et cette année, bim : dimanche 26 mai 2024.

Alors oui, certains pensent que c’est toujours le dernier dimanche de mai. D’autres jurent que c’est le premier de juin. On s’y perd, non ? On va remettre un peu d’ordre dans ce flou calendrier. Promis, sans faire une leçon d’histoire barbante. On est là pour comprendre avec le cœur, pas pour réciter une encyclopédie.

Une fête, plusieurs traditions

Déjà, petite mise au clair : la Fête des Mères ne tombe pas à la même date partout.
Aux États-Unis ? Deuxième dimanche de mai.
En Espagne ? Premier dimanche de mai.
Au Royaume-Uni ? En mars. (Oui, mars !)

Et en France, alors ?
C’est un peu plus… acrobate.

Pourquoi pas une date fixe, comme Noël ?

Parce que ce n’est pas une fête religieuse. Ni un jour férié. C’est une fête civile.
Et en France, on a fait un petit mix entre tradition, émotion… et calendrier scolaire.

Officiellement, depuis 1950, la loi française fixe la Fête des Mères au dernier dimanche de mai, sauf si ce jour tombe en même temps que la Pentecôte. Là, on décale d’une semaine. Voilà. C’est aussi simple – et tordu – que ça.

Et en 2024, ça tombe comment ?

Regardons le calendrier :

• La Pentecôte ? Le dimanche 19 mai.

• Résultat : on évite le chevauchement.

• Donc, la Fête des Mères 2024 tombe bien le 26 mai.

Ce n’est pas un hasard céleste. C’est un petit jeu de Tetris entre fêtes mobiles.

Mais au fond… est-ce que la date compte tant que ça ?

Pas vraiment.
Parce que ce jour-là, on ne célèbre pas une case du calendrier.
On célèbre des gestes invisibles. Une main qui tient fort. Une voix qui rassure. Une odeur de linge propre. Des conseils répétés mille fois. Une tendresse rugueuse ou silencieuse, mais toujours là.

Alors que ce soit le 26 mai ou le 18, qu’importe. Ce qui compte, c’est le geste. Le mot. Le regard.

Un peu d’histoire, pour la route ?

Petit détour rapide (promis, on ne s’éternise pas) :

• Chez les Grecs, on honorait déjà Rhéa, la maman des dieux.

• Chez les Romains, c’était Matralia.

• Au fil des siècles, l’idée d’une journée pour les mères a voyagé, évolué, disparu, puis réapparu.

En France, la version moderne est d’abord apparue… pour encourager les femmes à repeupler le pays après la guerre. Ambiance. Puis, en 1950, on officialise une vraie journée nationale pour dire merci, tout simplement. Un peu moins politique. Un peu plus sincère.

Et si on arrêtait de chercher la “bonne” date ?

Parce que franchement, aimer sa mère, c’est pas une histoire de dimanche.
Pourquoi attendre une case du calendrier pour écrire un petit mot ?
Pourquoi ne pas offrir un bouquet un mardi ? Un “je t’aime” un jeudi ? Un câlin improvisé un lundi matin ?

Le 26 mai, c’est symbolique. C’est un rappel, pas une obligation.

Ce qu’on retient (sans se prendre la tête)

• En 2024, la Fête des Mères tombe le 26 mai, car elle ne chevauche pas la Pentecôte.

• C’est toujours le dernier dimanche de mai, sauf exception.

• Ce n’est pas une fête figée : elle vit, elle respire, elle s’adapte.

• Et surtout… elle n’appartient à aucun jour. Elle est partout, tout le temps, dans les petits riens.