Pourquoi l'Assomption 2024 aura lieu le 15 août 2024?
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Pourquoi l'Assomption 2024 aura lieu le 15 août 2024?

PAR DIANE LENCRE

 

Chaque année, le 15 août, des millions de chrétiens dans le monde célèbrent l'Assomption de Marie. Cette date fixe est un pivot autour duquel s'articulent foi, tradition et festivités. Mais qu'est-ce qui rend le 15 août si spécial, notamment en 2024 ? Cet article vous plonge dans les racines historiques et spirituelles de cette fête emblématique.

Du paganisme au sacre chrétien : l'histoire derrière la date

Le 15 août n'a pas été choisi au hasard. Instituée au Ve siècle, cette date marquait la transformation de fêtes païennes en célébrations chrétiennes.

Originellement période de festivités liées à la fertilité et aux récoltes, l'Église a habilement repositionné ces célébrations autour de l'Assomption de Marie, créant ainsi un puissant symbole de continuité et de renouveau spirituel.

L'Assomption expliquée : entre symbole et spiritualité

 

Mais... qu’est-ce que cela veut vraiment dire, au fond ?

Une femme. Une lumière. Un envol.

L’Assomption, c’est le moment où Marie, la mère de Jésus, monte au ciel. Corps et âme, d’un seul élan. Pas de tombe. Pas de reliques. Juste une foi immense en son départ vers un ailleurs doux et lumineux.

C’est fou quand on y pense. Dans une tradition où la mort est souvent lourde, silencieuse, posée comme une pierre... voilà qu’on nous parle de légèreté, de ciel ouvert, de retour à la lumière.

C’est comme si on disait : « Ce corps, ce qu’on vit ici-bas, ce n’est pas tout. Il y a un après. Un sublime. Un invisible. »

Une fête avant tout spirituelle

L’Assomption n’est pas qu’un souvenir religieux. C’est un moment où le sacré rencontre le symbolique. Où l’on célèbre la féminin divin, la pureté, la fidélité à une mission de lumière. Marie, c’est un peu la mère de tous. Celle qui comprend. Qui console sans parler. Qui veille, même quand on l’oublie.

Elle devient, pour beaucoup, le symbole d’un amour inconditionnel. D’un soutien silencieux mais puissant. On l’invoque, on lui parle sans trop oser le dire. Une prière glissée comme un secret. Une bougie allumée sans raison apparente.

Pourquoi ce jour touche autant ?

Parce qu’il évoque un besoin universel : celui d’espérer qu’il y a quelque chose après la fin. De croire qu’on ne disparaît pas. Qu’on s’élève. Qu’on est attendu quelque part, les bras ouverts, dans un monde sans douleur.

Et puis, il y a cette idée d’élévation. D’être tiré vers le haut. Pas dans le sens ambitieux, mais dans le sens spirituel. Se sentir allégé de ce qui pèse. Être regardé avec tendresse. Être guidé.

On connaît tous ce moment flou où l’on sent qu’on décroche un peu du sol. Que le réel est là, mais que notre cœur flotte ailleurs. L’Assomption, c’est ça. Un vertige doux.

Des traditions, des rituels, des silences

Dans certaines régions, on marche en procession, fleurs à la main. Ailleurs, on reste simplement en silence, les volets entrouverts, une lumière chaude dans la pièce. Il y a ceux qui vont à la messe, et ceux qui se recueillent seuls, loin du tumulte.

Peu importe la forme. Ce qui compte, c’est le lien intérieur. Ce petit moment où l’on se pose. Où l’on pense à celles qui ne sont plus là. Où l’on remercie, sans trop savoir qui. Mais avec sincérité.

Une figure féminine... presque païenne

Marie a quelque chose d’ancestral. D’universel. Elle n’est pas seulement chrétienne. Elle porte en elle des archétypes plus anciens : la mère nourricière, la guérisseuse, la sage silencieuse. Des traits qu’on retrouve dans d’autres traditions, d’autres époques, sous d’autres noms. Isis. Déméter. Tara. Toutes connectées à la terre et au ciel en même temps.

Alors oui, même sans être croyant, on peut être touché. Parce que c’est une fête de douceur, de féminin sacré, de passage apaisé. Une célébration qui parle à l’âme, plus qu’au dogme.

Ce que l’Assomption peut nous inspirer aujourd’hui

On vit à cent à l’heure. Toujours pressés. Toujours connectés. L’Assomption, c’est l’occasion de ralentir. D’écouter. Pas son téléphone, non. Son souffle. Ses pensées. Ce qui vibre en sourdine.

C’est peut-être le bon moment pour :

Bref, c’est un jour où la spiritualité devient palpable. Où l’on se rappelle que, même sans preuve, on peut croire. Et même sans comprendre, on peut ressentir.

Une symbolique forte... même dans les rêves

Vous rêvez de montée, d’ascension, d’envol ? D’une mère lumineuse qui vous prend dans ses bras ? Ce ne sont pas juste des images floues. Ce sont des échos. Des clins d’œil du subconscient. Des morceaux de l’Assomption qui s’invitent dans vos nuits.

Et si c’était votre âme qui, à sa façon, vous disait : « Regarde plus haut. Tu n’es pas seul. »

L’Assomption, ce n’est pas une fin

C’est un passage. Une transformation. Une élévation du cœur. C’est comme un chant doux qu’on n’entend qu’en tendant bien l’oreille. Comme une main posée sur l’épaule au bon moment.

On n’a pas besoin de tout expliquer. Il suffit parfois de ressentir. D’être là. De se laisser toucher.

Parce qu’au fond, que l’on croit ou pas... qui n’a jamais espéré un peu de ciel dans sa vie ?

 

Une journée mondiale de festivités et de réflexions

Loin d'être une simple commémoration liturgique, l'Assomption de Marie est une fête vibrante qui transcende les frontières.

En France, la journée est marquée par des processions solennelles et des messes spéciales, particulièrement dans les villes avec une forte tradition catholique.

En Italie, le jour de l'Assomption coïncide avec le Ferragosto, une grande fête nationale où familles et amis se réunissent pour célébrer avec des feux d'artifice, des pique-niques et des concerts.

Aux Philippines, l'Assomption est l'occasion pour des processions colorées et des festivités qui incluent souvent des danses et des chants locaux.

Ces diverses célébrations montrent comment l'Assomption influence les pratiques culturelles et renforce le tissu communautaire, non seulement en tant que manifestation religieuse mais aussi comme un moment de rassemblement social et culturel.

Cette intégration des traditions locales avec les célébrations religieuses illustre l'impact profond de l'Assomption sur différentes cultures à travers le monde.


À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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