Pourquoi les Coréens ne s'embrassent pas?
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Pourquoi les Coréens ne s'embrassent pas?

PAR DIANE LENCRE

Quand on pense à la Corée du Sud, on imagine souvent des paysages urbains futuristes, une cuisine épicée, et K-pop. Mais quand il s'agit d'affection en public, les Coréens semblent jouer la carte de la discrétion. Pourquoi donc? Découvrons les coutumes amoureuses de ce pays fascinant avec une touche d'humour.

Bisou, pas bisou ?

En Corée du Sud, un baiser en public, c'est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine : ça se remarque !

Et pour cause, le respect des aînés et des convenances sociales y est tellement ancré que montrer trop d'affection pourrait faire rougir le statue du Grand Bouddha lui-même.

Les Coréens valorisent l'harmonie et la réserve, deux éléments peu compatibles avec une séance de baisers enflammés au milieu de la place Gwanghwamun.

Les médias, grands régisseurs du bisou

Allumer la télé en Corée, c’est souvent comme regarder un ballet bien chorégraphié : tout est millimétré, y compris les romances.

Les dramas coréens, ultra-populaires, montrent rarement plus qu’un baiser chaste, si baiser il y a.

Ce n'est pas de la pruderie, mais une manière de garder les choses "propres" et idéalisées, reflétant les idéaux conservateurs de la société.

Pour un baiser passionné, il faudra probablement attendre le dernier épisode !

Une jeunesse en quête de changement

Mais attention, la jeune génération arrive avec ses propres règles ! Influencés par les stars de la K-pop et les séries occidentales, les jeunes Coréens sont prêts à repousser les limites.

Ils sont le vent de changement qui pourrait bien transformer les parcs et les coins sombres des rues de Séoul en zones de libre échange... de bisous, bien sûr !

La jeunesse coréenne est en mission : actualiser les scripts des interactions sociales.

FAQ sur les traditions et coutumes des Coréens

Pourquoi les Coréens retirent-ils leurs chaussures avant d'entrer dans une maison ?

En Corée, il est coutume de retirer ses chaussures avant d'entrer dans une résidence pour maintenir la propreté du foyer. Cette tradition reflète également un respect pour la maison en tant qu'espace sacré et propre.

2. Quel est le rôle du respect des aînés dans la culture coréenne ?

Le respect des aînés est un pilier central de la culture coréenne. Cela se manifeste dans le langage, avec des formes de politesse spécifiques, et dans les comportements, comme céder sa place aux aînés dans les transports publics ou servir les aînés en premier lors des repas.

3. Comment se déroulent les mariages traditionnels coréens ?

Les mariages traditionnels coréens, appelés "Paebaek", comportent des rites comme l'échange de nattes de jonc et de boissons rituelles et des jeux symboliques. Les couples portent souvent le "Hanbok", un vêtement traditionnel, et participent à des rituels qui honorent les parents et les ancêtres.

4. Quelle est l'importance des repas en commun dans la culture coréenne ?

Partager un repas est un acte social important en Corée. Il symbolise la cohésion et le partage entre les membres d'une famille ou d'un groupe. Les plats sont souvent placés au centre de la table et partagés par tous, renforçant le lien communautaire.

Comment les fêtes traditionnelles sont-elles célébrées en Corée ?

Imaginez un pays où le temps ralentit, où l’on honore les ancêtres avec autant de ferveur qu’on célèbre la première pleine lune de l’année en lançant des feux de joie. Bienvenue en Corée, où les fêtes traditionnelles ne sont pas juste des jours fériés : elles sont un retour aux racines, une explosion de couleurs, de saveurs et de symboles qui font vibrer l’âme du pays.

Et vous savez quoi ? Si vous avez déjà mis un pied là-bas pendant l’une de ces célébrations, vous comprenez pourquoi elles fascinent autant. Si ce n’est pas le cas, attendez-vous à un voyage captivant.

Chuseok : le Thanksgiving coréen, en plus intense

Chuseok, c’est la fête des récoltes, une sorte de mélange entre notre Toussaint et Thanksgiving. Imaginez : des familles entières qui se retrouvent, des tables débordantes de mets traditionnels et un profond respect pour les ancêtres.

Le matin, ça commence sérieux : on se lève tôt pour le charye, un rituel ancestral où l’on offre du riz, du vin de riz et des fruits aux esprits des défunts. On s’incline profondément devant les photos des aïeux, une manière de dire : "On ne vous oublie pas, vous êtes toujours avec nous."

Ensuite, place au seongmyo, la visite aux tombes. Pas question d’y aller les mains vides : on nettoie la pierre, on y dépose des offrandes, on partage parfois un verre de makgeolli (ce délicieux alcool de riz un peu laiteux).

Mais Chuseok, ce n’est pas que du recueillement. C’est aussi un festin monumental. On prépare des songpyeon, ces petits gâteaux de riz fourrés aux haricots rouges ou aux graines de sésame, cuits à la vapeur sur des aiguilles de pin. Pourquoi des aiguilles de pin ? Parce qu’elles parfument le tout d’un arôme boisé unique. Il y a aussi du galbijjim (côtes de bœuf braisées), du jeon (beignets salés façon pancakes), et des litres de soju partagés en famille.

Et le soir ? On danse, on joue à des jeux traditionnels, on chante. Certains enfilent le hanbok, ce magnifique costume traditionnel aux couleurs vives. C’est une fête de la gratitude, de la mémoire et du partage.

Seollal : le Nouvel An lunaire, où le passé et le futur se mêlent

Seollal, c’est encore plus grand que Chuseok. C’est le Nouvel An lunaire, un moment sacré où toute la Corée s’arrête.

Imaginez : trois jours de pause nationale. Trois jours où les routes sont saturées de familles en route vers leur ville natale. Trois jours où l’on mange, rit, joue, et surtout… où l’on honore les anciens.

Dès le matin, les jeunes s’inclinent profondément devant les aînés pour le sebae, un salut respectueux en échange de sabaetdon, de l’argent glissé dans de petites enveloppes. C’est le moment où les grands-parents lancent leurs bénédictions pour la nouvelle année.

Côté festin, le plat star, c’est le tteokguk, une soupe aux fines tranches de gâteau de riz. Et là, petit détail amusant : manger un bol de tteokguk, c’est prendre un an symbolique en plus. Oui, en Corée, l’âge traditionnel ne se compte pas comme chez nous. Vous naissez avec un an, et chaque Seollal, tout le monde vieillit ensemble.

Et puis, il y a les jeux. Les Coréens adorent les activités collectives pendant Seollal :

  • Le yutnori, un jeu de plateau avec des bâtons en bois à lancer pour avancer.
  • Le neolttwigi, une sorte de balançoire debout où les jeunes filles sautent en duo.
  • Le jegichagi, un jeu d’adresse qui ressemble au foot jonglé avec un volant de badminton.

Et bien sûr, les hanbok colorés sont de sortie, pour le plus grand plaisir des amateurs de traditions.

Daeboreum : la première pleine lune de l’année, entre feux et souhaits

Si vous aimez les symboles, Daeboreum va vous fasciner. C’est la première pleine lune de l’année, et en Corée, elle est chargée de sens.

Pour assurer une bonne santé, il faut croquer des noix (les bruits de coquilles brisées éloignent les mauvais esprits). Pour avoir une bonne vue toute l’année, il faut boire du gwibalgisul, un alcool spécial. Et surtout, pour se débarrasser des mauvaises énergies, on allume des feux géants et on brûle des feuilles de bambou. Ça crépite, ça flambe, ça éclaire la nuit comme une immense torche collective.

Et puis, il y a le jwibulnori, un rituel fascinant : on attache des boules de feu à une corde et on les fait tournoyer dans le ciel nocturne. Ça clignote comme un feu d’artifice ancestral.

Les gens grimpent aussi sur les montagnes pour voir la lune se lever. Celui qui l’aperçoit en premier est censé avoir une année remplie de chance.

Un esprit vivant, entre modernité et traditions

Alors oui, la Corée a beau être ultra-connectée, avec des écrans partout et un rythme effréné, ces fêtes montrent un autre visage. Celui d’un pays qui ne renie pas son passé, où les traditions ont encore une place vibrante.

Et franchement, si vous avez un jour la chance de vivre Chuseok, Seollal ou Daeboreum en Corée, faites-le. Parce que ces fêtes, ce ne sont pas juste des jours fériés. C’est l’âme du pays qui bat, entre passé et futur, entre mémoire et fête.

Et entre nous… qui refuserait un bol de tteokguk et une bénédiction pour bien commencer l’année ?

 

Alors, pourquoi les Coréens s'embrassent-ils moins en public ? C’est un mélange savoureux de tradition, d'influence médiatique, et un zeste de conformité. Mais gardez un œil sur cette jeunesse audacieuse et branchée, car les choses pourraient bien commencer à changer. Qui sait, dans quelques années, les Coréens pourraient donner aux Français une leçon ou deux sur l'art du baiser public !

 

À propos de l'auteur

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, est passionnée par le bien-être et guidée par son lien spirituel avec les cycles de la lune. À travers ses articles, elle partage des mots de douceur, d'inspiration, et de bienveillance, pour accompagner chacun vers une vie plus apaisée.

Contactez Diane à : diane@roselalune.com

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