Quel est l'animal totem du mois de novembre?
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Quel est l'animal totem du mois de novembre?

PAR DIANE LENCRE

Novembre, c’est pas juste un mot qui rime avec brume. C’est un mois qui crépite doucement, comme une bûche humide dans la cheminée. Un mois qui n’a pas besoin de hurler pour faire du bruit. Il avance en chaussettes, presque en silence, mais il secoue tout de même quelque chose, là-dedans… sous la peau.

Et avec lui, une question : quel animal totem nous accompagne dans cette drôle de traversée ?

On pourrait dire le cerf, pour l’élégance. Le renard, pour la ruse. Ou même le corbeau, parce que les corbeaux adorent squatter les arbres nus. Mais non.

Après le mois d'octobre, l’animal de novembre est plus inattendu. Plus souterrain. Presque dérangeant. Et pourtant… tellement juste.

Novembre : une saison intérieure

Le mois de novembre n’a pas besoin d’artifices. Il ne court pas après les likes. C’est pas le mois qui tape à l’œil. C’est le mois qui vous regarde dans les yeux.

C’est un temps pour ralentir, mais pas pour s’endormir. Un temps pour ranger, trier, se taire un peu aussi. Les feuilles tombent, les couleurs virent au rouille, les odeurs deviennent épaisses (humus, bois mouillé, laine mouillée dans l’entrée…).

Et tout ça, ça travaille à l’intérieur.

On croit que rien ne se passe. Mais tout se transforme.

Le scorpion : l’animal qui traverse les ombres

Évidemment, on ne peut pas passer à côté du scorpion.

Pourquoi lui ? Parce que novembre, c’est son royaume. Dans le ciel (coucou les Scorpions du zodiaque), mais aussi dans l’invisible. C’est un animal qui vit en retrait, sous une pierre, dans la poussière, là où personne ne regarde.

Il avance sans faire de bruit. Il capte tout. Il sait ce qu’on ne dit pas. Ce qu’on cache. Ce qu’on évite.

C’est l’animal de la transmutation. Pas le changement en mode “nouveaux objectifs”, non. Le vrai changement. Celui qui pique, gratte, déloge des trucs qu’on croyait stables.

Un dard pour dire stop

Le scorpion a ce truc fascinant : il ne fait pas semblant. Il sait dire non. Il sait mordre s’il faut. Pas pour le plaisir. Pour poser une limite. Vous protéger. Vous rappeler que votre énergie est précieuse.

Son message ? Assez clair :

“Tu peux pas te transformer si tu continues à tout avaler.”

Un mois pour tout brûler… intérieurement

Ce n’est pas un mois pour briller en soirée. C’est un mois pour brûler doucement ce qui ne sert plus. Pour écouter ce qui gronde dans les coins. Ce qu’on repousse depuis trop longtemps.

Le scorpion n’a pas peur de la colère, ni du vide, ni des larmes. Il sait que c’est là que la vérité s'infiltre.

Novembre vous invite à ça : accueillir l'inconfort, sans déguisement.

Et si vous êtes né(e) en novembre ?

Ah, voilà une autre couche à ajouter.

Parce qu’il y a le mois dans lequel on vit… et il y a celui dans lequel on est né.

Et selon la sagesse amérindienne, chaque période de l’année est liée à un animal totem de naissance. Une sorte de compagnon de route, gravé dans la date.

Du 23 octobre au 22 novembre : le serpent

Tiens donc. Pas si éloigné du scorpion.

Le serpent, c’est l’animal des profondeurs. Il rampe, il sent, il ressent. Il change de peau. Il guérit. Il voit dans l’ombre, il sait quand frapper, il sait aussi quand se cacher.

Si vous êtes né durant cette période : vous avez cette capacité de vous transformer radicalement, plusieurs fois dans votre vie. Et surtout, de ressentir ce qui se trame avant que ça n’arrive.

Un peu sorcier, le serpent. Mais toujours vrai.

Du 23 novembre au 21 décembre : le hibou

Ah, ce regard fixe qui perce la nuit…

Le hibou, c’est la sagesse calme, mais pas endormie. Il voit ce que les autres ignorent, il sent les changements invisibles. Il écoute plus qu’il ne parle. Et quand il parle, tout le monde se tait.

Si vous êtes né(e) dans ce créneau : vous avez une intuition acérée, une connexion aux mondes subtils. Et vous captez souvent des choses que même vous, vous ne comprenez pas tout de suite.

Du 22 décembre au 19 janvier : l’oie

Oui, vous avez bien lu.

On imagine souvent l’oie comme un animal un peu… ridicule. Et pourtant. C’est un animal de discipline, de stratégie, d’endurance.

L’oie sait où elle va, elle tient la ligne, même dans le froid, même dans le brouillard. Elle vole en groupe, mais ne se laisse pas absorber. Elle trace sa route.

C’est l’animal des bâtisseurs, des âmes solides.

Quelques signes que l’animal totem du mois est là…

On le sent, parfois, sans pouvoir mettre de mots dessus.

  • Vous êtes plus sensible aux rêves puissants, presque dérangeants ? C’est le scorpion qui parle.
  • Vous avez envie de couper des liens, de faire du tri ? Serpent et scorpion, main dans la main.
  • Vous sentez que quelque chose se prépare, sans savoir quoi ? C’est l’énergie du hibou, qui vous fait signe depuis la brume.
  • Besoin de solitude, de silence, de lumière tamisée ? Vous n’êtes pas seul. L’animal du mois veille.

Rituels simples pour vivre avec son animal totem

Pas besoin de tambour ni d’encens rare. Juste des gestes simples, symboliques.

  • Allumez une bougie noire (ou bordeaux, ou violette foncée). Elle absorbe ce que vous êtes prêt à laisser partir.
  • Écrivez une lettre à ce que vous quittez. Puis déchirez-la, brûlez-la, ou enterrez-la.
  • Mettez-vous dans le noir, 10 minutes. Juste pour voir ce que vous ressentez quand vous ne contrôlez plus rien.
  • Écoutez un chant profond, un tambour lent, une pluie sur les vitres.
  • Marchez seul(e) dans la forêt ou au bord d’un lac. Respirez. Laissez l’animal venir.

Ce que novembre vous demande vraiment

Pas d’agir. Pas de performer.

Mais de vous écouter autrement. Avec les tripes, pas juste la tête.

Novembre, c’est ce moment où l’on arrête de chercher des réponses extérieures. Parce qu’au fond… on sait. On sent. Même si c’est flou.

C’est un mois où l’on se déshabille de ses mensonges, couche après couche. Où l’on commence à comprendre que tout ce qui gratte n’est pas forcément mauvais.

Que parfois, il faut être dérangé pour être réveillé.

L’animal totem de novembre n’est pas là pour vous caresser

Il est là pour vous réveiller de l’intérieur. En douceur, mais sans détour.

Le scorpion vous invite à mourir symboliquement à ce qui ne vous sert plus. Le serpent vous pousse à laisser tomber cette peau trop étroite. Le hibou vous chuchote des vérités dans la nuit. Et l’oie, en embuscade, vous souffle de tenir le cap.

Il n’y a rien à forcer.

Mais si vous tendez l’oreille…
Si vous acceptez de rester avec le silence, quelques minutes de plus…
Alors peut-être que vous sentirez leur présence.

Pas dans un livre. Pas dans un oracle.
Mais dans le creux de vos ombres, là où la lumière commence à se former.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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