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Quelle est la signification spirituelle d'une dissolution?
PAR DIANE LENCRE
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Une dissolution, c’est une secousse dans l’invisible
On parle de dissolution de l’Assemblée nationale. Mais ce qu’on dissout, en réalité, c’est bien plus que des sièges et des lois. C’est un contrat invisible entre ceux qui gouvernent et ceux qui suivent. Une forme de confiance mutuelle, même bancale, qui se voit balayée comme un château de sable sous la marée.
Et là, à ce moment précis, l’air se charge. Comme avant un orage. Les regards se croisent, les silences s’épaississent. Quelque chose se défait.
Spirituellement, c’est souvent un appel à l’écoute. Une sorte de “stop, on arrête tout”. Comme si l’univers lui-même disait : « Vous n’êtes plus alignés. Il faut tout remettre à plat. »
Dissolution : fin d’un cycle, début d’un autre
Dans les traditions spirituelles, dissoudre, c’est souvent un acte sacré. On dissout l’égo, les attaches, les illusions. Pour retrouver un socle. Le vrai. Le brut. Celui qui ne ment pas.
En politique, c’est pareil. La dissolution dit : ce qui a été construit ne tient plus. On ne peut plus continuer comme ça. Ça sent le moisi, le figé. Alors on jette les cartes. Et on les redistribue.
Il y a quelque chose de karmique là-dedans, non ? Un retour à l’équilibre. Une correction spontanée.
Et parfois, un cri dans le noir. Une tentative de fuite. On le sent, non ? Ces dissolutions qui sonnent plus comme des caprices que comme des élans sincères…
Un miroir pour la société
Ce moment-là, il reflète l’âme collective. C’est un miroir géant qu’on colle sous le nez d’un pays. Il oblige à se regarder en face. À se demander :
“Qu’est-ce qu’on veut vraiment ? Qui on est ?”
Spirituellement, une dissolution, c’est aussi une invitation à choisir. Pas seulement un bulletin dans l’urne. Mais un vrai choix de cap. D’identité. De vibration.
Et parfois, ça pique. Parce que ce qu’on voit n’est pas joli-joli. Ça révèle les failles, les hontes, les violences tues. Mais aussi les espoirs. Les feux sous la cendre.
Dissolution rime avec chaos… et renaissance
C’est le chaos organisé. Le grand saut dans l’inconnu. On ne sait jamais ce qui va sortir des urnes. Mais spirituellement, ce flou, ce vertige, c’est précieux.
Pourquoi ? Parce qu’il nous ramène à l’essentiel. À nos peurs. À nos désirs profonds. À ce qui nous anime, même quand tout tremble.
Et ça, c’est vivant. Bouleversant, parfois. Mais vivant.
Une dissolution, c’est un acte de foi… ou de désespoir
Tout dépend de l’intention. Certains y voient une manœuvre. D’autres, une planche de salut. Mais sur le plan symbolique, c’est un lâcher-prise radical.
On dissout, donc on accepte que tout peut changer. Que rien n’est figé. Que même les structures les plus solides peuvent s’effondrer en un souffle.
Et là… y a de la beauté. De la vérité nue. C’est presque spirituel, non ? Cette idée que tout pouvoir est éphémère. Que tout mandat peut s’arrêter. Que le peuple peut (re)parler.
Et après ?
Après, c’est la brume. Les doutes. L’attente. Les fantasmes. Les peurs qui galopent. On sent bien, dans l’air, une tension quasi mystique. Un truc qui flotte, qui colle à la peau.
C’est comme si le pays entier retenait son souffle.
Alors, spirituellement, il faudrait peut-être… ralentir. Observer. Ressentir. Ne pas foncer tête baissée dans les mêmes pièges. Ne pas juste rejouer l’ancien monde avec des costumes neufs.
Mais s’ouvrir à une nouvelle conscience politique. Une parole qui rassemble. Une vibration qui soigne.
Dissolution… ou alchimie collective ?
Et si c’était ça, au fond ? Un moment alchimique. Où tout ce qui était séparé pouvait, peut-être, enfin se mélanger. Trouver une autre forme. Une autre fréquence.
Pas juste une crise institutionnelle. Mais une mutation collective. Un passage. Comme une chrysalide qui craque.
Et si on l’écoutait, ce frisson-là ?
Voici un tableau récapitulatif des dissolutions de l'Assemblée nationale en France, y compris celle annoncée ce soir par Emmanuel Macron :
Année | Président | Contexte | Conséquence |
---|---|---|---|
1962 | Charles de Gaulle | Conflit avec l'Assemblée nationale sur le référendum pour l'élection du président au suffrage universel direct | Réaffirmation de la légitimité présidentielle; gain de majorité présidentielle |
1968 | Charles de Gaulle | Mai 68, mouvement de contestation sociale et politique | Renforcement de la majorité gaulliste à l'Assemblée nationale |
1981 | François Mitterrand | Élection de Mitterrand et nécessité de renforcer la majorité présidentielle | Victoire de la gauche, consolidation du pouvoir présidentiel |
1988 | François Mitterrand | Après sa réélection, nécessité de renforcer la majorité présidentielle | Gains pour la gauche, mais nécessité de coalitions pour gouverner |
1997 | Jacques Chirac | Tentative d'obtenir une majorité plus favorable | Résultat inattendu : cohabitation avec le gouvernement de Lionel Jospin |
2024 | Emmanuel Macron | Annonce le 9 juin 2024 | Dates des élections législatives 2024: 30 juin et 7 juillet 2024 |
À propos de l'auteur
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, est passionnée par le bien-être et guidée par son lien spirituel avec les cycles de la lune. À travers ses articles, elle partage des mots de douceur, d'inspiration, et de bienveillance, pour accompagner chacun vers une vie plus apaisée.
Contactez Diane à : diane@roselalune.com