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Quelle fête mardi 16 janvier 2024? L'épheméride du jour

PAR DIANE LENCRE

16 janvier 2024 : ce mardi pas si ordinaire

Il y a des dates qui ne font pas de bruit. Pas de feux d’artifice, pas de grand fracas. Et pourtant, elles tiennent quelque chose de précieux. Le genre de jour qu’on aurait tendance à traverser comme un couloir sans fenêtre… sauf qu’en levant les yeux, il y a une lumière. Subtile. Mais bien là.

Ce mardi 16 janvier 2024, c’est exactement ça.

On est au cœur de l’hiver. Les fêtes sont derrière, les résolutions s’effilochent déjà. Et pourtant, ce jour-là, il se passe quelque chose. Pas à la une des journaux. Mais dans l’invisible, dans la symbolique, dans la chair du calendrier.

Saint Marcel : un nom discret, une histoire costaud

Ce 16 janvier, c’est la Saint Marcel. Alors oui, peut-être que ce prénom évoque pour vous un tonton taiseux ou un voisin qui parle aux plantes. Mais derrière ce nom, il y a un homme. Un vrai. Un pape. Un résistant. Un exilé.

Marcel Ier, pape au tout début du IVe siècle, en pleine persécution romaine. L’époque ne rigolait pas avec les convictions. Et lui, il n’a pas baissé la tête. Il a même eu l’audace de réorganiser les communautés chrétiennes après les ravages. De remettre de l’ordre là où la peur avait tout dispersé.

Résultat ? Il a été exilé de Rome par l’empereur Maxence. Parce qu’il dérangeait. Parce qu’il n’avalait pas les compromissions. Parce qu’il restait debout. Et ça, ça fait toujours peur au pouvoir.

On dit qu’il est mort dans l’exil, sans grande cérémonie. Mais son nom, lui, est resté. Discret. Comme une braise qui ne s’éteint pas.

L’énergie d’un 16 janvier

Il y a dans ce jour-là une force particulière. Pas spectaculaire, mais tenace. Comme une envie de recommencer quelque chose, sans le crier sur les toits. Une envie de faire du propre, dans la tête, dans le cœur, dans les choix.

C’est un mardi de seuil. On n’est plus dans le flou du début d’année, pas encore dans le sprint de février. C’est une journée où on peut reposer ses pieds à plat, regarder autour, et se demander doucement : “Bon… on en est où, vraiment ?”

Ce n’est pas un jour de prise de pouvoir. C’est un jour de recentrage. De vérité intérieure. Et ça, franchement, c’est bien plus puissant.

L’éphéméride côté lumière

Le soleil, ce 16 janvier, se lève à 8h39 et se couche à 17h23, du moins à Paris. Il nous offre 8h44 de lumière. Pas une minute de plus. Pas une de moins.

Mais cette lumière-là, elle est précieuse. Parce qu’on est en plein dans le dur. Les arbres sont nus. Le ciel est bas. Et pourtant… le jour reprend du terrain. Lentement. Un peu plus chaque matin.

C’est le moment où la promesse du printemps commence à frémir. Où la nature, même figée, prépare déjà son prochain souffle. On ne le voit pas encore. Mais elle le sait.

Et nous ? Peut-être qu’on devrait faire pareil.

Dicton du jour : pas si anodin

« Prépare pour saint Marcel tes graines nouvelles. »

Un dicton d’autrefois, oui. Mais qui dit l’essentiel. Ce 16 janvier, c’est peut-être justement le jour pour planter quelque chose. Pas dehors, on est d’accord. Mais en soi.

Une graine d’idée. De changement. De décision.

Pas besoin de tout retourner. Juste… poser une intention. Même toute petite. Même bancale. C’est souvent comme ça que commencent les vraies révolutions intérieures.

D’autres âmes fêtées en silence

Parce que oui, il n’y a pas que Marcel sur le podium aujourd’hui. L’Église se souvient aussi de Saint Honorat d’Arles, qui fonda l’abbaye de Lérins. Un amoureux du silence, un bâtisseur d’îles et d’âmes.

Il y a aussi Saint Jacques de Tarentaise, évêque un peu sauvage, moine à la barbe épaisse et au cœur immense. Et Saint Potit, martyr adolescent, figure oubliée mais puissante de courage précoce.

Chacun à leur manière, ils ont tenu bon. Ils ont avancé dans leur vérité, dans des temps rudes. Un peu comme aujourd’hui, non ?

Ce qu’on peut faire, vraiment

On ne vous dira pas de méditer pendant 45 minutes en tailleur si ça vous gonfle. Mais peut-être que ce 16 janvier, on peut juste :

  • Éteindre son téléphone une heure. Une vraie.

  • Écrire une phrase sur un papier. Pas plus.

  • Envoyer un message à quelqu’un qu’on aime et qu’on oublie trop.

  • Changer un détail dans sa routine. Un geste. Un oui ou un non.

Parce que ce jour-là, le ciel ne fait pas de bruit. Mais il observe. Il écoute. Et si on s’y branche un peu… il répond.

Et si c’était un jour pour ralentir ?

On est mardi. On court, comme d’hab. Et si on freinait un peu ? Pas pour ne rien faire. Pour faire autrement.

Ce jour-là, la vibration est terre-à-terre et sacrée à la fois. On peut l’ignorer, c’est sûr. Mais on peut aussi s’en servir comme d’un petit tremplin. Un moment de pause qui n’a l’air de rien, mais qui peut tout changer. Juste parce qu’on a pris le temps de s’arrêter, un instant, dans ce 16 janvier qu’on croyait banal.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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