Quels animaux et nuisibles de retour dans votre jardin en juillet ?
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Quels animaux et nuisibles de retour dans votre jardin en juillet ?

PAR DIANE LENCRE

Le retour des petites bêtes : qui revient squatter le jardin en juillet ?

Juillet, ce n’est pas juste les cigales qui chantent. C’est un bal masqué de pattes, d’antennes, de plumes et de dards. À peine le soleil tape-t-il un peu plus fort que ça bourdonne, ça grouille, ça s’installe dans les coins qu’on croyait tranquilles. Et sans prévenir, le jardin devient un théâtre où chaque bête veut sa place au soleil.

On ouvre la fenêtre. Et voilà. Le spectacle commence.

Quels animaux et nuisibles de retour dans votre jardin en juillet ?

Les moustiques, ces pique-assiettes de l’été

Ils ne viennent jamais seuls. Un moustique, c’est un peu comme une invitation ouverte. On en entend un... mais il y en a dix qui arrivent derrière. Ils se planquent dans les zones humides, les soucoupes de pots, les seaux oubliés. Bref, tout ce qui retient une goutte d’eau devient une salle de maternité géante.

Et le pire ? Ce ne sont même pas tous les moustiques qui piquent. Non. Ce sont les femelles, les vraies businesswomen de la survie. Elles viennent chercher leur “repas de sang” pour nourrir leurs œufs. Chic.

Un conseil ? On vide les bacs, on plante de la citronnelle, on ressort le vieux ventilateur sur la terrasse (les moustiques détestent le vent, même artificiel).

Les fourmis : discrètes, efficaces… et envahissantes

Elles ne font pas de bruit. Elles ne volent pas. Elles ne piquent même pas (ou rarement). Mais elles savent envahir votre cuisine en moins de temps qu’il ne faut pour dire “compote bio”. Et dans le jardin, elles montent la garde, élèvent des pucerons comme du bétail, construisent des autoroutes invisibles sous les dalles.

Elles adorent la chaleur. Et plus il fait chaud, plus elles s’activent. Les observer, c’est fascinant. Mais les voir coloniser votre potager ? Un peu moins. Elles protègent leurs pucerons, ces suceurs de sève collants, comme des trésors. Et la boucle est bouclée : les pucerons attaquent les plantes, et les fourmis défendent les pucerons. Une sorte de mafia en miniature.

Une solution douce ? Le marc de café. Ou mieux encore : la cannelle. Elles détestent ça. Un petit saupoudrage, et elles changent d’adresse.

Les guêpes : reines de la terrasse (et des disputes)

Elles arrivent dès que vous sortez un fruit, une boisson, un gâteau... Et elles n’ont pas de gêne. Elles tournent autour, insistent, testent vos nerfs. Ce ne sont pas des abeilles. Ce sont les cow-boys de l’été. Plus agressives, plus directes, plus imprévisibles aussi.

On les accuse souvent à tort : beaucoup de piqûres dites de "guêpes" sont en fait dues aux frelons. Mais en juillet, les guêpes sont vraiment là, surtout si une vieille branche ou un abri de jardin leur a permis de construire un nid.

Petite astuce : une soucoupe d’eau sucrée placée loin de la table, et elles s’y dirigent souvent. Mais attention, elles s’en souviennent. Elles reviennent. Toujours.

Les limaces et escargots : quand la nuit tombe, ils dansent

Ils attendent le soir. Le sol qui se rafraîchit. L’arrosage du potager. Et là, ils sortent en file indienne, bien décidés à croquer vos salades comme s’il s’agissait d’un buffet libre-service. Les limaces, surtout, laissent derrière elles une traînée brillante, comme une signature visqueuse. “Coucou, je suis passée par là.”

Ils n’aiment pas la chaleur sèche, mais en juillet, les arrosages et les ombrages leur créent des petits paradis. Ils logent sous les planches, sous les pots, dans les anfractuosités des murets. Des as de la cachette.

Pour limiter leur venue : des coquilles d’œufs broyées, un paillis bien sec, ou… une sortie nocturne avec lampe torche et récipient. Oui, c’est un peu commando. Mais ça marche.

Les mulots, rats et autres rongeurs : les noctambules discrets

Personne ne les voit. Mais on retrouve leurs crottes. Ou pire : les racines rongées. Les feuilles fanées sans raison apparente. Et parfois, une trace dans la terre, un petit tunnel, un couvercle de compost visité.

En juillet, avec les récoltes qui arrivent, les rongeurs se régalent. Tomates, courgettes, fruits tombés… tout y passe. Leur flair est redoutable. Et ils aiment le calme de la nuit.

Certains aiment les effrayer avec des ultrasons. D'autres préfèrent les chats. D'autres encore mettent en place de petits pièges sans cruauté. Chacun sa méthode, mais une chose est sûre : les ignorer, c’est les inviter.

Les chenilles : jolies au début, voraces à la fin

Les papillons, on les adore. Mais leurs bébés ? Moins. Parce que la chenille, en juillet, c’est une machine à dévorer les feuilles. Surtout celles des choux, des rosiers, et parfois même du basilic. Par petits trous… puis grands trous… puis plus de feuilles du tout.

On peut les ramasser à la main. Ou faire des infusions de feuilles de rhubarbe pour pulvériser les plantes (un secret de grand-mère bien gardé). Et parfois, un simple jet d’eau bien fort suffit à les déloger.

Mais ne jamais oublier : elles deviennent papillons. Alors quand on le peut, on essaie la voie douce.

Les oiseaux : voleurs ou alliés ?

Ils picorent les cerises, les fraises, les graines fraîchement semées… Mais ils mangent aussi les vers, les larves, les criquets. Bref, c’est un peu les deux. Parfois on râle, parfois on les remercie. Les merles, les mésanges, les moineaux… Tous ont leur rôle.

Une mangeoire les attire. Un nichoir les fait rester. Et s’ils s’installent vraiment, ils peuvent réguler naturellement les invasions d’insectes. Un équilibre. Une danse. Parfois déséquilibrée, parfois miraculeuse.

Les tiques : petites, sournoises… et dangereuses

On les oublie souvent. Mais elles guettent. Dans les herbes hautes, sous les feuillages denses, sur les branches basses. Et elles n’aiment pas que les chiens. Elles adorent aussi nos mollets.

Juillet est leur grand mois. Surtout après les pluies. Elles s’accrochent, elles mordent, elles attendent. Et parfois, elles transmettent des maladies. Pas de panique, mais de la vigilance.

On tond les herbes hautes. On évite les zones trop sauvages sans chaussettes. Et au retour de balade ? Une inspection rapide. Comme un réflexe.

Un jardin vivant, c’est un jardin qui bouge

Tous ces visiteurs ne sont pas là par hasard. Ils sentent la vie qui pulse. L’eau, la chaleur, les odeurs, les vibrations. Ils suivent leur instinct. Leur besoin. Leur cycle.

Et nous, on est au milieu. Parfois envahis, parfois éblouis. Par un envol soudain. Par une chenille suspendue comme un bijou. Par une coccinelle qui grimpe sur l’ongle.

Même une guêpe, parfois, a quelque chose à dire.

Et si ces petites bêtes ne venaient pas seulement nous agacer ?
Et si elles avaient un message, un symbole, une présence à décrypter ?
On en parle ici, dans ce joli article sur les animaux de l’été et leurs symboles.
Un détour qui pourrait bien changer votre regard sur cette mini-faune de juillet...

Le jardin n’est pas un décor figé. C’est une petite planète autonome, avec ses lois, ses déséquilibres, ses surprises. En juillet, tout est amplifié. Le bruit. La vitesse. Les tensions.

Mais au fond, ce qu’on cherche, c’est l’équilibre. Un pacte invisible. Un accord entre notre envie de calme et leur besoin de place.

Et si on les regardait autrement ? Comme des messagers. Comme des témoins. De la saison, de la terre, de notre façon d’être au monde. Chaque nuisible a son message. Chaque animal, sa leçon. Il suffit parfois de tendre l’oreille. D’observer un peu plus.


À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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