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Sortir de la matrice signification spirituelle
PAR DIANE LENCRE
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Et si le monde qu’on connaît… n’était qu’un décor ?
- Pas besoin de lunettes de soleil à la Matrix pour le sentir. Juste un frisson au creux de la nuque. Un matin, une phrase dans un livre. Une chanson. Ou une grosse fatigue sans raison. Et là, un doute. Ce qu’on vit… c’est vraiment ça, la vie ?
- On entend souvent parler de “sortir de la matrice”. C’est devenu presque une blague dans les réseaux, un mème à force d’être mâché. Mais derrière les pixels ? Il y a un vrai vertige. Une question qui gratte sous la peau : est-ce que ce monde est réel… ou juste un programme qu’on accepte sans broncher ?
La “matrice”, c’est quoi exactement ?
- Non, on ne parle pas de l’utérus cosmique. Quoique.
- La matrice, c’est ce grand réseau invisible de croyances, d’obligations, de conditionnements. Une toile tissée depuis qu’on est gamins. On nous dit quoi penser, comment vivre, quoi croire, ce qui est “bien” ou “logique”. On nous répète que la sécurité passe avant la liberté. Que le succès, c’est le boulot, la maison, la voiture, la retraite. Et tout ça devient normal. Tellement normal qu’on finit par ne plus le remettre en question.
- Mais à force de marcher dans les clous, on perd quoi ? Le feu. L’instinct. La vibration. Ce truc sauvage qui dit : “Ce monde est-il vraiment à la hauteur de ce que je sens en moi ?”
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Certains auteurs comme Claude Traks, dans son ouvrage Pour se libérer de la matrice, vont plus loin. Ils parlent d’un choix radical, presque guerrier, à faire entre la lumière et l’illusion. Ce livre ne s’adresse pas aux curieux, dit-il. Plutôt à ceux qui sentent que la matrice n’est pas une idée, mais un appel. Une fracture intérieure. Un passage.
C’est une vision plus engagée, plus tranchée. Mais même si l’on ne partage pas tout, elle fait vibrer une question essentielle : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour être libres ? - Sortir de la matrice, c’est regarder ce théâtre… et refuser le rôle imposé.
Spirituellement, ça veut dire quoi “sortir” ?
C’est pas fuir. Ni s’isoler dans une grotte avec des cristaux et un bol tibétain (quoi que... pourquoi pas). C’est désapprendre. Un à un. Comme on enlève des couches de peinture sur un vieux meuble. En dessous, la matière est là. Authentique. Parfois cabossée. Mais vraie.
Spirituellement, sortir de la matrice, c’est ça :
- Réapprendre à écouter sa petite voix. Celle qui chuchote quand le monde crie.
- Faire péter les “il faut”, “je dois”, “on a toujours fait comme ça”.
- Voir au-delà des apparences, des statuts, des likes, du paraître.
- Sentir que tout est connecté, même ce qu’on ne voit pas.
C’est une sorte de retour. Un “rappel à l’ordre de l’âme”, comme une mémoire enfouie qui remonte à la surface. Et souvent, ça secoue.
Et puis, il y a ceux qui veulent poser les choses. Mettre des noms, des chiffres, des repères sur l’invisible. Dans ce cas, le livre de Serena Leone, Matrice du Destin, est une pépite à explorer. On y parle de numérologie russe, de cartes, de chemins de vie codés. C’est carré, presque scientifique dans l’approche. Et pourtant, ça touche à l’âme. À lire avec un carnet, un café, et l’envie de plonger dans ses propres schémas… pour peut-être, les réécrire.
Les signes qu’on commence à sortir
Ce n’est pas une sortie avec musique douce et bouquet de fleurs. C’est souvent rude. Et discret.
On commence à sortir quand :
- On se sent étranger dans son propre quotidien.
- Tout ce qui faisait sens semble creux. Vide.
- On se met à questionner les infos, les pubs, les discours.
- On a envie de nature, de silence, de vraie rencontre.
- On devient plus sensible… à tout. À l’injustice, aux animaux, aux vibrations d’un lieu.
- On sent que quelque chose gratte à l’intérieur. Une soif. Mais on ne sait pas encore de quoi.
C’est comme un décalage. Le monde tourne, mais on n’arrive plus à danser avec.
Pourquoi ça fait peur ?
- Parce que c’est un arrachement. Un divorce avec l’ancien soi. Et l’ancien monde.
- Sortir de la matrice, c’est dire au revoir aux certitudes. Et les certitudes, c’est rassurant. Même si elles étouffent. Même si elles mentent.
- C’est un peu comme si on ouvrait une porte… et qu’on ne savait pas ce qu’il y a derrière. Le vide ? La lumière ? Les deux ? Franchement, ça fout les jetons. Mais c’est aussi là que ça devient vivant.
Une transformation intérieure, pas un délire ésotérique
- Ce n’est pas réservé aux initiés, aux yogis, ou aux chamans. On peut sortir de la matrice en plein métro, en pleine rupture, ou en regardant son gosse dormir.
- C’est un changement de regard. D’un coup, on ne voit plus les choses de la même façon. Le bruit devient information. La douleur devient message. Le hasard devient synchronicité.
- Un papillon qui traverse la rue au bon moment. Une phrase entendue dans une file d’attente. Une intuition. Et bam. Un fil invisible qu’on suit. Pas à pas.
Et après ? On vit comment en dehors ?
- Bonne question. Il n’y a pas de “dehors” parfait. Ce n’est pas un club privé.
- On continue à vivre ici. Mais autrement. Avec plus de conscience. Plus de choix. On n’avale plus n’importe quoi. On trie ce qu’on laisse entrer dans sa tête, dans son cœur, dans sa vie.
- Et surtout, on crée. On devient acteur. Pas spectateur.
- On peut très bien payer ses impôts, avoir un job et des enfants… tout en étant sorti de la matrice. La différence ? On ne se laisse plus hypnotiser. On marche éveillé. Comme s’il y avait une musique secrète qu’on entend, même quand tout le monde fait du bruit autour.
Les pièges à éviter
Ah oui, parce que même là, faut rester lucide. Y a des fausses sorties. Des labyrinthes déguisés.
- Croire qu’on est “supérieur” parce qu’on a “compris”. Grosse erreur. L’ego peut très bien se déguiser en éveillé.
- Tomber dans des théories flippantes ou des groupes sectaires. Non merci.
- Penser qu’on doit convaincre les autres. Chacun a son rythme.
Sortir de la matrice, ce n’est pas devenir missionnaire. C’est rayonner. Silencieusement. Et inspirer sans imposer.
Pourquoi de plus en plus de gens s’éveillent ?
- Parce que le monde s’essouffle. Parce que l’ancien système craque de partout. Parce qu’on sent que quelque chose cloche. Et qu’on est nombreux à ressentir ce malaise sans pouvoir le nommer.
- Alors on cherche. On fouille. On explore.
- Et là, des portes s’ouvrent. Des lectures, des rêves, des rencontres. Des coups durs aussi. Les grandes remises en question naissent souvent du chaos.
- Un burn-out. Une maladie. Une trahison. Un départ.
- C’est souvent ça, le point de bascule. Ce moment où le cœur dit stop. Et où l’âme dit “viens”.
Le rôle des émotions dans tout ça
- Elles sont là, à chaque étape. Parfois violentes. Parfois douces comme une caresse.
- La colère de s’être menti. La tristesse de perdre des repères. La joie d’un alignement retrouvé. Et cette forme de gratitude, étrange, envers tout ce qui a mené là. Même la douleur. Même l’absurde.
- Les émotions sont comme des lumières clignotantes sur le tableau de bord. Elles ne mentent pas. Elles montrent le chemin, même quand on ne comprend rien.
Ce n’est pas une fuite. C’est un retour
- C’est là que réside le paradoxe. Sortir de la matrice, ce n’est pas s’éloigner du monde. C’est y revenir. Mais les yeux grands ouverts. Le cœur branché. L’âme en mode fréquence claire.
- On ne fuit rien. On revient à soi. On revient au vrai.
- Et ce vrai, il est brut. Il est tendre. Il est souvent dérangeant. Mais il pulse. Il vit.
- Et franchement, c’est ça qu’on cherche tous, non ? Sentir qu’on vit pleinement, et pas juste à moitié.
- Si vous êtes là, à lire ces mots, c’est peut-être que vous sentez l’appel. Peut-être qu’une porte s’est déjà entrouverte. Ou qu’un fil a commencé à vibrer quelque part. Peu importe le point de départ. Ce qui compte, c’est de rester à l’écoute. Même quand c’est flou. Même quand c’est inconfortable.
- Parce que sortir de la matrice, c’est pas un exploit spirituel. C’est un geste d’amour. Un choix intime. Une révolution tranquille. Qui commence ici. Maintenant. Dans un souffle. Un silence. Un frisson.
- Et qui change tout.
Quelle définition pour la matrice originelle ?
- On pourrait dire que la matrice originelle, c’est le tout premier berceau. Celui d’avant la naissance, d’avant même le corps. Une mémoire première, invisible, mais vibrante. Dans certaines approches spirituelles ou symboliques, elle représente l’espace d’où tout vient, le lieu d’accueil du vivant, qu’il soit physique, énergétique, ou cosmique.
- C’est à la fois un refuge et un champ d’informations. Certains y voient la mémoire du féminin sacré, d’autres y reconnaissent la source universelle d’où émanent l’intuition, la création, le mouvement de l’âme.
- La matrice originelle, ce n’est pas une définition froide. C’est une sensation. Un retour à quelque chose qu’on n’a jamais vraiment quitté, même si on l’a oublié.
Qu'est-ce que la matrice en spiritualité ?
- Dans les traditions spirituelles (qu’elles soient anciennes ou plus contemporaines), le mot matrice désigne souvent un espace intérieur de gestation. Ce n’est pas forcément lié à l’utérus physique, même si le symbole féminin est très présent. C’est un espace énergétique, parfois subtil, où naissent les idées, les intuitions, les émotions profondes, les visions.
- C’est un lieu de transformation lente. Comme une grotte invisible en soi, où l’âme vient déposer ce qu’elle est prête à faire émerger. Dans certaines pratiques, méditations ou soins énergétiques, on travaille à "reconnecter" cette matrice pour guérir les blessures d’origine, ou pour activer une créativité bloquée, un féminin oublié, un désir enfoui.
- La matrice spirituelle, c’est ce qui accueille avant de manifester. C’est là que tout se prépare, que tout se forme, dans l’ombre chaude d’un silence fertile.
NB :
Bien sûr, tout ça n’est pas une vérité gravée dans le marbre. Ce sont des images, des ressentis, des intuitions que certains reconnaissent, d’autres pas du tout. Et c’est ok. Sortir de la matrice, pour certains, c’est une métaphore. Pour d’autres, une expérience réelle. Et pour d’autres encore, un concept farfelu. Aucun jugement à poser là-dessus. Chacun avance avec sa propre boussole. Ce texte, c’est une proposition. Pas une réponse figée. Juste un fil tendu… à attraper, ou pas.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
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