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Souhaiter Arafat 2025 avec le cœur : idées de messages
PAR DIANE LENCRE
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Il y a des jours qu’on ne vit pas à moitié.
Des jours qui ne passent pas comme les autres.
Des jours où l’air semble chargé d’un poids invisible… mais doux. Un jour comme Arafat.
Le jour d’Arafat 2025 devrait avoir lieu le 5 juin, incha’Allah. Rien de gravé dans le marbre, bien sûr, puisque le calendrier hégirien suit la lune, pas nos horloges. Mais les cœurs, eux, se préparent déjà.
Et quand ce moment arrive, on ressent le besoin d’envoyer un mot. Un vrai. Pas un message automatique. Pas une formule vide. Un mot avec de la foi, du soin, du cœur.
Alors, que dire ? Comment souhaiter un bon jour d’Arafat en 2025 ? Et à qui ? Voici des idées, des mots, des élans. Pas des recettes. Plutôt des clés.
Ce jour-là, tout se pose
Arafat, c’est le neuvième jour du mois de Dhul Hijja, le dernier mois du calendrier musulman. En 2025, il devrait commencer le 28 mai. Et juste après ce jour si particulier : l’Aïd al-Adha.
Mais ce neuvième jour, c’est un sommet. Un souffle sacré.
C’est le cœur même du Hajj, le grand pèlerinage. Les croyants s’y tiennent, debout, dans la plaine d’Arafat, non loin de La Mecque. Des milliers. Des millions. Tous tournés vers Allah. Tous unis par le même appel intérieur.
Mais même sans être là-bas, même sans être pèlerin, on peut vivre Arafat. De loin, oui. Mais de tout près, dans le cœur.
Par la prière.
Par le jeûne.
Par une simple parole envoyée à quelqu’un.
Une parole qui soutient. Qui relie.
Pourquoi jeûner le jour d’Arafat ?
Parce que c’est un cadeau spirituel immense. Le Prophète (ﷺ) a dit :
« Le jeûne du jour d’Arafat efface les péchés de l’année passée et de l’année à venir. » (Mouslim)
Un jour. Deux années allégées. C’est fou, non ?
Et pas besoin de grandes choses. On jeûne. On prie. On réfléchit.
Et si on ne peut pas jeûner, on fait ce qu’on peut. Une invocation. Un geste. Un silence tourné vers le ciel.
Les messages qu’on peut offrir ce jour-là
Pas besoin de grandes phrases.
Pas besoin de discours.
Ce jour-là, ce qu’on envoie, c’est du vrai.
Un mot doux. Une pensée. Une prière écrite avec les doigts, mais dictée par le cœur. Voici quelques messages à envoyer le jour d’Arafat 2025, selon les liens, les sensibilités.
Pour un proche qu’on aime profondément
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"Que ce jour t’enveloppe de lumière et de paix."
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"Je t’envoie une prière douce, de celles qui restent."
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"Même loin, je pense à toi, aujourd’hui plus que jamais."
Pour une personne en deuil, en difficulté, en silence
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"Que ce jour t’apaise, ne serait-ce qu’un peu."
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"Je n’ai pas les mots, mais Allah les entendra pour toi."
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"Même les larmes sont des invocations. Les tiennes montent sûrement."
Pour un ami, un collègue, une relation simple
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"Journée bénie à vous. Que vos prières soient entendues."
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"Qu’Allah vous accorde Sa miséricorde aujourd’hui et demain."
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"Une pensée sincère en ce jour sacré d’Arafat."
Pour un amour discret, un lien à distance
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"Tu es dans mes pensées. Que ce jour te soit doux."
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"Même le silence est une prière. Je t’en glisse une."
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"Aujourd’hui, on ne s’écrit pas. On s’accompagne autrement."
Une invocation simple, mais puissante
Le Prophète (ﷺ) a désigné une invocation comme la plus belle pour ce jour :
"La ilaha illallah, wahdahu la sharika lah, lahul-mulk, wa lahul-hamd, wa huwa ‘ala kulli shay’in qadir."
En français :
"Il n’y a de divinité qu’Allah, unique et sans associé. À Lui la royauté, à Lui la louange, et Il est capable de toute chose."
Répétez-la souvent ce jour-là. À voix haute, dans la tête, sur les lèvres ou dans le souffle. Elle ouvre les portes du cœur.
Ce jour-là, tout est entendu
On peut tout dire. Tout demander. Tout confier.
Les rêves cachés. Les douleurs enfouies. Les regrets qu’on n’a jamais osé nommer.
Et même les absents. Même eux. On peut penser à eux. Leur dédier une invocation. Une prière muette. Un souvenir tendre.
Un rappel précieux du Prophète (ﷺ)
C’est durant le jour d’Arafat que le Prophète a prononcé son dernier sermon. Il a parlé d’amour. D’égalité. De justice. De respect.
"Aucun Arabe n’a de supériorité sur un non-Arabe, ni un blanc sur un noir, sauf par la piété."
Des mots simples. Puissants. Eternels.
Et cette phrase :
"Je laisse derrière moi le Coran et ma Sunna. Si vous les suivez, vous ne vous égarerez jamais."
Des paroles à méditer. À transmettre. À vivre.
En vrai, ce jour-là, on n’a pas besoin de briller
On n’a pas besoin d’être savant, parfait ou pieux à l’extrême.
Il suffit d’être sincère.
D’avoir un cœur qui cherche, même maladroitement.
Et d’envoyer un message.
Même un tout petit.
Même juste : "Je pense à toi aujourd’hui."
Souhaiter Arafat 2025 avec le cœur, c’est ça.
Pas un geste de plus. Mais un geste plein.
Et parfois, ça suffit à illuminer une journée.
Ou une vie.
FAQ
C’est quoi exactement la fête de Arafat ?
C’est un jour unique. Chargé. Vibrant. Un moment suspendu, au cœur du pèlerinage à La Mecque. La fête de Arafat, aussi appelée jour d’Arafat, tombe le 9ᵉ jour du mois de Dhul-Hijja, soit la veille de l’Aïd el-Kebir. C’est LE sommet spirituel du Hajj. Les pèlerins se rassemblent sur le mont Arafat, prient, pleurent parfois, espèrent beaucoup. Et même si on n’est pas sur place, on peut la vivre. Depuis chez soi. Depuis son cœur.
Pourquoi le mont Arafat est-il si symbolique ?
Parce qu’il raconte tout. L’attente. Le pardon. La miséricorde. Le mont Arafat, c’est cette colline au milieu du désert saoudien, à une vingtaine de kilomètres de La Mecque. Là-bas, selon la tradition, c’est où le prophète Muhammad aurait prononcé son dernier sermon. Et c’est là aussi qu’on dit qu’Adam et Ève se sont retrouvés après leur chute. Deux âmes perdues, deux cœurs réunis. Autant dire que l’endroit porte le poids du ciel.
Qui célèbre la fête de Arafat ?
Les musulmans du monde entier. Pas besoin d’être en Arabie Saoudite. Pas besoin de faire le Hajj. Le jeûne d’Arafat, par exemple, est observé par des millions de croyants qui ne sont pas en pèlerinage. C’est un jour fort. Intime. Chacun à sa manière. Il y a ceux qui prient en silence, ceux qui se recueillent en famille, ceux qui jeûnent avec foi. C’est ça, la beauté de cette journée : elle traverse les frontières, mais surtout les cœurs.
À quoi sert le jeûne du jour d’Arafat ?
À purifier. À alléger l’âme. Le jeûne du jour d’Arafat est une tradition très méritoire, pour ceux qui ne font pas le pèlerinage. On dit même qu’il efface les péchés de l’année passée et ceux de l’année à venir. Deux ans symboliques. Deux ans de souffle pour l’âme. Bien sûr, ce n’est pas une obligation, mais pour beaucoup, c’est un rendez-vous sacré. Une parenthèse de lumière. Un moment où on déconnecte du bruit du monde pour écouter autre chose.
Est-ce que c’est un jour férié ?
Pas dans tous les pays. Dans certains pays à majorité musulmane, le jour d’Arafat est férié. Mais ailleurs, non. Pourtant, même sans jour chômé, beaucoup le marquent. Dans leur emploi du temps, dans leur tête, dans leur cœur. Certains prennent congé. D’autres s’organisent pour être au calme. Ce n’est pas juste une date sur le calendrier. C’est une vibration. Une atmosphère. Comme si le monde ralentissait un peu, juste le temps de respirer autrement.
Que font les pèlerins le jour d’Arafat ?
Ils prient. Longtemps. Intensément. Les pèlerins se tiennent sur le mont Arafat entre le lever du soleil et le coucher du soleil. Ils prient, demandent pardon, récitent le Coran, pleurent parfois. C’est le moment le plus fort du Hajj. On l’appelle aussi “al-waqfa”, la station. Et cette station, elle est capitale : sans elle, le Hajj n’est pas valide. C’est dire. Ce jour-là, les croyants sont comme des bougies allumées, tournées vers le ciel. Fragiles et puissantes à la fois.
Et ceux qui ne sont pas en pèlerinage ?
Ils ne sont pas oubliés. Ils peuvent jeûner, prier, méditer, lire le Coran. Certains se lèvent très tôt, d’autres préparent un repas simple pour la rupture du jeûne. Il y a mille manières d’honorer ce jour, même loin de La Mecque. Parfois, il suffit d’un silence, d’une intention claire. Un peu comme une lettre qu’on enverrait au ciel, sans l’écrire.
Quel lien entre Arafat et l’Aïd el-Kebir ?
Ils sont collés. Cousins. Le jour d’Arafat, c’est la veille de l’Aïd el-Adha, qu’on appelle aussi Aïd el-Kebir. Les deux jours forment une continuité sacrée. Le jour d’Arafat, c’est l’intériorité, la prière. L’Aïd, c’est la fête, le partage, le sacrifice du mouton. Deux visages d’une même foi. Deux moments qui font le lien entre ciel et terre, entre l’individuel et le collectif.
Pourquoi on dit que c’est le jour du pardon ?
Parce qu’il libère. Parce qu’il allège. Selon la tradition, le jour d’Arafat est celui où Dieu descend “au plus près” des fidèles et pardonne à ceux qui L’invoquent sincèrement. Pas besoin de grandes phrases. Pas besoin de mots parfaits. Une intention suffit. Une larme parfois. Ce pardon-là, il n’a rien de bureaucratique. Il est doux. Absolu. C’est comme effacer une ardoise, et sentir que le vent tourne.
Que ressent-on ce jour-là ?
C’est difficile à décrire. C’est comme un frisson d’invisible. Un poids et une légèreté en même temps. Une gravité douce. Même sans être croyant, on peut sentir que ce jour a quelque chose de rare. Dans les mosquées, dans les cœurs, dans les familles. Il y a comme un silence en filigrane, une écoute plus fine, une attention à ce qu’on ne voit pas. C’est un jour où on se reconnecte. À plus grand que soi. Ou à soi-même. C’est parfois la même chose.
Est-ce qu’on peut faire un vœu ce jour-là ?
Oui, et beaucoup le font. Ce n’est pas une règle. Plutôt une habitude du cœur. Faire un vœu, une demande, une prière. Pour soi. Pour les autres. Pour le monde. Le jour d’Arafat est un jour d’ouverture. De ciel entrouvert. De portes invisibles qui s’entrebâillent. Alors pourquoi ne pas en profiter ? Même une pensée glissée entre deux respirations peut devenir un souhait puissant.
Y a-t-il des invocations spécifiques à dire ?
Il y en a, bien sûr. Des invocations transmises, lues, partagées. Mais il y a surtout celles du cœur. Celles qu’on ne lit pas. Celles qu’on pense. Celles qu’on murmure sans bruit. On peut réciter la chahada, demander le pardon, remercier, supplier. L’essentiel, c’est que ça vienne de l’intérieur. Une prière vraie, même maladroite, vaut mille mots appris.
Que signifie “waqfat Arafat” ?
Ce terme, souvent entendu, signifie “la station d’Arafat”. C’est le cœur du jour. Le moment où les pèlerins se tiennent debout, ou assis, ou immobiles, sur la plaine du mont Arafat. Le mot “waqfa” porte l’idée d’arrêt, de posture, d’attente. C’est un peu comme si l’on disait : “on fait une pause pour l’essentiel”. Et cette pause-là, elle résonne fort.
Pourquoi ce jour est-il si peu connu en France ?
Parce qu’il est discret. Intime. Moins “visible” que l’Aïd el-Kebir. Moins médiatisé aussi. Et pourtant, il est immense. Dans le cœur des croyants, dans la mémoire des familles, dans les traditions transmises. C’est une perle un peu cachée. Mais une perle précieuse. Ceux qui la connaissent savent. Et souvent, ils la chérissent en silence, comme un secret partagé avec l’au-delà.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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