Squid Game saison 3: la signification spirituelle des nouvelles épreuves
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Squid Game saison 3: la signification spirituelle des nouvelles épreuves

PAR DIANE LENCRE

Squid Game saison 3 le 27 juin 2025 en France : la fin du jeu, le début d’autre chose

Vendredi 27 juin 2025. Netflix appuie sur la gâchette. Squid Game, saison 3. Dernier chapitre. Pas de retour possible. Et cette fois, on ne parle plus seulement de survie. On parle de quelque chose de plus profond. De ce qu’il reste d’un être humain, quand on a tout retiré : la dignité, la peur, les codes. Même l’espoir.

La saison finale ne fait pas dans la dentelle. Pas de faux suspense. Les premières images de la bande-annonce ont déjà glacé les écrans. Des nouvelles épreuves, des visages familiers, et toujours cette ambiance étrange. Comme une chanson d’enfant qui déraille. Vous voyez ? Ce truc qui donne la chair de poule mais qu’on ne peut pas s’empêcher de regarder. Oui, c’est exactement ça.

Date, jour, heure? Aujourd'hui sur Netflix, retrouvez la corde à sauter, version cauchemar à 9h01

On la connaît, la poupée Young-hee. Elle nous a déjà filé des sueurs froides en 2021. Mais cette fois, elle revient… accompagnée. Son "petit ami" s’appelle Cheol-su. Même sourire figé. Même innocence flippante. Et ensemble, ils balancent une corde à sauter géante.

Sauf que ce n’est pas une récré. Les participants sautent. Les corps volent. Ceux qui ratent... tombent. Littéralement. Pas de deuxième essai. Ce jeu-là pèse une tonne, et l’échec est immédiat. Une seule règle : rester debout. Et sauter au bon moment. Même si le sol tangue. Même si tout tremble.

Spirituellement, cette corde, c’est plus qu’un jeu. C’est une métaphore du rythme de la vie moderne. Un tempo qu’on ne choisit pas. On saute, on suit, on s’épuise. Et à force de suivre le mouvement, on oublie parfois pourquoi on saute. Et pour qui.

La symbolique dérangeante de la corde à sauter : l'innocence étranglée

C’est un jeu qu’on a tous connu. Une cour d’école. Des rires. Une chanson qui tourne en boucle. Et ce petit moment de grâce quand les pieds quittent le sol au bon moment. La corde à sauter, c’est l’insouciance en mouvement.

Mais dans Squid Game saison 3, elle se transforme en outil d’élimination. Littéralement. Chaque saut devient un compte à rebours. Une hésitation ? C’est la chute. Un mauvais tempo ? C’est fini. Plus de deuxième chance. On ne joue plus, on survit.

Et c’est là que la symbolique explose.

Ce n’est plus un jeu. C’est un test. Un piège cruel déguisé en souvenir d’enfance. La corde ne relie plus les enfants, elle les trie. Elle ne tourne pas pour amuser, mais pour broyer. La joie est là, quelque part, en filigrane, mais déformée, vidée de sa lumière.

Spirituellement, cette corde à sauter devient un fil de vie. Trop tendu, trop rapide, trop violent. On saute, mais pour combien de temps ? Et surtout… pour qui ? On dirait presque une métaphore du monde moderne : tout va vite, il faut suivre, ne pas tomber, rester dans le rythme imposé par des mains qu’on ne voit pas.

Et ces mains, ici, ce sont celles des poupées géantes Young-hee et Cheol-su. Des symboles de contrôle. De surveillance. L’autorité qui joue à être douce, mais ne pardonne jamais. Même le chant enfantin devient glaçant. Comme si l’innocence elle-même avait été reprogrammée pour tuer.

La corde à sauter, c’est l’ultime trahison du souvenir. On croyait y voir un retour à l’enfance, on y découvre la cruauté de l’âge adulte déguisée en jeu naïf. Une spirale rythmée qui mène droit au vide.

Et le pire ? C’est qu’on regarde. On sait ce qui va se passer. Mais comme les joueurs, on ne peut pas s’arrêter. Parce que quelque part, on est tous déjà dedans. Sauteurs en série sur une corde invisible qu’on n’a pas choisie.

Rouge ou bleu : le labyrinthe de l’absurde avec le jeu du cache-cache

Autre décor, autre ambiance. Cette fois, les joueurs sont lancés dans un labyrinthe immense et doivent jouer à cache-cache. Rien de surnaturel, mais tout est déstabilisant. Les équipes sont formées au hasard, par le biais de boules colorées crachées par une machine. Rouge ou bleu. Pas le choix.

Les alliances sont forcées. L’union, imposée. Et les chemins ? Multiples. Mais surtout, mouvants. Ce qu’on croit être une sortie peut devenir un piège. Ce qui ressemble à une impasse peut s’ouvrir. Tout dépend du groupe. De la loyauté. De la capacité à faire confiance à l’inconnu.

Ce labyrinthe, c’est l’image parfaite de nos sociétés fragmentées. On naît quelque part, on hérite d’une couleur, d’un code, d’une case. Et après ? On doit se débrouiller. Composer avec des gens qu’on n’a pas choisis. Trouver une porte qui s’ouvre. Et parfois, on tourne en rond. Pendant des jours. Des mois. Des années.

Le jeu de cache-cache, c’est l’enfance qui apprend l’absence. On disparaît pour mieux se faire désirer, puis on revient, soulagé. C’est un ballet entre peur douce et joie de se retrouver. Une métaphore tendre de la vie : parfois on se perd… pour mieux se reconnaître.

Gi-hun vs Front Man : la fin d’un monde

Tout mène à ça. À cette confrontation annoncée depuis la saison 1. Gi-hun, le rouge sang dans les yeux, contre le Front Man, toujours aussi opaque. Les deux hommes ont changé. L’un a perdu ses repères, l’autre ses certitudes. Mais aucun n’a oublié.

On ne connaît pas encore les règles de leur face-à-face. Combat ? Jeu ? Duel moral ? Peu importe. Ce qui est sûr, c’est que ça ne se joue pas à coups de poings. Ce sont deux visions du monde qui s’affrontent. L’une dit : "on peut encore sauver quelque chose". L’autre murmure : "tout est déjà pourri".

Il y a quelque chose de religieux là-dedans. Pas au sens liturgique. Mais au sens du sacrifice, de la foi, du renoncement. Deux hommes face au vide. Deux choix. Et un monde qui les regarde sans cligner des yeux.

Pourquoi ça nous touche autant

Parce que Squid Game ne parle pas des autres. Il parle de nous. Pas besoin de sang, ni de cercueils. On connaît tous le goût de la corde trop tendue, l’angoisse d’un labyrinthe où tout change, l’impression d’être choisi pour un camp sans avoir levé la main.

Et surtout… cette sensation d’être observé. Jugé. Comparé. Noté. Comme si la vie elle-même était devenue une sorte de casting cruel. Squid Game le montre sans filtre. Sans anesthésie. Mais avec une lucidité rare.

Une spiritualité de l’extrême

Ce n’est pas une série mystique. Il n’y a pas de guru. Pas de temple. Et pourtant, on est en plein dedans. Dans la foi mise à nu. Dans l’éthique mise à l’épreuve. Dans le choix de rester humain, même quand tout pousse à devenir une bête.

Chaque épreuve, chaque jeu, c’est une question spirituelle travestie. Est-ce qu’on peut rester fidèle à soi quand ça coûte ? Est-ce qu’on peut protéger un autre quand ça condamne ? Est-ce qu’on peut aimer dans un monde qui tue pour un million de wons ?

Un dernier regard, avant la fin

Ce qu’annonce cette saison 3, ce n’est pas juste une fin de série. C’est la fin d’une illusion : celle qu’on peut toujours s’en sortir sans rien perdre. Ici, on perd. Tous. Mais c’est peut-être dans cette perte qu’on gagne autre chose. Une clarté. Une forme de révolte. Ou de paix.

Cheol-su et Young-hee dansent. Les équipes rouges et bleues s’affrontent. Gi-hun avance dans le noir. Et nous, on regarde. On tremble. Et quelque part, on se demande : et si c’était nous, là-dedans ?

FAQ décalée mais vérifiée : que valent vraiment les épreuves de la saison 2 de Squid Game ?

On y trouve quoi, dans cette fameuse saison 2 ?

Pas de copier-coller de la saison 1. Hwang Dong-hyuk a mis les bouchées doubles : 7 épreuves inédites, une roulette russe en ouverture qui glace le sang, des jeux un peu tordus, souvent très coréens, toujours violents. Le tout emballé dans un décor coloré qui sent la nostalgie… et le piège. Un cauchemar fluo, aussi absurde qu’ultra calibré.

Ddakji, encore lui ?

Évidemment. C’est le jeu d’entrée. Le fameux jeu avec les tuiles en papier qu’on doit retourner en les frappant. On dirait un passe-temps de récré, mais ici, c’est la porte d’entrée du cauchemar. Les recruteurs s’en servent pour tester la hargne. Pas de sang, juste de l’ego froissé. Pour l’instant.

Et ce "pain ou loterie", c’est quoi ce délire ?

Un petit twist bien senti. On propose à des sans-abris un choix simple : un pain tout sec ou un billet de loterie. L’un nourrit le ventre. L’autre nourrit… l’illusion. On est face à une critique sociale violente, déguisée en test sournois. Qui choisirait la réalité quand la chance brille sous plastique ?

Feu rouge, feu vert, le retour ?

Oui, mais c’est un caméo, pas un plat principal. L’épreuve emblématique revient dans un contexte différent. L’idée est de rappeler les origines du jeu, ce moment d’enfance corrompu par la mort. Et de remettre une couche d’angoisse. Juste au cas où vous aviez oublié le sourire de Young-hee.

C’est quoi ce truc à six jambes ?

Une folie appelée le pentathlon à six jambes. Cinq joueurs, une seule chaîne, et une série de mini-jeux à réussir en moins de cinq minutes. Toupie, pierre-papier-ciseaux, jonglage… Ça sent bon les après-midis en famille, sauf que là, si un membre flanche, c’est tout le groupe qui y passe. La nostalgie a des crocs.

Mingle : ça commence gentil et puis…

… ça dégénère vite. Les joueurs doivent se regrouper par nombre exact dans des salles. Pas trop, pas trop peu. Juste ce qu’il faut. C’est un jeu de calcul social, un jeu de placement. Mais ceux qui ne rentrent pas dans la case ? Éliminés. Comme dans la vraie vie parfois : trop lent, trop seul, trop paumé ? Tu restes dehors.

Pierre-papier-ciseaux ? Sérieusement ?

Oui, sérieusement. Sauf qu’ici, c’est la version double main. Chaque joueur tend deux poings, mais n’en garde qu’un pour jouer une fois le choix de l’adversaire révélé. Un duel d’intuition et de bluff. Une mécanique toute simple qui se transforme en torture psychologique. Qui ment ? Qui devine ? Qui perd sa main ?

Extinction des feux… flippant rien que le nom

Et c’est encore pire que ce que vous imaginez. Le décor : un dortoir plongé dans le noir complet. Les joueurs reçoivent ustensiles de cuisine, objets aléatoires, silence total. La consigne n’est pas dite, mais elle est claire : “Vous pouvez faire ce que vous voulez.” Et certains comprennent très vite qu’en tuant… ils augmentent leur part du jackpot. Bienvenue dans le chaos.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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