Tempête Benjamin du 23 octobre: quelle signification spirituelle?
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Tempête Benjamin du 23 octobre: quelle signification spirituelle?

PAR DIANE LENCRE

Tempête Benjamin : le grand souffle de l’automne

Benjamin. Un prénom tendre, presque enfantin. Et pourtant, c’est lui qui portera la première grande colère du ciel. Cette semaine, la nature s’éveille avec fracas. La tempête Benjamin va balayer presque toute la France entre mercredi soir et jeudi.

Les chiffres qui donnent le ton

Selon La Chaine Meteo, les rafales atteindront 80 à 100 km/h à l’intérieur des terres, 120 à 130 km/h sur les côtes atlantiques et de la Manche, et jusqu’à 150 km/h en Corse. Les premières stations bretonnes enregistrent déjà 96 km/h à Ouessant, 77 km/h à la pointe de Penmarc’h, 72 km/h à la pointe du Raz. Les pluies sont tout aussi impressionnantes : 91 mm à Aurelle-Verlac, 86 mm au Lioran, 85 mm à Maurs. L’équivalent d’un mois d’eau tombé en un jour !

Une tempête, mais aussi un symbole

Le prénom Benjamin vient de l’hébreu Ben-Yamin, qui signifie “fils de la droite” ou “fils de la bénédiction”. Dans la Bible, c’est le dernier-né, le plus fragile, celui qu’on protège. Et voilà que ce nom, plein de douceur, s’attache à une tempête puissante. Comme si la vie murmurait : la douceur aussi peut tout renverser. Ce contraste dit tout : derrière le chaos apparent, une force d’équilibre agit.

Le message du vent

Dans le langage des anciens, le vent, c’est le souffle divin, le souffle qui nettoie et réveille. Quand il se lève ainsi, il vient libérer ce qui pèse. La tempête Benjamin, au-delà de ses chiffres, devient une métaphore : elle balaie les inerties, les pensées figées, les émotions qu’on garde trop longtemps. Elle nous pousse à respirer autrement. Spirituellement, elle murmure : “Ce que tu refuses de laisser partir, la vie le soufflera pour toi.”

Octobre, le mois du dépouillement

Fin octobre, la nature se défait de l’ancien. Les feuilles tombent, les arbres se délestent, et l’humain, sans le savoir, suit le même mouvement. La tempête Benjamin arrive juste avant la Toussaint, ce moment où le voile entre les mondes s’amincit. C’est un appel à se purifier, à lâcher prise, à se préparer à l’hiver intérieur.

L’énergie du 23 octobre

Ce jeudi-là, le Soleil entre en Scorpion, signe d’eau, signe de transformation. Le Scorpion détruit pour reconstruire, tout comme le vent renverse pour apaiser. C’est une synchronicité étonnante : le ciel astrologique et le ciel météorologique se répondent. Benjamin devient le souffle de cette mutation, le messager d’un passage.

Quand la nature réveille l’âme

Le vent est partout : dans les branches, sur les toits, dans nos pensées. Il fait trembler les murs, mais aussi les certitudes. Et pourtant, dans ce désordre apparent, il y a un ordre invisible. Benjamin n’est pas un fléau : c’est un rappel. Il vient dire que tout bouge, que rien n’est figé, que même ce qui semblait perdu peut renaître après la pluie.

Ce qu’elle nous enseigne

Plier sans rompre. Accueillir sans résister. Écouter sans peur. C’est tout ce que la tempête nous demande. Derrière chaque rafale, il y a une phrase du ciel. Benjamin nous dit : “Le monde ne s’effondre pas, il respire.”

Après Benjamin

Quand tout se calmera, le ciel paraîtra plus grand. L’air sera neuf, plus clair. Et peut-être que vous aussi, quelque chose en vous sera redevenu léger. Parce qu’une tempête, ce n’est pas juste du vent. C’est parfois une bénédiction qui fait du bruit.

FAQ – Ce que souffle vraiment une tempête

D’où viennent les noms des tempêtes ?

Ce n’est pas un poète qui les invente. Ni un oracle. Chaque automne, un groupe de pays européens (France, Espagne, Portugal, Belgique, Luxembourg, Andorre) s’accorde sur une liste de prénoms. Une alternance douce entre noms féminins et masculins, de A à Z. Quand une tempête menace avec assez de force pour mériter une alerte, le premier pays touché lui donne le prénom suivant de la liste. Voilà comment Benjamin, simple prénom dans une colonne, devient en un instant le messager d’un grand souffle.

Pourquoi les nomme-t-on comme des gens ?

Parce qu’un prénom, ça marque. Ça se retient. Ça parle au cœur plus qu’un chiffre. Dire “attention, Benjamin arrive” frappe plus que “dépression 982 hPa sur l’Atlantique Nord”. Donner un nom, c’est aussi donner une présence. Une forme d’humanité à ce qui, autrement, semblerait lointain, technique, désincarné.

C’est quoi la différence entre le vent et une rafale ?

Le vent, c’est ce qui souffle en continu. Il a son rythme, sa régularité, comme une respiration du ciel. Une rafale, elle, surgit sans prévenir. C’est un sursaut, un cri brusque dans le calme relatif. Elle dure à peine quelques secondes, mais c’est souvent elle qui casse les tuiles, qui retourne les parasols, qui fait claquer les volets. Le vent vous pousse, la rafale vous gifle.

À partir de quand parle-t-on de “tempête” ?

Tout est question de force… mais aussi d’étendue. Une tempête, ce n’est pas juste du vent qui s’emballe dans un coin isolé. C’est un souffle large, puissant, qui traverse des régions entières. En France, on parle de tempête quand les rafales dépassent 100 km/h sur plusieurs départements, avec un vrai potentiel de dégâts. En-dessous, on parle plutôt de “coup de vent”, un coup de sang du ciel, mais pas encore une vraie colère.

Et le mot “ouragan”, il veut dire quoi dans tout ça ?

L’ouragan, c’est une autre bête. Une tempête tropicale née au-dessus d’eaux chaudes, un géant organisé autour d’un œil calme et trompeur. Benjamin, lui, n’est pas un ouragan. C’est une dépression tempétueuse née des contrastes d’octobre, pas des tropiques. Mais il peut souffler tout aussi fort, parfois plus.

Faut-il avoir peur d’une tempête ?

Pas peur. Juste du respect. Une tempête, ce n’est pas un ennemi. C’est un rappel. Elle vient dire qu’on ne maîtrise pas tout. Qu’il faut parfois fermer les fenêtres, lever le nez du quotidien, écouter ce que le monde extérieur essaie de faire comprendre. Et quand le vent se calme, c’est souvent l’intérieur qui devient plus clair.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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