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Toutes les gagnantes de Miss France depuis sa création
PAR DIANE LENCRE
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Vous êtes curieux de découvrir toutes les femmes qui ont marqué l'histoire de Miss France ? Depuis sa création, ce concours emblématique a couronné des reines de beauté qui, année après année, ont captivé le public par leur élégance et leur charisme. De la toute première Miss à celles qui ont laissé une empreinte indélébile, plongeons ensemble dans l'univers fascinant de ces gagnantes, symbole de l'élégance française.
Balade dans l'univers pailleté de Miss France
Voyage temporel chez les Miss France
Embarquez pour un voyage dans le temps, où chaque année est marquée par l'élection d'une reine de beauté. De la pétillante Agnès Souret en 1920, à la charmante Eve Gilles en 2024, chaque Miss France a son histoire unique.
Les années de guerre : une parenthèse sans Miss
De 1940 à 1946, la Seconde Guerre mondiale a imposé une pause dans la quête de la Miss parfaite. Mais dès 1947, la tradition reprend avec l'éblouissante Yvonne Viseux.
Les Miss aux multiples facettes
Parmi ces étoiles, certaines ont brillé au-delà des podiums. Sonia Rolland s'est transformée en actrice et réalisatrice, tandis qu'Élodie Gossuin a conquis le monde de la télévision et de la radio. Et n'oublions pas la grande Mareva Georges, qui du haut de ses 1m80, a su marquer les esprits.
Miss France, bien plus qu'un titre
Au-delà de la couronne et des strass, chaque Miss France devient une ambassadrice rayonnante de la culture et de l'élégance française. Entre œuvres caritatives et représentations, elles déploient leurs ailes bien au-delà des frontières.
Qui mène la danse ?
Depuis 1920, le concours a vu défiler des présentateurs de renom. Du légendaire Louis de Funès à l'incontournable Jean-Pierre Foucault, chaque édition a été un spectacle à part entière.
Le Comité Miss France : les architectes du rêve
Ce comité, véritable chef d'orchestre du concours, veille à la magie et à l'éclat de chaque édition depuis 1954. De la sélection des candidates à l'organisation de l'événement, ils sont les gardiens de ce patrimoine glamour.
Toutes les gagnantes du concours, année par année
- 1920 : Agnès Souret
- 1921 : Maryse Delort
- 1922 : Roberte Cusey
- 1923 : Lucienne Nahmias
- 1924 : Madeleine Mourgues
- 1925 : Simone Barillier
- 1926 : Lyne de Souza
- 1927 : Marthe Cnockaert
- 1928 : Raymonde Allain
- 1929 : Germaine Laborde
- 1930 : Yvette Labrousse
- 1931 : Jeanne Juilla
- 1932 : Simone Vaudry
- 1933 : Jacqueline Bertin-Lequien
- 1934 : Simone Barillier
- 1935 : Élisabeth Pitz
- 1936 : Lyne Lassalle
- 1937 : Jacqueline Janet
- 1938 : Christiane Martel
- 1939 : Ginette Catriens
- 1940-1946 : aucun concours en raison de la Seconde Guerre mondiale
- 1947 : Yvonne Viseux
- 1948 : Renée Druart
- 1949 : Suzanne Jacq
- 1950 : Maryse Delort
- 1951 : Josette Baïz
- 1952 : Claudine Bleuse
- 1953 : Sylviane Carpentier
- 1954 : Irène Tunc
- 1955 : Véronique Zuber
- 1956 : Gisèle Préville
- 1957 : Sylvie-Rosine Numez
- 1958 : Monique Boucher
- 1959 : Monique Lemaire
- 1960 : Brigitte Barazer de Lannurien
- 1961 : Luce Auger
- 1962 : Monique Negler
- 1963 : Muguette Fabris
- 1964 : Jacqueline Gayraud
- 1965 : Christiane Sibellin
- 1966 : Michèle Boule
- 1967 : Jeanne Beck
- 1968 : Christiane Lillio
- 1969 : Suzanne Angly
- 1970 : Michelle Beaurain
- 1971 : Myriam Stocco
- 1972 : Chantal Bouvier de Lamotte
- 1973 : Isabelle Krumacker
- 1974 : Edna Tepava
- 1975 : Sophie Perin
- 1976 : Monique Uldaric
- 1977 : Véronique Fagot
- 1978 : Pascale Taurua
- 1979 : Sylvie Parera
- 1980 : Thilda Fuller
- 1981 : Isabelle Benard
- 1982 : Sabrina Belleval
- 1983 : Frédérique Leroy
- 1984 : Martine Robine
- 1985 : Suzanne Iskandar
- 1986 : Valérie Pascal
- 1987 : Nathalie Marquay
- 1988 : Sylvie Bertin
- 1989 : Peggy Zlotkowski
- 1990 : Gaëlle Voiry
- 1991 : Mareva Georges
- 1992 : Linda Hardy
- 1993 : Véronique de la Cruz
- 1994 : Valérie Claisse
- 1995 : Mélody Vilbert
- 1996 : Alexandra Rosenfeld
- 1997 : Patricia Spehar
- 1998 : Sophie Thalmann
- 1999 : Mareva Galanter
- 2000 : Sonia Rolland
- 2001 : Élodie Gossuin
- 2002 : Sylvie Tellier
- 2003 : Corinne Coman
- 2004 : Lætitia Bléger
- 2005 : Cindy Fabre
- 2006 : Alexandra Rosenfeld
- 2007 : Rachel Legrain-Trapani
- 2008 : Valérie Bègue
- 2009 : Chloé Mortaud
- 2010 : Malika Ménard
- 2011 : Laury Thilleman
- 2012 : Delphine Wespiser
- 2013 : Marine Lorphelin
- 2014 : Flora Coquerel
- 2015 : Camille Cerf
- 2016 : Iris Mittenaere
- 2017 : Alicia Aylies
- 2018 : Maëva Coucke
- 2019 : Vaimalama Chaves
- 2020 : Clémence Botino
- 2021 : Amandine Petit
- 2022: Diane Leyre
- 2023: Indira Ampiot
- 2024: Eve Gilles
- 2025: Miss Martinique a gagné le titre de Miss France 2025: Angélique Angarni-Filopon
FAQ sur Miss France : entre paillettes, légendes et vérités oubliées
Pas besoin d’aimer les concours pour connaître ce nom. Miss France, c’est un peu comme une vieille chanson qu’on n’a jamais vraiment apprise, mais qu’on fredonne quand même. Elle traverse les générations, les époques, les polémiques, et revient chaque décembre comme un sapin en talons aiguilles. Mais derrière les projecteurs ? Une histoire plus riche qu’on ne l’imagine. Et parfois, un peu plus complexe aussi.
Depuis quand existe Miss France ?
On remonte à 1920. Juste après la Première Guerre mondiale. Le pays a besoin de beauté, d’élégance, de lumière. Et là, un journaliste, Maurice de Waleffe, se dit : pourquoi ne pas célébrer la femme française dans ce qu’elle a de plus sublime ? Résultat : un concours nommé « La plus belle femme de France ». Le nom est à peine prétentieux. Mais le public suit. L’événement devient vite un phénomène. Ce n’est qu’en 1927 que le titre Miss France est officiellement utilisé. Une décennie plus tard, la machine est lancée. Et elle ne s’arrêtera plus vraiment.
Qui a été la toute première Miss France ?
Son nom mérite d’être gravé en lettres dorées : Agnès Souret. Une jeune femme basque à l’élégance discrète, aux traits doux, presque timides. Élue en 1920, elle devient instantanément une icône. Mais sa vie sera courte. Tragique. À seulement 26 ans, elle meurt en Argentine. Et ce qui touche encore plus ? C’est qu’elle a reversé ses gains à sa mère. Une Miss à l’ancienne, en robe longue et cœur grand comme ça. Rien à voir avec les Miss réseaux sociaux.
Le concours a-t-il toujours eu lieu chaque année ?
Presque. Mais il y a eu des pauses, des silences. Notamment pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre 1940 et 1946, aucune élection n’a lieu. Le monde a d’autres priorités, évidemment. Ensuite, tout reprend. Avec un air de fête. Comme si l’élection venait panser un peu les blessures collectives. C’est aussi à partir de là que l’événement prend une ampleur nationale, puis télévisuelle.
Pourquoi Miss France fascine encore autant ?
Peut-être parce qu’elle est un miroir déformant de la société. On y voit ce qu’on veut y voir. Un conte de fées ? Un business ? Un outil féministe ou rétrograde ? Tout dépend du regard. Mais une chose est sûre : l’émotion est là. Quand une Miss s’avance, sourit, parle avec son accent du Sud ou ses mots de lycéenne, c’est un bout de France qui défile. Une France parfois idéalisée, parfois dérangeante. Mais jamais indifférente.
Est-ce que Miss France a changé avec le temps ?
Oh que oui. Des robes longues aux robes engagées, il s’est passé bien des choses. Avant, on parlait peu. On souriait beaucoup. Aujourd’hui, les Miss sont avocates, scientifiques, entrepreneurs, militantes. On est loin du cliché de la belle plante silencieuse. Les Miss osent, débattent, tweetent. Certaines bousculent même le règlement. On pense à Clémence Botino, férue d’histoire de l’art, ou à Maeva Coucke, engagée contre les violences faites aux femmes. Comme quoi, la couronne ne pèse pas toujours dans le même sens.
Qui sont les Miss France les plus emblématiques ?
Il y en a plusieurs. Des visages qui ne s’effacent pas.
Geneviève de Fontenay, d’abord, même si elle n’a jamais porté l’écharpe. Elle est LA dame au chapeau. L’ombre tutélaire du concours. Intransigeante, vieille France, mais aussi très attachée à ses Miss. Elle était là pour rappeler que Miss France, c’est pas n’importe quoi.
Côté gagnantes, difficile d’oublier Sonia Rolland, Miss France 2000, la première femme noire élue. Un moment puissant, dans un pays encore frileux sur ces questions. Elle a ouvert une brèche. Une vraie.
Iris Mittenaere aussi, élue Miss France 2016, puis Miss Univers. Une star planétaire. Élégante, brillante, drôle. Une ambassadrice modèle.
Et puis Vaimalama Chaves, Miss France 2019. Avec elle, les stéréotypes ont pris un coup. Elle est arrivée avec ses rondeurs, sa guitare, son franc-parler. Elle a cassé le moule. Et ça, on s’en souvient.
Miss France, c’est vraiment une affaire populaire ?
Oui. Un peu comme le Tour de France, mais en talons. Chaque année, des millions de Français regardent l’élection. Avec tendresse, agacement, ironie, nostalgie. Peu importe le ton : on regarde. C’est devenu un rituel. Comme les vœux du Président. Mais en paillettes.
Qui choisit Miss France ? Et comment ?
Le jury évolue. Il fut un temps où seuls les organisateurs décidaient. Puis les votes du public ont été intégrés. Aujourd’hui, c’est un mélange. Un peu de technique, beaucoup d’émotion. Le jury note la prestance, la diction, l’allure. Le public vote pour ce qui touche, émeut, transporte. Bref, c’est tout sauf scientifique. C’est une question de feeling. Et parfois de géographie. L’Ouest gagne souvent. Les stats sont là.
Quelles sont les conditions pour devenir Miss France ?
C’est là que ça coince parfois. Longtemps, les règles ont été strictes. Pas de tatouages visibles, pas d’enfants, pas de mariages. Une vision de la femme assez... figée. Mais ça bouge. Lentement, mais ça bouge. Depuis peu, une femme mariée ou mère peut se présenter. Une petite révolution en soi. Parce que la femme d’aujourd’hui n’a pas envie de choisir entre son corps, sa famille, ses rêves. Et Miss France commence à l’entendre.
Miss France, c’est encore un tremplin aujourd’hui ?
Oui, mais pas toujours dans le sens qu’on croit. Pour certaines, c’est un passage éphémère. Pour d’autres, c’est le début d’une carrière. Télévision, cinéma, presse, politique parfois. Il suffit de voir Delphine Wespiser, devenue chroniqueuse télé, ou Malika Ménard, journaliste. Le titre n’ouvre pas toutes les portes, mais il en entrouvre quelques-unes. Et parfois, ça suffit pour réinventer sa vie.
Y a-t-il eu des polémiques ?
Évidemment. Miss France, c’est un terrain miné. Féministes contre conservateurs, téléspectateurs contre organisateurs, anciens contre modernes. Certaines éditions ont été très tendues. On se souvient de Valérie Bègue, Miss France 2008, rattrapée par des photos "jugées sulfureuses". Elle a été maintenue… mais interdite de Miss Univers. Une sanction qui a fait débat.
Plus récemment, des voix s’élèvent contre le manque de diversité, le côté archaïque du règlement, ou le format trop figé. Mais ce tumulte est aussi ce qui fait vivre le concours. Un événement lisse ne passionnerait personne.
Est-ce qu’on peut encore croire à ce conte de fées ?
Croire, oui. Mais pas naïvement. Miss France, aujourd’hui, c’est une bulle anachronique qui essaye de se moderniser sans se perdre. C’est un équilibre instable. Mais tant que des jeunes femmes y verront une opportunité d’être vues, entendues, respectées, tant que le public continuera de vibrer… alors le conte tient. Même s’il s’écrit désormais à plusieurs mains. Avec moins de poussière. Et plus d’audace.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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