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Découvrez les Voeux de Jacques Brel en 1968
PAR DIANE LENCRE
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Vous avez déjà entendu les vœux de Jacques Brel de 1968 ? Ce moment unique est devenu légendaire, un message à la fois simple et profond. Brel, avec ses mots, nous offre une vision du bonheur pleine de liberté, d’amour et de sérénité.
Pour 2026, allez-vous partager les voeux de Jacques Brel avec vos proches? Voici son texte
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer
Et d'oublier ce qu'il faut oublier
Je vous souhaite des passions
Je vous souhaite des silences
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
Et des rires d'enfant
Je vous souhaite de respecter les différences des autres,
Parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence
Et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer
A la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,
Car la vie est une magnifique aventure
Et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,
Car le bonheur est notre destin véritable.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer
Et d'oublier ce qu'il faut oublier
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns
Le plus vite possible avant la fin de l'été."
Brel a souhaité non seulement la joie et le bonheur, mais aussi des expériences enrichissantes et des épreuves, soulignant l'importance de vivre pleinement et avec authenticité.
Ses paroles reflétaient une profonde compréhension de la condition humaine et un désir sincère de voir les gens s'épanouir dans tous les aspects de leur vie.
Imaginez-vous : une nouvelle année commence. Les vœux de Brel résonnent, des mots tissés d’espoir et d’audace. Ce n’est plus simplement une liste de souhaits, c’est un appel à vivre, vraiment. On parle souvent de résolutions en janvier, de ces bonnes intentions que l’on gribouille sur le coin d’une page, sans vraiment s'y attacher. Mais ici, avec Brel, ce n’est pas de résolutions dont il est question. Non, c'est un souffle, une invitation à être entièrement soi-même, à laisser le superflu derrière et à avancer, l’esprit léger, vers l’inconnu.
Alors pourquoi ne pas embrasser cet élan ? Laissez-vous porter par ses mots et imaginez vos propres rêves à n’en plus finir. Quels rêves pourraient rendre votre 2024 unique ? Peut-être est-ce le moment de retrouver cette énergie d’enfant, de croire à nouveau aux possibilités infinies, de rire sans calcul et de courir vers des horizons encore flous, mais si prometteurs.
Car au fond, chacun de nous porte en soi une part de cet appel à l'aventure. La vraie aventure n’a pas besoin de bateaux ni de montagnes, elle naît dans les petits instants : oser un regard, dire un mot que l'on retient depuis trop longtemps, essayer une nouvelle voie sans craindre de se perdre.
Et si, comme le dit Brel, la vie est une bataille, que cette année soit une bataille joyeuse ! Une bataille faite de rires, de larmes peut-être, mais surtout de ces moments où l’on se surprend à être exactement là où l’on doit être. Car au-delà des réussites, des échecs, des promesses, il y a cette vérité douce : la liberté d’être pleinement soi, un être rempli de rêves, de doutes et d'amour. Que 2026 soit votre année, celle où vous ferez la paix avec vos peurs pour laisser place à vos passions.
Alors, prêt à embrasser le voyage ?
Pourquoi ces vœux-là ? Et pourquoi encore aujourd’hui ?
Chaque début d’année, c’est un peu le même cinéma. On s’envoie des messages pleins de bons sentiments, souvent copiés-collés, parfois inspirés d’images trouvées à la va-vite. Ça brille, ça scintille… mais ça sonne un peu creux, non ? Et puis, au milieu de ce bruit numérique, il y a ces mots-là. Ceux de Jacques Brel.
Des mots qui ne souhaitent pas “du bonheur” comme on offrirait un bonbon. Non. Ils secouent. Ils bousculent. Ils réveillent une soif. Une soif de vivre.
Ce discours prononcé le 1er janvier 1968, on ne s’en lasse pas. Et c’est justement ça, le mystère. Pourquoi ces phrases traversent les décennies sans une ride ? Pourquoi on les partage encore, comme une sorte de talisman poétique, chaque mois de janvier ?
Que disent vraiment les vœux de Brel ?
Pas de fioritures. Pas de flonflons. Juste une voix, grave, vivante, vraie. Et des mots comme des flèches.
Il souhaite à chacun de “ne jamais renoncer à chercher”. Il ne parle pas de réussite, mais d’aventure intérieure. Il évoque l’ennui comme un danger, la curiosité comme un devoir. Il souhaite des “passions”, des “silences”, des “chants d’oiseaux au réveil”. Il invite à l’inattendu, à l’inconfort aussi.
Et là, on comprend. On comprend que ces vœux ne sont pas là pour rassurer. Ils sont là pour inspirer. Comme un bon coup de vent dans les voiles.
Est-ce que ça parle encore aux jeunes générations ?
Oh que oui. Peut-être même encore plus qu’avant. Parce que Brel parle d’oser. D’oser “se cogner au réel”, d’oser “ne pas savoir”, d’oser aimer comme on respire. Et ce genre de discours, il fait du bien. Il change des injonctions à “réussir sa vie” comme on remplit un tableau Excel.
Dans ses vœux, il n’y a pas d’injonction. Il y a juste une invitation douce et farouche à rester vivant. À rester brûlant. Même quand ça fait peur. Même quand ça fait mal.
Est-ce que c’est une forme de poésie ?
Complètement. Mais une poésie sans rimes forcées. Sans majuscules pompeuses. Une poésie à hauteur d’homme, ou plutôt, à hauteur d’âme.
Brel parle comme on rêve. Comme on espère. Comme on crie un peu aussi, parfois. Il parle de ce qui bat en nous sans se voir. Et ça, ça fait mouche. À chaque fois.
Pourquoi on continue à les partager ?
Parce qu’ils ne sont pas datés. Parce qu’ils n’ont rien perdu de leur sel. Parce que dans un monde où tout vieillit à la vitesse d’un tweet, ces mots-là tiennent debout. Mieux : ils grandissent avec nous.
Chaque année, on les entend différemment. La première fois, on sourit. L’année suivante, on frissonne. Et un jour, sans qu’on sache pourquoi, on pleure. Et là, on sait. Ces mots-là nous ont adoptés.
C’est quoi, finalement, leur secret ?
Ils parlent à l’enfant caché sous nos chemises repassées. À celui qui croyait encore que tout était possible. Ils parlent aux épuisés de la routine, aux rêveurs pas rangés, aux timides flamboyants.
Ils ne promettent rien. Mais ils allument une étincelle. Une de celles qu’on garde sous la langue, qu’on sort les soirs de doute, comme une lampe de poche dans un couloir sombre.
Partager ces vœux, est-ce un acte politique ?
Peut-être bien. Mais pas politique comme on l’entend aux infos. C’est un geste de résistance douce. Un rappel : la beauté existe. La profondeur existe. L’intensité aussi.
C’est dire à ses proches : “Je ne vous souhaite pas juste la santé. Je vous souhaite de vibrer. D’avoir peur. De vous tromper. Mais d’avancer quand même.”
C’est autre chose qu’un GIF avec des feux d’artifice.
Peut-on encore être touché par des vœux dans ce monde cynique ?
Oui. Mille fois oui. Même (surtout ?) quand on est fatigué. Même quand on a le cœur en vrac. Parce qu’un texte comme celui de Brel ne vient pas flatter. Il vient réveiller. Secouer doucement les tapis où on a caché nos envies.
Et entre nous, ça fait du bien. Parfois, il suffit d’une phrase pour réorienter une journée. Un souffle de Brel, et hop, on relève les épaules.
Est-ce que tout le monde peut comprendre ce message ?
Pas forcément tout de suite. Il y a des mots qui demandent qu’on ait vécu un peu. Qu’on ait été déçu, cabossé, émerveillé. Mais une chose est sûre : ces vœux laissent une trace. Et même si on ne comprend pas tout, on sent que ça parle vrai.
On revient parfois dessus des années plus tard. Et soudain, tout s’ouvre. Comme une fleur qu’on croyait fanée. Et elle sent encore bon.
Est-ce que ces vœux peuvent guérir quelque chose ?
Pas comme un médicament, non. Mais comme une chanson entendue au bon moment. Comme une main posée sur l’épaule. Ça ne résout pas les problèmes, mais ça change l’état intérieur. Et parfois, c’est suffisant pour tout réenchanter.
Ces mots peuvent réveiller un projet endormi. Une relation abîmée. Ou même simplement, le courage de continuer.
À qui les envoyer ?
À ceux qu’on aime, bien sûr. Mais pas que. À ceux qui doutent. À ceux qu’on a blessés, peut-être. Ou à ceux dont on ne sait plus trop comment prendre des nouvelles.
Envoyer les vœux de Brel, c’est dire : “Je ne sais pas tout exprimer. Mais écoute ça. Il y a du vrai dedans.”
C’est un message sans âge, sans posture. Ça traverse les écrans, les silences, les rancunes aussi parfois.
Et si on les relisait autrement ?
Essayez. Fermez les yeux. Lisez à voix haute. Laissez résonner les silences entre les phrases. Imaginez que c’est un proche qui vous parle. Ou une version de vous-même plus ancienne. Ou plus libre.
Et là, oui, là… vous comprendrez peut-être pourquoi, en 2025, en pleine ère de l’hyperconnexion, ce texte de 1968 fait toujours battre le cœur.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
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