Comment faire un pouf en tissu?
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Comment faire un pouf en tissu?

PAR DIANE LENCRE

Fabriquer un pouf en tissu : pas si sorcier

C’est moelleux, ça traîne dans le salon, ça sert de repose-pieds, de mini-table ou de siège d’appoint quand tout le monde débarque. Et pourtant… il a une personnalité ce pouf en tissu. Un petit caractère. Un truc en plus. Et vous savez quoi ? On peut le fabriquer soi-même. Vraiment.

Un dimanche après-midi, une envie soudaine. Un peu de tissu, quelques coutures… et hop, un pouf maison qui raconte une histoire (la vôtre). Pas besoin de diplôme en design. Juste l’envie d’essayer. Le tissu fait le reste.

Quel style de pouf, d’abord ?

Rond ? Carré ? Cylindrique ? Poire géante façon cocon ?

Prenez deux secondes pour imaginer votre salon. Il y a quoi au sol ? Du parquet qui grince ? Un tapis persan ? Une moquette moelleuse ? Parce que ça, mine de rien, ça change tout.

Et puis il y a la matière. Velours côtelé ? Toile de jute ? Lin brut ? Simili cuir (si vous aimez le côté rétro-banquise) ? Chaque tissu a sa voix, sa texture, sa petite humeur. Un velours prune crie “chic et secret”, une toile écrue souffle “décontracté-bobo”.

Ce qu’il vous faut (vraiment)

Pas de panique, on ne va pas lister 40 fournitures. Juste l’essentiel. Et quelques extras pour les perfectionnistes.

  • Du tissu (évidemment) : 1 mètre à 1,5 mètre selon la taille. Prenez un tissu épais qui tient la route.
  • Une doublure intérieure : optionnelle, mais bien utile pour le remplissage.
  • Du fil solide : pas le vieux truc qui casse quand on éternue.
  • Une machine à coudre (ou des doigts patients et motivés).
  • Du rembourrage : billes de polystyrène, mousse en flocons, vieux habits découpés, oreillers à moitié vides… soyez créatif !
  • Une fermeture éclair ou des boutons pression (si vous voulez pouvoir laver la housse un jour…).

Et voilà. Pas besoin d’un atelier. Un coin de table suffit.

Étape 1 : choisir la forme (et l’assumer)

Le plus simple, pour commencer, c’est le pouf cylindrique. Un peu comme une boîte de conserve géante, mais jolie. Il vous faut :

  • Deux cercles de tissu (haut et bas).
  • Une bande rectangulaire pour le tour.

Tiens, une image pour mieux voir : imaginez une boîte de camembert. Vous avez l’idée ?

Pour un modèle carré, on reste dans le même esprit : quatre rectangles identiques pour les côtés, un carré pour le dessus, un autre pour le dessous. Facile à dessiner, facile à coudre. Un genre de coussin 3D.

Étape 2 : la coupe (oui, ça fait peur)

Moment redouté. La découpe du tissu. C’est là qu’on tremble. Qu’on se demande si on ne va pas tout rater. (Spoiler : non.)

Un petit conseil : tracez d’abord sur l’envers. Avec une craie de tailleur ou un savon sec, c’est net et ça s’efface au lavage. Pour les cercles, utilisez une assiette, un plat à tarte, ou un saladier géant (oui, vraiment).

Et pour la bande rectangulaire ? Longueur = tour du cercle + 2 cm. Hauteur = la hauteur que vous voulez pour votre pouf + 2 cm aussi (les marges de couture, ça compte).

Étape 3 : la couture (allez, courage)

On épingle. On respire. On y va doucement.

  • Assemblez la bande avec un cercle, endroit contre endroit.
  • Faites pareil avec l’autre cercle.
  • Laissez une ouverture pour glisser le rembourrage ou intégrer la fermeture.

Attention, si vous cousez à la main, prévoyez un bon film ou une playlist. Ça peut prendre du temps. Mais ça détend, un peu comme trier des perles ou planter des graines.

Pour les amateurs de finitions nettes : ajoutez une doublure intérieure avec exactement les mêmes pièces. Le rendu est plus pro, plus solide. On peut même glisser un sac de remplissage à part.

Étape 4 : le remplissage (et là… surprise)

C’est là que tout se joue. Trop mou, c’est un coussin. Trop dur, c’est un tabouret. Il faut viser juste.

  • Les billes de polystyrène donnent un pouf léger, modulable, très confort (mais bruyant quand on bouge dessus, oui).
  • La mousse en flocons crée un effet rebondi et stable.
  • Le vieux linge découpé ? Écolo, économique, mais plus lourd.

Tiens, ça me fait penser à ce vieux plaid qu’on n’ose pas jeter… pourquoi ne pas lui offrir une nouvelle vie, planqué dans un pouf fait maison ?

Et une fois rempli ? On referme (fermeture éclair, couture invisible ou gros bouton vintage). Et… c’est fini. Oui, vraiment.

Idées en vrac pour le personnaliser

Parce que bon… un pouf, c’est bien. Un pouf qui fait sourire, c’est mieux.

  • Cousez des poignées en corde sur les côtés.
  • Ajoutez un passepoil contrasté tout autour.
  • Brodez un prénom, une phrase, une date.
  • Mélangez deux tissus : un dessus en lin brut, un tour en wax coloré ?
  • Créez un patchwork à partir de vieux vêtements (coucou les jeans troués, les chemises à carreaux oubliées…).

Et au fait… pourquoi faire un pouf ?

Question bête ? Pas tant que ça.

Il y a un plaisir très simple dans le fait de créer quelque chose d’utile. De poser ses pieds sur un objet fait maison. De dire à un invité : “Celui-là ? C’est moi qui l’ai cousu.” (Et voir la tête surprise en face.)

Et puis, on évite les trucs produits à la chaîne. On recycle. On invente. On s’amuse. Le bruit du fil, le tissu qui glisse sous les doigts… ça détend presque autant qu’un massage.

Pour aller plus loin (ou juste rêver)

Certains transforment leur pouf en table basse (avec un plateau rigide posé dessus). D’autres en font un coffre à jouets, en ajoutant une fermeture et un fond rigide.

On peut aussi imaginer des mini-poufs pour enfants, assortis à la chambre. Ou des poufs d’extérieur, avec un tissu imperméable. Bref, une fois qu’on en a cousu un… on en veut souvent un deuxième.

Ou un troisième.

Tiens, on pourrait presque en faire un rituel d’hiver. Un pouf par année. Comme un carnet de souvenirs mou.

Quelques erreurs à éviter (parce que oui, on en fait)

  • Couper le tissu sans tenir compte du sens du motif. Résultat : un pouf qui a l’air ivre.
  • Trop peu de rembourrage. Il finit tout raplapla, genre pancake triste.
  • Oublier la marge de couture. Et se retrouver avec un mini-pouf tout riquiqui.
  • Utiliser un tissu trop fin. Il se déchire vite, il bouloche, il se venge.
  • Vouloir aller trop vite. Le tissu, ça aime la patience.

Un objet doux… mais pas juste un objet

C’est peut-être ça, au fond, le vrai luxe : faire avec ses mains un objet qui a du sens. Qui ne sort pas d’un carton Amazon, mais d’un moment passé à assembler, à rêver, à réfléchir.

Un pouf, c’est rien. Et c’est tout à la fois.

Un petit monde mou à poser au milieu du salon. Un coussin géant pour les histoires du soir. Un coin tranquille pour boire un thé, lire une BD, ou juste… poser ses pensées.

Et ça, franchement, ça ne s’achète pas.

(Et si le sujet vous parle, cet article signé Rose La Lune explore ce que le pouf dit de notre besoin de douceur. Touchant et juste.)

NB

Et puis, quand tout est cousu, rembourré, installé… il reste cette question : quelle ambiance voulez-vous faire respirer à votre salon ?
Un pouf, ce n’est pas qu’un siège moelleux. C’est une note de couleur, un état d’âme posé au sol.

Alors, si vous hésitez encore sur la teinte, laissez-vous inspirer par le vert Capulin — une nuance entre la terre et le cœur, entre calme et vitalité. Une couleur qui apaise autant qu’elle réveille.
👉 Découvrez sa symbolique ici.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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