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Lit mezzanine ou lit gigogne : lequel choisir pour une chambre partagée ?
PAR DIANE LENCRE
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Une pièce, deux enfants... et pas assez de murs
La chambre partagée, ça sonne mignon dans les livres. Dans la vraie vie, c’est un exercice d’équilibriste. Deux lits, des jouets partout, un bureau, parfois un tapis de jeu... et un espace qui rétrécit à vue d’œil. Sauf que voilà : ils doivent dormir. Et pas n’importe comment.
Alors vient le dilemme du lit : mezzanine ou gigogne ? Le premier prend de la hauteur, le second sait se faire oublier. Les deux ont du charme. Les deux ont des défauts. Et souvent, les parents hésitent… longtemps.
Le lit mezzanine : une cabane en l’air (et de la place au sol)
Le lit mezzanine, c’est un petit rêve. Il suffit de le voir, perché, pour penser cabane, aventure, secret. En dessous ? Tout un monde à inventer. Coin lecture, mini bureau, tapis doux, petit rideau à pois… L’enfant adore. Et on le comprend.
Mais attention, ce n’est pas pour tout le monde. Certains n’aiment pas grimper. D’autres ont le sommeil léger : chaque grincement devient un réveil. Et surtout, il faut une vraie hauteur sous plafond. Sinon, bonjour les bosses et les nuits mal dormies.
Autre détail (pas si petit) : faire le lit là-haut. Ce n’est pas une mince affaire. Les draps qui coincent, les coins qu’on oublie… ça demande un peu d’agilité. Disons que ce n’est pas pour les matins pressés.
Avantages du lit mezzanine
- Libère le sol pour autre chose
- Amusant, original, décoratif
- Parfait pour les petits espaces carrés
Inconvénients du lit mezzanine
- Pas adapté à toutes les hauteurs de plafond
- Moins pratique pour les tout-petits
- Un peu bruyant (et chaud, en été)
Le lit gigogne : discret le jour, double la nuit
Le lit gigogne, c’est un champion de la discrétion. Un seul lit en journée, deux le soir. Le deuxième matelas glisse dessous et ne gêne personne quand il n’est pas utilisé. En quelques secondes, on transforme la pièce. Pas de grimpe, pas de stress.
Ce lit-là plaît aux parents pratiques. Et aux enfants aussi, quand ils aiment dormir côte à côte sans se marcher dessus. Ça évoque un peu les soirées pyjama, avec une touche de magie du tiroir qui s’ouvre.
Et franchement, niveau ménage, c’est plus simple. Un coup d’aspirateur, et hop. Pas besoin de contourner une structure haute avec des coins partout.
Avantages du lit gigogne
- Idéal pour les pièces étroites ou en longueur
- Très simple à utiliser au quotidien
- Confort égal pour les deux enfants
Inconvénients du lit gigogne
- Moins ludique visuellement
- Nécessite un espace libre devant le lit pour le dépliage
- Peut paraître trop “classique” dans certains styles de déco
Et côté déco, qui gagne ?
La mezzanine tape dans l’œil. Elle attire, elle structure la pièce. On peut la personnaliser à fond : guirlandes, rideaux, stickers, coussins colorés… Ça devient une mini-scène de théâtre, presque un décor de film.
Mais le lit gigogne n’est pas à la traîne. Avec une belle housse, un petit banc au pied, ou une tête de lit peinte à la main, il devient élégant, presque poétique. Et puis, il libère visuellement l’espace, ce qui donne une vraie respiration.
Tiens, d’ailleurs… c’est ça, le vrai luxe dans une chambre d’enfant : pouvoir respirer. Marcher sans buter. Rêver sans être compressé.
Et selon l’âge des enfants ?
Avant 6 ans, pas de lit en hauteur. Question de sécurité (et de logique). Le lit gigogne est donc la voie royale. Facile, au ras du sol, rassurant. Dès 7 ou 8 ans, la mezzanine devient envisageable… surtout si l’enfant la réclame avec des étoiles dans les yeux.
Mais tout dépend du caractère. Certains adorent grimper, d’autres préfèrent rester près du sol. L’idéal ? Observer, poser la question, sentir ce qui le mettrait le plus à l’aise.
Et pour deux enfants d’âges différents, on peut même combiner. L’un en haut, l’autre en bas. Ou alterner, selon les périodes.
À ne pas oublier : l’espace de vie autour
Un lit, ce n’est pas qu’un endroit où l’on dort. C’est un coin à soi. Un refuge. Un poste d’observation. Et parfois, un ring de catch (oui, ça arrive). Il faut donc penser circulation, lumière, bruit.
Si vous hésitez encore, prenez un pas de recul. Littéralement. Regardez la chambre vide. Visualisez. Est-ce qu’on peut y tourner ? Est-ce que la lumière naturelle passe ? Est-ce que le meuble “choisi” va bloquer la porte ou cacher la prise la plus utile du monde ?
Envie d’aller plus loin ?
Pour encore plus d’astuces gain de place, de coins malins et d’idées qui respirent le bon sens, jetez un œil à notre article complet :
👉 Optimiser l’espace dans une petite chambre d’enfant
Un guide pas prise de tête, mais plein de solutions qui tombent sous le sens. Et qui font toute la différence.
FAQ – Questions qu’on se pose (et qu’on n’ose pas toujours poser)
Quel type de lit prend le moins de place au sol ?
Le lit mezzanine dégage le sol complètement. On peut y glisser un bureau, une tente, un tapis… Le lit gigogne, lui, prend un peu plus de place quand il est déplié, mais reste compact et bas le reste du temps. Tout dépend de ce qu’on veut faire de l’espace libéré.
À partir de quel âge peut-on envisager un lit mezzanine ?
En général, pas avant 6 ans, parfois 7. C’est une question de sécurité (et d’agilité, soyons honnêtes). Certains enfants n’aiment pas l’idée d’être perchés, même à cet âge. Mieux vaut observer leur ressenti avant de décider. Pas juste suivre la notice.
Un lit gigogne est-il aussi confortable que deux lits séparés ?
Oui, à condition de choisir de bons matelas. Les deux couchages sont au ras du sol, souvent sur des sommiers à lattes classiques. Rien à voir avec un lit d’appoint ou un clic-clac. Et en prime, aucun grincement en montant ou descendant.
Peut-on ranger des choses dans un lit gigogne ?
Absolument. Certains modèles proposent des tiroirs de rangement intégrés, d’autres laissent un peu de place entre les deux matelas. On y cache des draps, des jouets ou même des boîtes à secrets. C’est le lit qui fait aussi coffre au trésor.
Et si la chambre est vraiment basse de plafond ?
Alors là, le lit gigogne gagne haut la main. Le lit mezzanine, dans ce cas, risque d’écraser l’espace et de rendre la pièce étouffante. Pire : l’enfant pourrait se cogner le crâne au moindre mouvement. Dans une chambre basse, mieux vaut jouer la carte de la discrétion.
Que représente un lit dans l’imaginaire d’un enfant ?
Ce n’est jamais “juste” un lit. Pour un enfant, c’est un abri, un monde, un théâtre. C’est là qu’il rêve, qu’il pense en silence, qu’il se cache parfois, qu’il imagine qu’il vole. Symboliquement, c’est son territoire intérieur, son îlot flottant dans la maison. Et ce choix entre un lit en hauteur ou un lit discret… c’est aussi une manière d’exprimer qui il est, à ce moment-là.
Dormir en hauteur : que dit ça de leur besoin ?
Monter, dominer l’espace, se percher comme un oiseau… Le lit mezzanine évoque l’autonomie, l’envie d’indépendance, le besoin de se sentir “au-dessus” du monde pour mieux l’observer. Parfois aussi, une manière de dire : je veux mon coin à moi, là-haut, à l’abri.
Dormir en bas : est-ce un signe de repli ?
Pas forcément. Beaucoup d’enfants aiment garder un lien au sol, une sécurité concrète. Le lit bas rassure, ancre. Il dit : je veux être près des autres, à portée de voix, de lumière, de chaleur. C’est un lit de proximité, plus qu’un choix de facilité.
Le fait de partager une chambre, ça joue sur leur lien ?
Évidemment. Deux lits dans une seule pièce, c’est une cohabitation émotionnelle. Les rires du soir, les disputes de 22h, les confidences murmurées dans le noir… Tout ça tisse un lien fort. Et selon le type de lit choisi, on renforce un peu plus l’intimité (côte à côte) ou l’indépendance (chacun dans son coin, haut et bas).
Le lit est-il juste un objet… ou bien un rite ?
C’est un rite, à coup sûr. Le passage au “vrai” lit, l’arrivée du lit superposé, le premier lit “de grand”... ce sont des étapes symboliques. Comme des seuils. On change de lit, et on grandit un peu. D’un coup.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
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