Quelles fleurs peut-on faire livrer selon les saisons ?

Les saisons ont leurs fleurs… et leurs humeurs

Il y a des fleurs qu’on n’offre pas en juillet. Comme on n’enfile pas un pull en mohair pour aller à la plage. Et inversement. Oui, chaque saison a ses reines, ses couleurs, ses textures. On ne pense pas toujours à vérifier si un bouquet est vraiment de saison, mais franchement… ça change tout. L’odeur, la tenue, le charme. Ça fait toute la différence entre une tulipe croquante et une tulipe molle, tombante, qui tire déjà la tronche en sortant du carton.

À Marseille, par exemple, de nombreux artisans fleuristes travaillent avec Interflora, tout en gardant leur style, leur patte, leur manière de composer selon les saisons. Le réseau sert d’interface, mais derrière, ce sont parfois de vraies petites boutiques de quartier qui créent des compositions vibrantes, vivantes, qui sentent la fleur coupée le matin

L’automne, c’est le retour du velours

C’est fou comme tout se ralentit. Les couleurs virent à l’orangé, les rues sentent les feuilles mouillées et les marrons grillés. Les fleurs d’automne ? On les dirait sorties d’un tableau flamand.

• Les dahlias, c’est la star. Formes improbables, parfois psychédéliques.
• Les asters, discrets mais fidèles. Et en masse, c’est sublime.
• Les chrysanthèmes, qu’on associe à la Toussaint, mais qui peuvent être hyper modernes en bouquet. Oui, vraiment.

Le bouquet d’automne, il ne fait pas le malin. Il rassure. Il enveloppe. C’est une couverture en fleurs, une tasse chaude posée sur la table.

En hiver, moins de choix, mais plus de magie

Alors là… on entre dans la période la plus exigeante. Les fleurs locales sont rares. Mais rares ne veut pas dire absentes. Juste… différentes. Un bouquet d’hiver, c’est un peu comme une chanson en mineur : ça touche autrement.

Les amaryllis : grandioses, rouges profonds, comme un rideau de théâtre.
Les hellébores (ou roses de Noël) : délicates, mystérieuses, et très photogéniques.
Les camélias, surtout en janvier‑février. Un fleuriste à Montpellier me disait qu’ils résistaient à tout, même au mistral. Leur texture ? Comme de la porcelaine fraîche.

Ce sont des fleurs qui racontent autre chose. Moins de lumière, mais plus d’intensité. Un peu comme ces journées où il fait nuit à 17h mais où on reste longtemps à discuter. Parce que, justement, on n’a pas envie de sortir.

Au printemps, tout explose (et les tulipes aussi)

C’est la saison qui pétille. L’air sent la terre mouillée, les balcons bourgeonnent, et les marchés deviennent des nuanciers vivants. On peut faire livrer :

• Des tulipes (de toutes les couleurs, du blanc cassé au rose chewing-gum)
• Des pivoines (ah les pivoines ! Majestueuses, un peu capricieuses, très “je fais mon show puis je m’éclipse”)
• Du muguet évidemment, mais lui il est timide, hein. Juste pour mai.
• Des renoncules aussi, qui ressemblent à des roses trop mignonnes, toutes serrées

Ça sent la sève, le renouveau, les bottes dans la boue. Quand on envoie ces fleurs-là, on envoie un petit "ça y est, tu sens ? Ça revient".

En été, faut que ça tienne la chaleur

Pas question d’envoyer des fleurs qui fondent. L’été, c’est le test ultime. Soleil de plomb, trajet en camion sans clim, boîte aux lettres en plein cagnard. On vise donc des fleurs costaudes, fières, parfois un peu rustiques :

• Des tournesols évidemment. Des soleils miniatures. Une bonne humeur dans un vase.
• Des roses d’été (oui, il y a une nuance… elles sont plus charnues, plus "pleines").
• Des lisianthus, un peu chiffonnés, très doux
• Des hortensias, si vous aimez les grosses têtes qui font waouh (mais attention à l’eau… ils sont exigeants)

Et puis il y a l’ambiance. Le bouquet d’été, ça évoque les draps qui sèchent dehors, la menthe fraîche dans la limonade, la lumière qui traîne jusqu’à 21h. Ça en dit long, sans même parler.

Pourquoi respecter les saisons ?

Parce que les fleurs, c’est comme les fruits. Une fraise en décembre ? Oui, c’est possible. Mais ça n’a pas de goût. Idem pour les pivoines en janvier. Elles sont là, mais elles ont fait 10 000 km. Et elles s’épuisent avant même d’arriver.

D’ailleurs, même ELLE le rappelle dans son calendrier des fleurs: choisir des variétés de saison, c’est du bon sens en bouquet. Moins de kilomètres, plus d’odeur, et souvent… plus de cœur.

Livrer des fleurs de saison, c’est :

• Une meilleure tenue
• Un parfum plus franc
• Un coût plus doux (eh oui)
• Et un geste qui a plus de sens. Parce qu’on offre ce qui pousse ici et maintenant.

Comment choisir votre fleuriste ? (Surtout quand on est pressé)

On a tous déjà tapé en vitesse “fleuriste Marseille pas cher” ou “fleuriste Nice” un dimanche matin, entre deux cafés.

Ça commence souvent comme ça : une idée, une urgence, un petit “mince, j’ai oublié son anniversaire !”. On veut du beau, vite, sans prise de tête. Et forcément, Interflora apparaît tout en haut, avec ses promesses de livraison express et ses bouquets bien huilés.

Et c’est là que ça vaut le coup de creuser un peu. À Nice, à Montpellier, comme à Marseille, on peut tomber sur des fleuristes passionnés qui livrent via de grandes plateformes tout en conservant leur savoir-faire local. Un bon bouquet, ce n’est pas que la vitesse… c’est la fraîcheur, la main qui l’a préparé, l’attention glissée entre deux tiges.

Et si on hésite ?

Demandez. Oui, tout simplement. Certains fleuristes indiquent “fleurs de saison” sur leur site. D’autres peuvent adapter le bouquet si la pivoine est capricieuse cette semaine. Et ça donne parfois de jolies surprises. Tiens, une cliente voulait des pivoines… elle a eu des renoncules ET des freesias. Résultat ? Le bouquet sentait le printemps, le savon d’enfance… et c’était une livraison de fleurs en express. Bingo.