Lingerie sexy: que signifie vraiment la couleur que vous portez ?
PAR DIANE LENCRE
Partagez
C’est un matin comme un autre. Vous ouvrez votre tiroir, vous hésitez. Rouge ? Noir ? Du blanc pour changer ? Ce geste tout simple – choisir sa lingerie – en dit parfois bien plus long qu’on ne le pense. Une couleur, un tissu, une humeur. Tout est là. Même si on ne s’en rend pas toujours compte…
Tiens, ça vous est déjà arrivé de porter du noir alors que vous aviez envie de tout envoyer valser ? Ou du rose poudré un jour de tempête intérieure ? C’est fou comme les sous-vêtements nous trahissent (ou nous protègent, allez savoir).
Rouge : feu follet et battements de cœur
Le rouge, c’est pas discret. C’est même l’inverse.
Ça crépite. Ça claque. Ça embrase. Comme un rire trop fort dans un ascenseur. C’est la couleur du désir assumé, des jeux interdits, de celles qui n’attendent pas qu’on les regarde pour exister. Celles qui brûlent avant de toucher.
Mais ce n’est pas toujours pour plaire à quelqu’un. Le rouge, parfois, c’est un cri silencieux. Une armure. Une étincelle pour se réveiller de l’intérieur quand tout est fade autour. En porter, c’est comme allumer une bougie dans une pièce vide : on ne sait pas pourquoi, mais ça réchauffe.
Noir : l’élégance qui cache des tempêtes
On l’aime, le noir. Intemporel, rassurant… mystérieux.
Mais il faut bien le dire : il a ce petit côté “drama chic”. Une dentelle noire sur la peau, ça ne dit pas tout… et c’est bien ça qui plaît. C’est la promesse d’un secret. D’un trouble. D’un frisson. On n’a jamais trop su si le noir servait à séduire ou à se protéger.
Certains jours, on le porte pour se sentir forte. D’autres fois, pour se sentir invisible. Oui, c’est contradictoire. Comme nous. Et c’est ce qui le rend terriblement puissant.
Blanc : pureté ou rébellion déguisée ?
Le blanc, souvent catalogué comme “sage”. Mais pas si vite…
Sous ses airs d’ange, il cache parfois un vrai feu intérieur. C’est une sensualité qui ne dit pas son nom. Celle qui ne s’exhibe pas, mais qui, une fois révélée, fait mouche. Le blanc, c’est la douceur piquante. Le lait chaud avec une pincée de cannelle.
Et puis, entre nous… porter de la lingerie blanche sous un tailleur noir, c’est quand même un sacré pied de nez. Un contraste savoureux. Comme une balade pieds nus sous la pluie alors qu’on devait être sérieuse.
Rose : fragilité, vraiment ?
Trop souvent, le rose a été rangé dans la case “fifille sage”.
Erreur monumentale.
Le vieux rose, le fuchsia, le poudré ou le bonbon… chaque nuance raconte une autre histoire. Celle du retour à soi. De la tendresse qu’on se donne. D’un dimanche matin sans obligation, avec du café tiède et des chaussettes qui ne vont pas ensemble.
Porter du rose, c’est dire “je m’écoute”, sans se justifier. C’est poser une plume sur une journée lourde. Et parfois, ça suffit pour respirer mieux.
Bleu : l’ovni de la lingerie
On n’y pense pas toujours. Et pourtant…
Le bleu, c’est l’exception. Le vent frais dans une pièce fermée. L’eau calme après une tempête. Il a ce côté inattendu, presque magique. Porter de la lingerie bleue, c’est comme choisir une chanson triste pour se sentir mieux : paradoxal, mais efficace.
C’est une couleur qui apaise. Qui enveloppe. Qui donne envie de ralentir, de chuchoter, de frôler au lieu de foncer. Et franchement, on en a bien besoin, parfois.
Vert : nature ou sensualité sauvage ?
Vert émeraude. Vert d’eau. Vert olive. On les voit peu dans les rayons, mais quand ils apparaissent… on s’en souvient.
Le vert, c’est l’appel de la nature. Du corps qui respire. De la peau sans artifice. Mais c’est aussi une sensualité un peu brute, terrienne, enracinée. Pas celle qui minaude, non. Celle qui s’impose sans prévenir.
C’est peut-être pour ça qu’on ose peu le porter. Parce qu’il dit “je suis là”, même quand on n’a pas prévu de se montrer.
Jaune, violet, imprimés ? Ces petites folies qui parlent fort
Et puis il y a les jours “hors cadre”. Ceux où on enfile une culotte jaune soleil sans y penser. Ou un soutien-gorge violet prune qui gratte un peu, mais qu’on adore.
Ces couleurs-là, elles surgissent comme un éclat de rire. Elles n’ont pas besoin d’explication. Elles disent : “Aujourd’hui, je me fiche des codes.” C’est une fête improvisée dans un tiroir à sous-vêtements.
Même les imprimés – les pois, les rayures, les petits cœurs – racontent quelque chose. De la légèreté. Une humeur qui pétille. Une facette qu’on montre rarement. Comme ces rêves farfelus qu’on n’ose pas raconter au petit-déj.
Quelle lingerie sexy pour quel événement ? Ce que votre tiroir n’ose pas vous dire…
On en parle rarement à voix haute.
Mais avouez, on a toutes ce tiroir secret (ou fouillis), rempli de dentelles, de satins, de petits bouts de soi. Chaque pièce a son moment, un peu comme une robe de soirée ou un vieux pull doudou. Sauf que là, c’est plus intime. Plus vrai. Et parfois plus drôle.
Alors, on fait le tri ensemble ? Pas façon checklist Pinterest. Plutôt comme une discussion entre copines. On pioche, on ose, on s’amuse. Et on commence par…
Le premier rencard qui donne des papillons
C’est pas encore le feu d’artifice, mais ça frétille. Vous avez envie de plaire. Mais pas trop. Mais quand même un peu.
Lingerie idéale ? Un ensemble en tulle nude, rehaussé d’un liseré noir. Le combo parfait : subtil mais avec du piquant.
Et la couleur ? Pourquoi pas vieux rose ou prune fumé. Un truc qui dit “je suis douce”, mais attention, pas molle.
Petit plus : une culotte taille haute. Ça maintient, ça galbe, et on se sent comme dans une armure moelleuse.
(Tiens, ça me fait penser… On sous-estime souvent le pouvoir d’un joli dos. Une bralette à dos croisé peut faire tout le travail sans rien dire.)
Une soirée improvisée… mais pas trop
Vous ne saviez pas que ça allait finir comme ça. Lui non plus. Mais vous l’aviez peut-être un peu senti.
Ici, le terrain est joueur. Il faut de la matière. Un body en dentelle transparente (mais pas trop). Ou un ensemble mélangeant résille et satin. Ça accroche la lumière. Et les regards.
Côté couleurs : noir profond (évidemment), ou… surprise, bleu nuit. Le bleu, c’est la confidence. L’imprévu. L’élégance qui n’en fait pas des tonnes.
Le détail qui tue : un porte-jarretelles fin, sans bas, juste pour le style. Parce que même si on ne le voit pas, on sait qu’il est là. Et ça change tout.
Un anniversaire, un dîner chic… une envie de briller
Quand on sort la grande robe, les talons, le rouge à lèvres qui ne rigole pas. Ce soir-là, tout compte.
Sous la tenue ? Pas de place pour l’approximation. On mise sur une lingerie sculptante, mais pas triste.
Une combinaison seconde peau, couleur chair dorée ou ivoire perlé, avec une finition en tulle brodé. C’est technique, mais sexy.
Pourquoi pas un push-up bordeaux velours ? Ça dit “je maîtrise mon glamour”.
Et pour la culotte ? Brésilienne ou shorty, histoire de ne pas laisser de marques. Et de pouvoir manger une part de gâteau sans explosion abdominale.
Un dimanche à soi (ou avec soi)
Personne à séduire. À part vous-même.
Ici, pas de pression, mais pas de laisser-aller non plus. Vous méritez du beau, même en pilou.
Alors on sort le triangle en coton bio, couleur vert sauge ou jaune pâle. Avec une culotte assortie, évidemment.
Ou mieux : un ensemble en modal, cette matière si douce qu’on dirait un câlin.
Une odeur de lessive, un rayon de soleil sur les draps, un bout de dentelle qui dépasse du t-shirt… C’est aussi ça, la sensualité.
Le grand soir (ou le petit matin)
On parle de LA nuit. Celle où tout peut arriver.
Ou bien celle où tout est déjà écrit.
Là, pas de demi-mesure. On y va franchement.
Lingerie effet tatouage, en tulle brodé. Soutien-gorge balconnet qui structure. String en V, satiné.
Et la couleur ? Rouge carmin, évidemment. Ou cuivre métallisé. Oui, même sous un pull. Juste parce que.
Une astuce ? Superposer une chemise blanche ouverte sur un body en noir transparent. Même à la maison, ça déclenche des frissons (et pas qu’à cause du froid).
Pour une rupture, un renouveau, un “je me reprends”
Ça paraît bizarre, mais c’est souvent là qu’on ose le plus.
On vide ses tiroirs. On se jette des défis. On met ce qu’on n’osait jamais.
Un ensemble flashy, genre fuchsia, orange brûlé ou vert émeraude. Quelque chose qui dit : “je suis là, et j’ai pas fini de me redécouvrir.”
Parfois même un ensemble asymétrique, ou avec des détails bijoux.
C’est un peu comme porter du parfum juste avant de se coucher. Pour personne. Mais pour tout changer.
A lire sur Rose La Lune:
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
Un article vous touche ? Une phrase résonne en vous ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous :
Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
Vous préférez un petit mot plus personnel ?
Écrivez-moi à : diane@roselalune.com