Booster sa libido naturellement: mythe ou réalité?
PAR DIANE LENCRE
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Petit mot doux, avant de commencer
Ce qu’on partage ici, c’est du vécu, des pistes, des idées. Ce n’est ni une ordonnance, ni un diagnostic. Juste une conversation à cœur ouvert. Pour les vraies questions médicales, on laisse ça aux pros en blouse blanche.
On en parle souvent.
Chuchoté entre deux gorgées de vin rouge.
Glissé dans une recherche Google à 2h du mat’.
Mais… est-ce que ça marche vraiment ?
Ou est-ce juste un joli slogan, façon “réveillez votre tigre intérieur” ?
Pas de filtre ici. On creuse. On rit un peu aussi. Et surtout, on garde les pieds sur le parquet (ou dans les draps, c’est selon).
La libido, c’est quoi exactement ?
C’est pas juste “avoir envie”.
C’est plus flou que ça. Plus capricieux aussi.
La libido, c’est une pulsation. Un écho. Parfois fort, parfois lointain. Et parfois… muet comme une huître.
Et non, ça ne veut pas dire qu’on est “cassé”. On respire toujours, on a juste… le bouton sur “pause”. Le souci, c’est quand on cherche frénétiquement à appuyer sur “play”, sans savoir où il est ce fichu bouton.
Le “naturel” peut-il aider ?
Question à mille balles.
Spoiler : oui, mais pas toujours comme on l’imagine.
Oubliez les potions magiques à base de corne de rhinocéros (non merci). On parle ici de trucs simples. Terre à terre. Délicats parfois, puissants souvent.
Mais attention, hein. “Naturel”, ça ne veut pas dire “instantané”.
Ça prend son temps. Comme une infusion qui diffuse doucement.
Ces aliments qu’on dit aphrodisiaques (et qui font rêver)
Alors oui, on les connaît.
Le gingembre, le chocolat noir, le miel, les huîtres…
Ça fait fantasmer rien que d’en parler.
Mais est-ce que ça réveille vraiment le volcan intérieur ?
Disons que ça réchauffe le terrain. Et ça met dans l’ambiance.
- Le gingembre : un peu piquant, un peu rebelle. Il stimule la circulation. Et qui dit sang qui circule, dit… tout ce que vous imaginez.
- Le chocolat noir : là, c’est une caresse. Il stimule la dopamine, cette petite molécule du plaisir. Un carré, pas une tablette.
- Les huîtres ? C’est surtout du zinc. Et le zinc, lui, joue sur la testostérone. Mais bon… faut aimer le goût de la mer, quand même.
Ce n’est pas magique.
Mais ça participe à l’histoire. Un peu comme la musique dans un film.
L’impact du stress : l’ennemi numéro 1
C’est fou comme on sous-estime le stress.
Ce truc invisible qui grignote tout : le sommeil, la digestion, la libido.
C’est un vrai voleur.
Trop de choses en tête, pas assez de présence à soi. Et voilà : l’envie se barre en courant, comme un chat qu’on a surpris sous la pluie.
Alors, parfois, pour relancer le moteur… faut juste lever le pied. S’offrir du silence. Du rien. Une bulle sans pression.
(Tiens, ça me fait penser à ce massage ayurvédique qu’on m’avait recommandé… Pas pour la libido, non, mais pour retrouver la sensation d’habiter son corps. Et ça, mine de rien, ça change tout.)
Dormir, bouger, respirer : les trois clés (basiques, mais puissantes)
C’est presque trop simple pour être vrai.
Et pourtant…
- Le sommeil : moins de 6h par nuit ? La libido fait grève.
- Le mouvement : une marche, une danse dans le salon, du yoga nu si vous voulez… le corps en mouvement, c’est un corps qui s’éveille.
- La respiration : profonde, lente, ample. Pas celle qu’on oublie derrière l’écran. Celle qui gonfle le ventre, qui ancre.
C’est dans ces instants-là que le désir peut revenir. Discrètement. Comme une lumière qui s’allume dans une pièce oubliée.
Les plantes qui murmurent à l’oreille du désir
Il y a des noms qui reviennent souvent. Des plantes un peu mystiques. Un peu roots.
- La maca : racine péruvienne. Énergisante, tonifiante, parfois redoutable.
- Le ginseng : l’allié des matins sans entrain. Il dope, il réveille.
- La damiana : son odeur est chaude, presque animale. Elle joue un rôle dans l’éveil sensoriel.
Mais là encore, prudence. Ce ne sont pas des bonbons. Mieux vaut en parler à un pro (herboriste, naturopathe…). On ne joue pas à l’apprenti-sorcier avec ses hormones.
Et le couple dans tout ça ?
Parce que bon… le désir, ça ne vit pas en solo dans une boîte.
Il se nourrit de regards, de gestes, d’ennui parfois aussi.
Il a besoin d’espace pour respirer. Pas de pression.
Vous savez, cette phrase assassine : “T’as plus envie de moi ?”
Celle-là, elle glace tout. Il faudrait l’interdire.
Parfois, la meilleure manière de relancer la libido, c’est de ne rien chercher. Juste être là, ensemble, sans objectif. Comme deux chats au soleil.
Alors, mythe ou réalité ?
Un peu des deux, peut-être.
Oui, on peut stimuler sa libido naturellement.
Mais pas avec une baguette magique. Plutôt avec un tissage patient. De gestes, de rituels, d'attentions.
C’est comme entretenir un feu.
Parfois il crépite. Parfois il fume.
Mais tant qu’il reste une braise, il y a de quoi rallumer.
Et puis… la vraie question, c’est peut-être pas “comment réveiller la libido”, mais plutôt :
Qu’est-ce qu’on attend d’elle, vraiment ?
Du fun ? De la connexion ? De la tendresse ? Du frisson ?
Parce que selon la réponse, le chemin n’est pas le même.
FAQ – Libido en berne : ce que dit (vraiment) le “naturel”
Certains aliments ont-ils un effet sur la libido ?
Ils peuvent en tout cas jouer un rôle d’accompagnement. Certaines substances naturelles comme le zinc, les antioxydants ou les flavonoïdes (présents dans le cacao par exemple) ont été étudiées pour leurs effets généraux sur l’énergie, l’humeur ou la circulation sanguine.
Mais on reste loin d’un effet direct ou immédiat sur la libido. Rien n’est garanti. C’est un contexte global qui compte : un repas sain, agréable, partagé sans stress… peut déjà créer les bonnes conditions.
🍫 Exemple souvent cité : le chocolat noir, riche en magnésium, qui favorise la détente… et peut réveiller certains plaisirs sensoriels.
Les plantes aphrodisiaques sont-elles vraiment efficaces ?
Certaines plantes sont traditionnellement utilisées pour soutenir la vitalité, mais les preuves scientifiques restent variables selon les cas.
- La maca : plusieurs études explorent son potentiel, mais les effets peuvent dépendre des doses et des profils individuels.
- Le ginseng : reconnu pour ses propriétés “toniques”, avec des résultats prometteurs dans quelques essais cliniques, surtout chez l’homme.
- La damiana : souvent citée dans les médecines traditionnelles d’Amérique latine, mais avec peu de données solides à ce jour.
🔎 Le conseil fiable : toujours vérifier la qualité des extraits utilisés, et ne rien prendre sans avoir consulté un professionnel si vous êtes sous traitement.
Le stress peut-il bloquer le désir sexuel ?
Oui, de façon très concrète. Le stress chronique agit sur le système hormonal, en augmentant le cortisol, qui peut déséquilibrer d’autres hormones comme la testostérone ou les œstrogènes.
Il réduit aussi la disponibilité mentale pour le plaisir. Et il accentue la fatigue, ce qui n’aide pas à “se mettre dans le mood”.
🧠 C’est pourquoi les pratiques de relaxation (respiration, méditation, sophrologie) sont parfois proposées en accompagnement dans les parcours de soin sexuel.
Peut-on vraiment réveiller la libido sans médicament ?
C’est parfois possible, à condition d’adopter une approche globale et douce, qui inclut :
- Un meilleur sommeil
- Moins de pression dans le couple
- Une alimentation équilibrée
- Une activité physique modérée mais régulière
- Une prise en charge du stress et de la charge mentale
Mais tout dépend du contexte. Si la baisse de libido est liée à un trouble médical, à un traumatisme passé ou à un déséquilibre hormonal marqué, l’approche naturelle seule peut ne pas suffire.
✔️ Ce qui est sûr : on ne “force” pas le désir. On l’écoute, on l’accompagne, on le réapprivoise parfois.
Les compléments alimentaires "libido" fonctionnent-ils vraiment ?
La réponse est : pas toujours, pas pour tout le monde, et pas n’importe comment.
Certains compléments à base de plantes (comme le ginseng ou la rhodiole), ou enrichis en vitamines du groupe B, zinc, magnésium, peuvent contribuer à une meilleure forme générale. Mais ils ne “créent” pas de libido.
Et surtout, leurs effets peuvent dépendre :
De la qualité des extraits
Des doses utilisées
Du mode de vie de la personne
📌 Il est fortement recommandé d’en parler avec un professionnel de santé ou un pharmacien avant de commencer.
Une libido basse signifie-t-elle forcément un problème ?
- Pas du tout. La libido n’est ni linéaire ni universelle. Elle varie selon l’âge, les périodes de vie, la fatigue, les cycles, les émotions… et parfois aussi, tout simplement, selon les saisons.
Une absence d’envie persistante peut alerter si elle provoque une souffrance ou un déséquilibre dans le couple, mais ce n’est pas toujours le signe d’un dysfonctionnement.
-
💬 À noter : les sexologues parlent aujourd’hui d’un “spectre” du désir, qui inclut aussi les personnes asexuelles ou avec des envies très espacées. Ce n’est pas une pathologie.
Quand faut-il consulter un professionnel ?
- Dès que l’on se sent bloqué, en souffrance, incompris, ou inquiet.
Un ou une sexologue peut vous aider à :
- Explorer l’origine de cette baisse d’envie
- Débloquer des freins psychologiques ou relationnels
- Proposer des approches adaptées, sans jugement
- Cela peut aussi rassurer sur ce qui est normal ou pas. Parce que non, on ne vous apprend nulle part comment “fonctionne” le désir… et chacun·e a sa propre cartographie.
🩺 Bon à savoir : de nombreux professionnels proposent des téléconsultations, avec ou sans prescription médicale.
💡 Note importante
Cet article ne remplace en aucun cas une consultation médicale. Il ne s’agit pas d’un avis personnalisé, mais d’un contenu informatif et bienveillant. Si vous ressentez une souffrance, une inquiétude persistante ou un blocage profond, parlez-en avec votre médecin traitant ou un·e sexologue. C’est précieux d’être bien accompagné·e.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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