Cholestérol signification spirituelle
PAR DIANE LENCRE
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Le cholestérol, ce messager qu'on n’écoute pas
Ça commence souvent par un chiffre. Trop haut. Trop bas. On fronce les sourcils, on googlise vite fait, on soupire. Et puis on passe à autre chose. Mais si on s’arrêtait vraiment deux minutes ? Si on posait la question qui change tout : qu’est-ce que ce corps essaie de dire ?
Parce que oui, parfois, le corps parle pour l’âme. Et le cholestérol, dans cette histoire, joue un peu le rôle du facteur qui frappe à la porte quand ça déborde dedans.
Et si c’était un trop-plein de... quoi au juste ?
C’est un peu ça, le fond du truc. Le cholestérol, c’est comme une nappe d’huile sur l’eau : ça flotte, ça colle, ça ralentit. Et symboliquement ? Ça parle d’un excès, mais pas forcément d’aliments. Plutôt d’émotions qu’on digère mal. De rancunes qui collent aux artères. De chocs non digérés. D’amour qu’on étouffe.
Franchement, qui n’a jamais senti son cœur se contracter dans un moment de tension ? Ce cœur, qui est justement au centre du débat. Cœur physique. Cœur symbolique. Cœur spirituel. Coïncidence ? Pas sûr.
Un cœur bouché, une parole tue ?
Il y a des traditions – notamment en médecine énergétique chinoise – qui associent les troubles du cholestérol à un déséquilibre du feu du cœur. Trop de pensées. Trop d’émotions refoulées. Trop de pression.
On garde tout en dedans, comme un vieux pot de confiture oublié au fond du frigo. Et ça finit par fermenter. Ce trop-plein, il finit dans les artères. Comme si le corps disait : "Stop. Ça suffit. Tu veux pas en parler, alors je vais te le montrer."
C’est fort, non ? C’est comme si le corps hurlait ce que l’âme chuchote depuis des mois.
Cholestérol et protections inconscientes
Autre lecture possible : le cholestérol serait une sorte de coquille protectrice, un rempart interne. Comme une couche de gras autour de zones sensibles. Ça peut sembler étrange, mais pensez-y : combien de fois dans la vie met-on en place des boucliers sans même s’en rendre compte ?
Le stress, la peur du manque, le besoin de contrôler... Tout ça peut créer un terrain intérieur propice à l’excès. Et le corps, dans sa logique bien à lui, se dit : "Ok, je vais protéger". Il fabrique du gras comme on fabriquerait un matelas autour du cœur. Pour amortir les chocs. Les non-dits. Les blessures qu’on ne veut plus regarder en face.
Des blessures de vie dans les veines ?
Certain.e.s guérisseurs affirment que le cholestérol est lié à une forme de tristesse enfouie. Pas la tristesse qui pleure. Celle qui se tait. Celle qui se planque derrière un sourire et qui se transforme en fatigue, puis en symptômes.
Il y aurait un lien entre le taux de cholestérol et la relation à la douceur de vivre. Vous savez, cette capacité à savourer la vie, vraiment. À ralentir. À dire non. À respirer avec le ventre. À poser les valises. Quand on vit à 100 à l’heure, qu’on s’oublie, qu’on fait passer tout le monde avant... eh bien parfois, ça se répercute là, dans le sang. Sans faire de bruit.
Et spirituellement, qu’est-ce qu’on fait de ça ?
On commence par écouter. Par arrêter de courir après les chiffres parfaits. Et par questionner ce que le corps raconte. Est-ce que vous vous sentez étouffé.e dans votre quotidien ? Est-ce que vous portez des choses qui ne vous appartiennent pas ? Est-ce qu’il y a des colères jamais exprimées ?
Ensuite, on peut travailler en douceur. Par des rituels. Des plantes. Des marches au lever du soleil. Des lettres qu’on n’enverra jamais. Des silences qu’on s’autorise enfin.
Et surtout, on peut poser une intention nouvelle : "Je m’autorise à circuler librement, dans mes pensées, dans mes élans, dans mes émotions." Un peu comme on décrasserait les canalisations d’une vieille maison. Pas pour faire joli. Mais pour que ça vive, enfin.
Vous voyez ? Le cholestérol, c’est peut-être pas qu’un problème de beurre. C’est peut-être un appel à revenir au cœur, au vrai. À la douceur. À la vérité du corps, quand il chuchote qu’on s’est un peu trop oublié.
Si ça vous parle, c’est que ce n’est pas un hasard. Rien ne l’est vraiment.
FAQ
Quelles sont les causes émotionnelles d’un taux de cholestérol élevé ?
Ce n’est pas juste l’assiette qui déborde. C’est souvent le cœur. Quand on garde tout à l’intérieur, que la colère ronge, que les peurs tournent en boucle… le corps finit par les stocker. À sa manière.
Le cholestérol élevé peut refléter un besoin de protection émotionnelle. Une sorte de bouclier intérieur, comme si le corps disait : “Là, c’est trop. Je mets du gras entre toi et le monde.” Une forme de carapace, invisible mais bien réelle. Chez certains, c’est l’anxiété. Chez d’autres, c’est le manque de joie ou une culpabilité ancienne. Des émotions lourdes, épaisses, qui finissent par ralentir la circulation.
C’est un peu comme si l’on vivait à contre-courant. Le cœur voudrait aimer librement. Mais l’esprit bloque. Alors le sang s’en ressent.
Quel signe quand on a du cholestérol ?
Il n’y a souvent pas de symptôme évident. C’est ça, le piège. C’est sournois. Ça s’installe sans crier gare. Mais certains signes discrets peuvent vous souffler quelque chose.
Une fatigue qui colle, une impression d’être ralenti, comme si tout tournait au ralenti. Des troubles de la mémoire, un flou dans la tête. Parfois, des engourdissements, une peau plus terne, des douleurs dans la poitrine.
Et sur un plan plus subtil ? Un désalignement, une perte de fluidité. L’impression que quelque chose stagne en soi. Comme si l’on avançait dans la vie avec une valise pleine de non-dits. Ça freine. Ça pèse. Ça bouche.
Quel est le symbole du mauvais cholestérol ?
Le "mauvais" cholestérol – celui qu’on appelle LDL – symbolise souvent un déséquilibre entre protection et enfermement. C’est un peu le gardien qui devient geôlier. Au départ, il veut protéger. Il veut tapisser les parois, éviter les fuites. Mais à force, il bloque tout.
Symboliquement, c’est l’excès de rigidité mentale, le besoin de contrôle à outrance, la peur que tout s’effondre si on lâche un peu. Ce n’est pas le cholestérol en soi le “méchant”, c’est ce qu’il révèle : un besoin d’armure devenu toxique.
C’est aussi, parfois, le refus du changement. On s’accroche au passé, aux anciens schémas, et ça finit par coller. Littéralement.
Quel est l'ennemi du cholestérol ?
L’ennemi du cholestérol, ce n’est pas juste le fromage fondu ou les chips. C’est plus profond. C’est le stress chronique, celui qui ronge de l’intérieur. C’est le manque de mouvement, au sens physique, mais aussi symbolique : rester figé dans une situation qui ne nous nourrit plus.
C’est aussi l’oubli de soi. Vivre en apnée, à contre-rythme, en mode automatique. Manger vite, vivre vite, penser sans respirer. Et puis il y a l’ennemi n°1 : l’auto-sabotage. Cette voix intérieure qui dit "tu ne mérites pas mieux", qui vous pousse à accumuler ce qui vous ralentit.
Mais l’ami du corps, lui, murmure autre chose. Il parle de douceur, de libération, de choix conscients. Il n’aime pas les extrêmes. Il veut qu’on réapprenne à écouter. Tranquillement. Profondément.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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