Fatigué·e sans raison ? Et si c’était juste votre lit
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Fatigué·e sans raison ? Et si c’était juste votre lit

PAR DIANE LENCRE

Des matins flous, des nuits censées être réparatrices

On connaît cette sensation. Le réveil a sonné (trop tôt ?), le corps s’extirpe des draps avec la grâce d’un cactus. Pourtant, vous avez dormi. Huit heures peut-être. Ou sept. Ça devrait suffire, non ? Eh bien… non.

Le corps reste vaseux, la tête un peu en brume. Comme si le sommeil n’avait servi à rien, ou presque. On blâme le stress, la lune, un rêve bizarre — et parfois, on oublie l’évidence. Le matelas. Ce faux copain moelleux qui peut faire de vos nuits un champ de bataille silencieux.

que faut il éviter avant de dormir

Le problème ne vient pas toujours de vous (ni de la lune)

C’est drôle, mais on pense à tout : changer d’oreiller, méditer avant de dormir, boire du lait d’avoine tiède… Mais le matelas ? Lui, il est là depuis des années. Fidèle. Trop fidèle. À tel point qu’on ne le regarde même plus. Et pourtant, il pourrait bien être la racine du souci.

Un matelas, ce n’est pas qu’un rectangle avec des ressorts. C’est un partenaire de nuit. Il soutient. Il amortit. Il laisse respirer. Ou alors… il vous enfonce, vous fait transpirer, vous casse le dos sans un mot. Gentiment. Sereinement. Nuit après nuit.

Et la taille dans tout ça ? Cruciale.

Souvent, on parle de “bon matelas” comme s’il existait un modèle magique qui conviendrait à tout le monde. Mais non. Le confort, c’est aussi une question de dimensions. Et là, il faut être clair :

  • 90×190 cm : pour une personne seule, ado ou adulte. Espace restreint, studio, lit d’appoint.
  • 120×190 cm : une place et demie, parfait pour dormir solo sans se sentir à l’étroit.
  • 140×190 cm : le format classique pour deux personnes. Ni trop large, ni trop étroit. Parfait pour les couples avec une chambre “normale”.
  • 160×200 cm (Queen Size) : pour celles et ceux qui bougent, ou qui aiment leur espace à deux.
  • 180×200 cm (King Size) : on est sur du spacieux, du grand confort, pour les chambres plus généreuses.

Bref, choisir un matelas 140 par 190cm, c’est souvent un bon compromis. Il s’adapte à la majorité des chambres, laisse assez de place pour bouger, pour dormir à deux sans se cogner à chaque tournant. Mais ce n’est pas une règle absolue : votre morphologie, vos habitudes de sommeil, la taille de la pièce comptent tout autant.

Les petits signes que votre matelas vous fatigue (l’air de rien)

Vous vous réveillez avec des points de tension dans le dos, la nuque ou les épaules ? Vous avez du mal à trouver une position confortable ? Vous avez plus de 8 ans de vie commune avec ce matelas ? Il est peut-être temps de le remercier pour ses services et de passer à autre chose.

Un bon matelas, ça ne se remarque pas tout de suite. C’est justement ça, le signe. On ne pense plus à lui. On dort bien, profondément, on se réveille frais, sans douleurs ni grimaces.

Et surtout, il ne vous dérange pas quand vous bougez. Il ne fait pas “crrr” au moindre retournement. Il est là, solide, stable, rassurant.

Le sommeil, ce soin invisible

La nuit, c’est le corps qui recolle les morceaux. Qui répare, qui classe, qui recharge. Un bon sommeil, ce n’est pas une récompense. C’est un besoin brut. Aussi vital que boire ou respirer.

Et pour ça, pas besoin d’un temple zen avec encens tibétain et chants sacrés. Parfois, il suffit juste d’un bon matelas. Un vrai. Adapté à vous.

Alors oui, l’univers est rempli de conseils bienveillants : manger léger, couper les écrans, respirer profondément. Mais si vous dormez sur une planche molle ou une cuvette affaissée… franchement, tout ça ne servira à rien.

Le bon choix, ce n’est pas un luxe

Remplacer son matelas, ce n’est pas une lubie de blogueuse bien-être. Ce n’est pas non plus une dépense “confort de riche”. C’est un vrai geste de soin. Pour vos articulations, votre dos qui râle en silence, votre concentration (qui pique du nez à 11h), et même… votre patience. Parce qu’entre nous, qui reste aimable après une nuit coupée en huit ?

Un matelas adapté, c’est comme un bon silence : on n’y pense plus. Il vous soutient sans bruit, il vous laisse respirer, il disparaît presque… jusqu’au matin où vous vous réveillez reposé·e, sans même savoir pourquoi.

Alors, question simple : est-ce que votre lit vous veut du bien ? Ou est-ce qu’il vous sabote doucement, nuit après nuit, sans que vous osiez l’admettre ? À vous de voir. Mais une chose est sûre : on mérite tous de dormir dans un endroit qui nous veut du bien.

FAQ – Bien dormir : vos questions, nos réponses

Quel est le meilleur moment pour changer de matelas ?

Quand votre matelas a plus de 8 ans, il a probablement déjà perdu en soutien. Si vous vous réveillez avec des douleurs (dos, épaules, nuque) ou si vous sentez une cuvette au centre… il vous parle. Et pas dans le bon sens. Ce n’est pas une question d’âge précis, mais de ressenti physique. Écoutez votre corps : s’il râle chaque matin, c’est peut-être le moment de changer.

Comment savoir si mon matelas me convient vraiment ?

Posez-vous ces 3 questions simples :

  1. Est-ce que je dors mieux ailleurs que chez moi ?
  2. Est-ce que je me réveille souvent en bougeant sans raison ?
  3. Est-ce que j’ai mal au dos ou à la nuque au réveil, mais pas plus tard dans la journée ?

Si vous avez dit “oui” à une seule de ces trois… il y a un souci. Un bon matelas doit se faire oublier, pas se faire remarquer.

Quelle est la bonne température pour bien dormir ?

Quelle est la bonne température pour bien dormir ?

Entre 16 et 19°C. En dessous, le corps lutte. Au-dessus, il surchauffe. On transpire, on bouge, on rêve en boucle. Un lit trop chaud = une nuit agitée. Petit conseil : aérez la chambre avant de dormir (10 minutes suffisent), même en hiver. Et si vous êtes frileux·se, préférez une couette chaude à une pièce étouffante.

Que faut-il éviter avant de dormir ?

  • La lumière bleue (portable, tablette, ordi). Elle bloque la mélatonine.
  • Les infos angoissantes ou les discussions tendues (même en silence, le cerveau enregistre).
  • Les repas trop riches ou sucrés.
  • Et l’alcool, même s’il fait dormir au début, perturbe les cycles profonds.

Un bain tiède, une infusion douce, un peu de lecture ou quelques étirements sont bien plus efficaces. Et non, scroller sur TikTok ne “détend pas”. C’est un piège.

Est-ce que les cycles de la Lune influencent le sommeil ?

De nombreuses personnes le ressentent : la pleine lune peut amplifier les rêves, provoquer des réveils nocturnes ou une fatigue le lendemain. Ce n’est pas prouvé scientifiquement à 100 %, mais l’expérience de milliers de dormeurs dit autre chose. Si vous y êtes sensible, créez un petit rituel lunaire apaisant : lumière douce, pierre de lune sur la table de chevet, respiration lente… parfois, ça suffit à équilibrer l’énergie.

Matelas ferme ou matelas mou : que choisir ?

Ni trop ferme, ni trop mou. Il faut que le matelas soutienne votre colonne sans la casser en deux, et qu’il épouse vos formes sans vous avaler. Ce n’est pas une question de “dureté”, mais de répartition des points de pression. Les personnes plus légères préfèrent souvent un confort moelleux. Les gabarits plus costauds auront besoin d’un soutien plus ferme. En cas de doute ? Un accueil “équilibré” est souvent la meilleure porte d’entrée.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.

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