Vascularite: quelle signification spirituelle?
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Vascularite: quelle signification spirituelle?

PAR DIANE LENCRE

NB : une précision essentielle, que vous méritez d’entendre sans détour

La vascularite est une maladie sérieuse. Rare. Complexe. Épuisante. Elle touche les vaisseaux sanguins, mais bien au-delà, elle bouleverse le quotidien, le corps, l'esprit. Rien, absolument rien, dans cet article, ne vise à minimiser cette réalité.

Ce texte ne remplace pas un avis médical. Jamais. Il ne pose aucun diagnostic. Il ne propose aucun traitement. La médecine est indispensable, cruciale, précieuse. Ce que vous vivez mérite un accompagnement solide, encadré, professionnel.

Mais parfois… un autre regard peut aider. Pas pour guérir, mais pour comprendre autrement. Une piste parallèle, plus symbolique, plus intuitive. Un “et si”, à lire le cœur ouvert, sans pression, sans certitude. Comme une brèche poétique dans le langage du corps.

Si vous vivez avec une vascularite ou que vous en suspectez les signes, consultez un médecin. N’attendez pas. N’hésitez pas. Le corps a besoin de science. Et parfois… il a aussi besoin qu’on l’écoute comme on écouterait une âme en colère.

Cet article est une invitation. Un éclairage. Rien de plus. Rien de moins.

Vascularite : ce que votre corps essaie peut-être de vous dire

Les vaisseaux s’enflamment. Le sang ne circule plus comme avant. On parle d’inflammation, de dérèglement du système immunitaire, de maladie auto-immune. Mais derrière le jargon médical, une question se glisse en douce : et spirituellement, qu’est-ce que ça signifie ?

Car parfois, ce que le corps vit… c’est aussi le reflet de ce que l’âme endure.

Une guerre intérieure qui ne dit pas son nom

Une vascularite, c’est le corps qui attaque ses propres chemins de vie. Les vaisseaux, ces minuscules routes invisibles, deviennent le champ de bataille. Comme si l’on sabotait son propre réseau intérieur, coupant les ponts, brûlant les passerelles.

Et ça fait réfléchir. Pourquoi cette auto-agression ? Pourquoi ce feu ? Pourquoi ce trop-plein d’attaque à l’intérieur même de soi ? On pourrait y voir un symbole fort de conflits internes, de tensions qu’on n’a jamais su dire autrement.

Le corps prend alors le relais. Brutalement. Parce qu’il ne sait plus faire autrement.

Quand on n’écoute plus... le corps hurle

Beaucoup disent “c’est dans la tête”. Mais si on retournait la phrase ? Et si tout ce qu’on ne dit pas, tout ce qu’on étouffe, descendait dans le corps ? Pour s’y graver. Pour y faire son nid.

La vascularite, vue sous l’angle spirituel, serait peut-être le cri d’un corps qui en a trop pris sur lui. Trop longtemps. Une fatigue morale devenue inflammation physique. Un trop-plein d’injustices, de luttes internes, de peurs jamais évacuées.

Et puis, il y a ce sentiment sourd que quelque chose s’est brisé entre l’intérieur et l’extérieur. Comme si le lien avait sauté. Comme si l’organisme disait : “Je ne sais plus qui je dois protéger. Je ne sais plus ce qui est moi.”

Les vaisseaux : symbole de notre circulation émotionnelle

Ce ne sont pas juste des tubes remplis de sang. Les vaisseaux symbolisent aussi le mouvement, la fluidité, le lien entre les émotions et le reste du corps. Quand ils sont en feu, c’est peut-être qu’un blocage émotionnel est là, bien présent.

Un chagrin coincé ? Une colère rentrée ? Un refus d’avancer vers un futur qui fait peur ? L’image est forte : une personne atteinte de vascularite serait une âme qui ne sait plus circuler en paix. L’énergie ne passe plus. L’élan vital est contrarié.

C’est un peu comme si les autoroutes de l’émotion étaient devenues impraticables. Embouteillages internes. Tempêtes sous la peau.

Une perte de reconnaissance intérieure

Les maladies auto-immunes partagent un point troublant : le corps n’identifie plus ses alliés. Il attaque ses propres tissus comme s’ils étaient des intrus. Spirituellement, c’est puissant. Ça résonne.

Et si, quelque part, on ne se reconnaissait plus soi-même ?
Si l’on vivait une rupture avec qui l’on est vraiment ?
Si l’on passait son temps à s’adapter, à jouer un rôle, jusqu’à s’oublier complètement ?

La vascularite pourrait alors être une forme extrême de rejet de soi. Pas visible. Pas conscient. Mais bien là, en profondeur. Comme une dissociation entre le “moi public” et le “moi profond”.

Le corps comme messager sacré

Ce qui dérange souvent dans ce genre de lecture, c’est qu’elle ne remplace pas le diagnostic. Bien sûr. La médecine est indispensable, incontournable. Mais à côté, il y a aussi un discours plus subtil. Celui du corps. Celui de l’âme. Celui qui parle en signes, en douleurs, en métaphores biologiques.

La vascularite, dans cette vision, serait un appel. Un besoin de revenir à soi, de ralentir, de réentendre son cœur intérieur. Pas celui qui bat. Celui qui sait. Celui qu’on a mis sur “mute” depuis trop longtemps.

C’est comme si le corps disait : “Tu ne veux pas m’écouter en douceur ? Très bien. Je vais hurler.”

Un quotidien bouleversé, une identité secouée

La vascularite change tout. Fatigue, douleurs, instabilité. On ne sait jamais quand ça va frapper. On perd parfois ses repères. Et là encore, côté spirituel, une autre piste s’ouvre : celle de la perte de contrôle.

Accepter de ne pas tout maîtriser. Accepter de ne pas toujours comprendre. De lâcher prise sur ce besoin constant d’aller bien, de tout gérer, de tenir la face.

C’est peut-être le moment où on s’autorise enfin à tomber. À dire non. À ralentir. À arrêter de faire comme si tout allait bien.

Des rituels pour reconnecter en douceur

Est-ce que ça soigne ? Non. Mais ça accompagne. Ça soutient. Ça crée un espace de tendresse autour d’un corps en feu.

Voici quelques pistes toutes simples :

  • Écrire ce qu’on n’a jamais osé dire. Même si c’est moche.

  • Poser une main sur son torse chaque matin. Juste pour dire : “Je suis là.”

  • Écouter de la musique qui apaise, qui enveloppe.

  • Visualiser ses vaisseaux comme des rivières claires, fluides, qui reprennent leur cours.

  • Allumer une bougie, chaque soir, et souffler dessus en conscience. Pour symboliser : “Je laisse partir ce qui me consume.”

Des petits gestes. Rien de spectaculaire. Mais parfois, c’est dans les micro-rituels que se loge le vrai réconfort.

Une parenthèse médicale, mais essentielle

Avant de continuer… un rappel vital. Vous méritez qu’on vous dise les choses sans flou, sans détour.

Quand une vascularite s’installe, ce n’est pas juste une symbolique. C’est une urgence médicale. Une réalité biologique. Une inflammation brutale qui peut tout emporter.

Et dans ce tumulte, la médecine sait quoi faire. Elle avance avec des outils puissants. Pas des potions magiques. Des traitements solides. Testés. Surveillés.

Les corticoïdes : des pompiers dans le corps

Quand le feu s’allume à l’intérieur, les corticoïdes débarquent. C’est un peu comme envoyer une brigade de pompiers dans les artères. Rapides. Efficaces. Parfois violents. Mais nécessaires.

Ils calment l’inflammation. Ils mettent un genou à terre à l’orage. Ils apaisent le corps qui s’emballe. Oui, ils ont des effets secondaires. Mais ils sont souvent le premier rempart.

C’est du costaud. Du sérieux. Et ça ne se prend jamais à la légère.

Le rituximab : une stratégie plus ciblée

Et puis, parfois, le médecin propose le rituximab. Moins connu. Moins “flashy”. Mais puissant, lui aussi.

Il ne calme pas juste la tempête. Il reprogramme une partie du système immunitaire. Il cible les cellules B comme un laser sur une faille.

C’est une cure, souvent espacée. Un traitement profond, long parfois. Mais qui peut changer la donne. Redonner un peu d’air. Un peu de paix.

Encore une fois : ce n’est pas un conseil. C’est un rappel de réalité. C’est à votre médecin de décider. D’ajuster. De guider.

Un duo à respecter, pas à juger

Certains traitements effraient. Ils sont forts. Intrusifs. Mais dans le cadre d’une vascularite, ils peuvent sauver la mise. Freiner la progression. Ralentir les dégâts.

Ce n’est pas un caprice médical. Ce n’est pas “trop”. C’est la réponse adaptée à la violence de la maladie.

Alors oui, on peut explorer les symboles. Les métaphores. Les douleurs invisibles. Mais pas au détriment du soin. Jamais.

Parce qu’écouter son corps… c’est aussi savoir quand il faut le confier aux mains d’un médecin.

Et maintenant ?

Il ne s’agit pas de culpabiliser. Jamais.
Il s’agit d’écouter autrement. D’ouvrir une porte à l’intérieur.

Parce que le corps est peut-être le seul endroit qu’on n’a jamais quitté. Le seul qui sait tout. Qui a tout vécu.
Et quand il se manifeste ainsi… ce n’est peut-être pas pour punir.
Mais pour nous ramener doucement vers ce qu’on est, profondément

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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