- Accueil
- ›
- Spiritualité
- ›
- Combien de temps entre 2 tirages de cartes?
Combien de temps entre 2 tirages de cartes?
PAR DIANE LENCRE
Partagez
Une question simple en apparence. Et pourtant… elle cache tout un monde. Celui de l’intuition, des émotions, des attentes. Parce que non, on ne parle pas d’un grille-pain ici. On parle de cartes. D’un tirage. D’un message. Et d’un moment suspendu.

Ce n’est pas un micro-onde, c’est un rituel
Il faut dire les choses comme elles sont : tirer les cartes, ce n’est pas cliquer sur “rafraîchir”. Ce n’est pas une app météo. C’est autre chose. Une espèce de rendez-vous (parfois un peu flou) entre soi, l’Univers, les cartes, et… ce qu’on ne comprend pas toujours mais qu’on ressent très fort.
Et voilà pourquoi la notion de temps devient floue.
Alors, faut-il attendre 3 jours ? Une semaine ? Un cycle lunaire entier ? Ou juste le temps de respirer un peu ?
La réponse est : ça dépend. Oui, c’est agaçant. Mais c’est la vérité.
Tirage d’ambiance VS tirage de crise
Imaginez : un matin, tout roule. Vous tirez trois cartes pour capter l’énergie du jour. Tirage “météo intérieure”, pas plus. Dans ce cas-là ? Pas besoin d’attendre des plombes avant de recommencer. Le lendemain, pourquoi pas. Ou même le soir, si l’humeur a changé. L’énergie évolue, les cartes suivent. Simple.
Mais… quand on parle d’un tirage profond ? Celui qu’on fait le cœur battant, parce qu’on attend une réponse. Une vraie. Là, attention.
Reposer la même question le lendemain ? Mauvaise idée.
C’est un peu comme harceler quelqu’un qui vous a déjà répondu. Les cartes, elles n’aiment pas trop ça. Elles finissent par dire n’importe quoi, pour avoir la paix (oui, elles ont un côté taquin).
Alors on respire. On digère. On vit ce qu’il y a à vivre. Et on revient plus tard.
C’est drôle, mais certains grands noms l’ont dit bien avant nous. Jodorowsky voyait le tarot comme un “être vivant”, un compagnon de transformation. Pas un outil, mais un miroir de l’âme. Et Colette Silvestre, elle, parlait du “respect des cartes comme d’un souffle sacré”. Des tirages, oui… mais jamais mécaniques. Toujours incarnés.
Mais c’est quand “plus tard” ?
Pas de règle gravée dans la cire, mais quelques repères utiles :
-
Tirage introspectif ou émotionnel → attendre 7 à 10 jours minimum. Laisser l’émotion retomber, voir ce que la vie fait de la réponse.
-
Tirage de pleine lune / nouvelle lune → attendre le cycle suivant, sauf événement particulier.
-
Tirage “spontané” ou léger → on peut en refaire dans les 48h, si c’est une autre question.
Et si on repose la même question trop vite ? C’est flou, ça se contredit, ou pire : ça devient creux. Vide. Comme un gâteau sans sucre. Bref, pas bon.
Tiens, ça me fait penser aux oracles-biscuits
Vous savez, ces biscuits chinois ? On les ouvre, on lit la phrase, et paf, on en veut un autre. Mais au bout du troisième… on a juste mal au ventre.
Les cartes, c’est pareil. Trop, trop vite, et ça perd sa saveur. Son poids. Son mystère.
Parfois, il faut accepter que la réponse ne soit pas immédiate. Qu’elle mijote. Comme un bon plat. Ou comme une colère qui doit redescendre.
Et si l’envie de re-tirer est trop forte ?
Bonne question. Parfois, c’est juste l’impatience. L’envie de forcer le destin. Mais parfois… c’est une vraie alerte intérieure.
Dans ce cas, au lieu de reposer la même question, on peut en poser une autre.
Exemples :
- Qu’est-ce que je ne veux pas voir ?
- Que dois-je intégrer avant d’avancer ?
- Pourquoi cette réponse me trouble autant ?
Ça permet de continuer à explorer, sans tourner en rond.
Et parfois, rien que ça, ça débloque un truc. Comme une lumière qui s’allume dans une pièce qu’on pensait vide.
Et si on tirait... trop souvent, tout court ?
C’est un vrai sujet. Parce que quand on tire les cartes tous les jours, sans vrai cadre, ça peut vite devenir... du bruit. De l’agitation mentale. Une fuite.
Et là, le risque, c’est de perdre le lien sacré. Le respect du moment. L’intuition devient sursollicitée, comme un muscle qu’on crampe.
Alors, petit rappel : ce n’est pas la fréquence qui compte, mais l’intention.
Un tirage par jour avec clarté, c’est mieux que dix tirages flous par semaine. Comme un ami qu’on écoute vraiment, plutôt qu’un flot de messages sans attention.
Tirer les cartes, c’est un dialogue.
Pas un interrogatoire. Et comme tout dialogue, il y a des silences. Des pauses. Des respirations.
Si vous demandez trop vite, trop fort, trop souvent… vous risquez de noyer la voix intérieure. Celle qui sait. Celle qui murmure.
Mais si vous respectez le rythme, si vous laissez le temps faire son travail… alors les cartes peuvent vous surprendre. Vous toucher. Vous guider. Parfois sans même que vous le demandiez.
Et ça, c’est la vraie magie. Pas besoin de chronomètre. Juste d’écoute. Et de présence.
Prêt(e) à attendre un peu ?
FAQ : Tout savoir sur les différents types de tirages de cartes
À quoi sert un tirage de cartes ?
Un tirage, c’est comme un miroir symbolique. Il éclaire une situation, une émotion, un choix. Il ne “prévoit” pas le futur comme un GPS, mais il met des mots (ou des images) sur ce qui se joue, là, maintenant.
Quels sont les différents types de tirages ?
Il en existe beaucoup. Et chacun a son langage, sa profondeur, son “rythme”. Voici les plus courants :
- Tirage à une carte : ultra simple, mais redoutable. Parfait pour une question courte, ou capter l’ambiance du jour. Comme un flash, une intuition éclair.
- Tirage en trois cartes : passé / présent / futur… ou corps / cœur / esprit… On peut l’adapter selon la question. C’est un peu le “classique” qui fonctionne toujours.
- Tirage en croix : plus structuré. On explore les forces, les blocages, l’issue possible. Idéal quand une décision se dessine mais qu’on est encore en zone floue.
- Tirage à 5 ou 7 cartes : pour creuser, aller plus loin, comprendre les enjeux cachés. C’est plus dense, plus riche. Mais attention à ne pas s’y perdre.
- Tirage intuitif libre : sans position définie. On pose les cartes, on lit ce qui vient. Plus intuitif, plus créatif. Mais demande un peu d’expérience.
- Tirage du mois ou de la semaine : pour avoir une vue d’ensemble sur une période. On peut même tirer une carte par jour (en avance), pour sentir l’évolution.
Comment choisir le bon type de tirage ?
Tout dépend de l’intention. Vous avez une question précise ? Un tirage court et ciblé suffit. Vous êtes dans un flou général ? Prenez le temps avec un tirage plus complet. Et parfois, le corps sait. Si vous sentez qu’il faut “faire simple”, écoutez ce ressenti. C’est souvent le bon.
Faut-il être formé pour tirer les cartes ?
Non. Mais… ça aide d’avoir une base. Le ressenti, c’est précieux. Mais sans cadre, il peut devenir flou. Alors oui, on peut tirer pour soi, sans diplôme. Mais lire un peu sur la symbolique des cartes (tarot, oracle, etc.) peut éviter les projections hasardeuses.
Quelle est la différence entre tarot et oracle ?
Le tarot suit une structure fixe (78 cartes, arcanes majeurs et mineurs). C’est un peu comme une langue ancienne, avec ses règles, sa logique.
L’oracle, lui, est plus libre. Chaque jeu a son propre univers. Plus intuitif, plus poétique parfois. Mais aussi plus variable selon le créateur du jeu.
Peut-on tirer les cartes pour soi ?
Oui. Et même souvent. Mais avec sincérité. Sans tenter de forcer les réponses. Si on est trop impliqué émotionnellement, mieux vaut demander à quelqu’un d’extérieur. Parce qu’on peut vite lire ce qu’on a envie de lire.
Peut-on faire plusieurs tirages à la suite ?
Pas sur le même sujet. Ou alors, les cartes vous le feront sentir (répétition, contradictions, vide). Si besoin de creuser, changez d’angle. Ou attendez un peu. Le silence est parfois plus parlant qu’un tirage en boucle.
Combien de fois par semaine peut-on tirer les cartes ?
Il n’y a pas de règle stricte. Mais plus on tire, plus il faut être clair sur son intention. Tirer tous les jours “juste pour voir”, sans écoute profonde, ça peut devenir contre-productif. Une fois par jour, avec attention ? Oui. Dix fois par jour dans la panique ? Mieux vaut respirer d’abord.
Que faire si une carte vous dérange ?
Accueillez. Ne jetez pas le jeu sous l’oreiller. Une carte qui “pique” dit souvent quelque chose de juste. Ce n’est pas une menace, c’est un miroir. Demandez-vous : “Qu’est-ce que je refuse de voir là ?”
Peut-on tirer les cartes pour les autres ?
Oui, si la personne est d’accord, évidemment. Et si vous êtes dans un espace d’écoute. On ne lit pas l’avenir des gens comme on lit leur horoscope du jour. On accompagne. On éclaire. Pas de verdict. Pas de prédiction brutale. De la douceur, toujours.
Faut-il “purifier” ses cartes ?
Ce n’est pas une obligation, mais beaucoup le font. Encens, lune, sel, souffle… Chacun sa méthode. Le plus important, c’est de créer une relation avec son jeu. Comme avec un carnet intime. On le traite avec respect, on l’écoute, on le garde au calme.
Peut-on mélanger les jeux de cartes dans un même tirage ?
Pourquoi pas. Si vous sentez que deux jeux se complètent, testez. Mais attention : ça peut devenir confus si vous ne connaissez pas bien leurs langages respectifs. Mieux vaut bien maîtriser un jeu avant d’en croiser deux.
✦ Les tirages de cartes évoqués ici sont des outils symboliques. Ils n’ont pas vocation à prédire l’avenir de manière fixe ni à remplacer un avis médical, juridique ou psychologique. Ce sont des supports de réflexion, d’intuition, parfois de consolation… À chacun d’en faire un usage libre, respectueux et conscient.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
Un article vous touche ? Une phrase résonne en vous ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous :
Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
Vous préférez un petit mot plus personnel ?
Écrivez-moi à : diane@roselalune.com