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Flamme jumelle en couple avec quelqu'un d'autre: que faire?
PAR DIANE LENCRE
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C’est un uppercut doux. Une tornade au ralenti.
Vous ressentez tout. L’âme qui appelle. Le cœur qui crie.
Mais l'autre est… déjà pris. Engagé ailleurs. Marié, peut-être.
Et vous ? Bloqué(e) dans l'invisible. Spectateur(rice) de votre propre histoire.
Pas simple, hein ?
Un lien plus fort que la logique
On parle ici de flamme jumelle. Pas d’un crush passager.
C’est un lien qui ne s’explique pas avec des mots.
Un regard suffit. Une présence suffit.
On le sent dans le ventre, dans le souffle, dans les silences.
Et puis bim, la claque : cette personne est avec quelqu’un d’autre.
Et ce n’est pas “juste une copine” ou “un mec de passage”.
Non. Il ou elle est investi(e). Engagé(e). Parfois même heureux(se).
Alors… on fait quoi ? On attend ? On fuit ? On reste là, à se consumer lentement ?
Ne pas confondre amour d’âme et attachement humain
C’est peut-être un peu dur, mais voilà :
ce n’est pas parce que l’autre est votre flamme jumelle qu’il vous revient de droit.
Et ça, ça fait mal à avaler, surtout quand on ressent la fusion dans chaque cellule.
Mais attention : le lien d’âme, oui, il est éternel.
Mais le chemin humain, lui, il est cabossé.
Parfois l’autre a encore des choses à vivre ailleurs. Des leçons, des peurs, des karmas à boucler.
Et vous aussi, qui sait ? Peut-être que cette attente est là pour vous réveiller sur un autre plan.
Tiens, ça me fait penser à ces vieux vinyles :
l’amour sacré joue peut-être, mais sur une autre face pour l’instant.
A lire sur Rose La Lune:
Flammes jumelles : quand l’amour impossible vous laisse...sans voix
Accueillir l’injustice… sans se punir
C’est injuste ? Oui. Cruel, même.
Mais ce n’est pas une punition.
C’est une mise à nu.
On vous oblige à regarder l’attente, le manque, le besoin de validation.
C’est comme si l’univers disait : “Tu crois que ton bonheur dépend de cette personne ? Regarde bien.”
Alors on pleure. On se débat. On résiste.
Mais au bout d’un moment, on s’abandonne.
Pas à l’autre. À soi. À sa propre complétude.
Et là… quelque chose bouge.
Est-ce que ça veut dire qu’il faut rester à attendre ?
Non. Surtout pas comme ça.
Si vous mettez votre vie sur pause en attendant “qu’il ou elle quitte l’autre”...
Vous n’êtes plus dans l’amour.
Vous êtes dans l’attente contractée. Le scénario figé.
Et ce n’est pas ce que les flammes jumelles sont venues vivre.
Le but, c’est pas de souffrir en silence, façon tragédie romantique.
Le but, c’est de se choisir. De vibrer même seul(e).
De s’aimer dans le vide, dans le doute, dans l'absence.
Et ça ? C’est tout sauf de la résignation.
C’est même un des actes les plus puissants que vous puissiez faire.
Faut-il lui parler ? Lui avouer ce que vous ressentez ?
Ça dépend.
Chaque histoire est une partition unique.
Si l’autre est conscient(e) du lien, un simple regard suffit souvent.
Mais si ce n’est pas le cas ?
Si vous sentez que ça remue fort mais que l'autre semble… fermé ?
Alors parfois, le silence dit plus que mille déclarations.
Mais si les non-dits vous rongent, si votre gorge vous gratte chaque fois qu’il ou elle passe...
Parlez. Mais pas pour forcer. Pas pour convaincre.
Juste pour mettre en mots ce qui déborde.
Sans attente. Sans pression. Comme une lettre qu’on laisse partir dans le vent.
Et si vous ne pouvez pas parler ?
Écrivez. Créez. Dansez. Faites sortir ce feu de vous.
Quand ça bascule, ça bascule
Parfois, les choses changent.
Un jour, l’autre se sépare.
Et revient. Ou pas.
Mais attention : ce n’est jamais parce que vous avez attendu sagement.
C’est parce que vous avez grandi, vibré, transmuté.
L’amour d’âme appelle l’amour de soi.
Et parfois, ça devient un amour incarné.
Mais même là… rien n’est garanti.
Certaines flammes jumelles ne vivent jamais ensemble.
Mais elles s’aiment. En silence. En profondeur. Au-delà de tout.
Et c’est déjà immense.
Alors, on fait quoi, vraiment ?
On pleure un bon coup.
On crie dans un oreiller (ou dans la voiture, vitres fermées).
Puis on respire. Lentement. Profondément.
Et on vit.
On sort. On crée. On se bouscule. On rit, même si c’est forcé.
On fait de la place pour soi. Pas pour lui ou elle. Pour soi.
Et si le lien est juste, s’il doit s’incarner, il le fera. À sa manière. À son rythme.
Mais en attendant ?
On n’arrête pas de vivre.
Pas pour quelqu’un qui vit ailleurs.
Pas même pour une flamme.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
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Écrivez-moi à : diane@roselalune.com