La symbolique des 38 fleurs de Bach
  1. Accueil
  2. Spiritualité
  3. La symbolique des 38 fleurs de Bach
>

La symbolique des 38 fleurs de Bach

PAR DIANE LENCRE

Ces fleurs qui parlent aux émotions

Il y a des mots qu’on n’arrive pas à dire. Et puis il y a des fleurs. Pas celles qu’on offre en bouquet pressé, mais celles qui murmurent à l’âme. Les fleurs de Bach, ce sont un peu des complices silencieuses. Des alliées subtiles, presque invisibles. Elles n'effacent rien. Elles réaccordent. Comme une main posée sur le cœur quand ça tremble un peu trop.

Ces 38 fleurs ne sont pas là pour soigner un rhume. Elles sont là pour les tempêtes qu’on cache derrière un sourire poli. Chacune d’elles incarne une vibration émotionnelle, une facette de nous, de l’ombre à la lumière. Un miroir doux, jamais accusateur. Et dans ce miroir, on se reconnaît parfois. Et ça fait du bien.

Une vision poétique du soin

Le docteur Bach, celui derrière tout ça, n’était pas un doux illuminé. Médecin, chercheur, mais surtout observateur du vivant. Il a compris ce qu’on oublie trop souvent : le corps n’est pas une machine. C’est un orchestre. Et parfois, une note déraille. Lui, il est allé chercher les réponses… dans les pétales.

Ce n’est pas une médecine qui coupe, qui arrache, qui lutte. C’est une médecine qui accompagne, qui écoute, qui chuchote à l’émotion blessée : "Je te vois." On est loin du comprimé à 18h30. On est dans le subtil, le vibratoire, le symbolique.

38 fleurs. 38 clés. 38 reflets

On ne va pas faire une encyclopédie. Ce n’est pas l’idée. Ce qu’on va faire, c’est sentir chaque fleur. Ou presque. Leur symbolique, leur parfum intérieur. Ce qu’elles touchent en nous.

1. Mimulus : la peur douce et précise

Celle-là, c’est pour les peurs qu’on connaît bien. Peur des serpents, peur de parler en public, peur de rater. C’est une fleur pour les timides, les anxieux, ceux qui font semblant d’être à l’aise alors qu’ils bouillonnent dedans.

Mimulus, c’est comme une main qui prend la vôtre avant une prise de parole. Elle ne crie pas. Elle soutient. Elle rassure sans promesse, juste par présence.

2. Rock Rose : le cri de panique

Ici, on n’est plus dans l’appréhension. On est dans la terreur. L’angoisse brute, viscérale. Celle qui fige. Rock Rose, c’est la fleur qui murmure "ça va passer" quand le cœur tape trop fort. Elle ramène le souffle. Elle ramène l’instant.

3. Clematis : les rêveurs évadés

Il y a ceux qui fuient en courant, et ceux qui fuient en pensées. Clematis, c’est pour les esprits flottants. Ceux qui rêvent plus qu’ils ne vivent. Qui ont du mal à atterrir dans le concret.

Elle n’annule pas l’imaginaire. Elle ancre. Elle invite doucement à revenir ici, maintenant. Pas pour rester figé. Juste pour habiter sa vie.

4. Walnut : la peau neuve

Changements de cap, transitions, bouleversements… Walnut est la fleur des passages. Comme une coquille protectrice pour ne pas se perdre dans les courants des autres. Elle renforce l’intérieur. Elle aide à rester fidèle à soi quand tout autour bouge.

5. Chicory : l’amour qui serre trop

On croit aimer. Mais parfois, on attend en retour. On manipule un peu. On contrôle. Chicory, c’est la fleur des mamans envahissantes, des amis possessifs, de tous ceux qui veulent bien faire… mais qui veulent tout.

Elle apprend à aimer sans ficelle. À laisser l’autre respirer. À ne plus confondre tendresse et emprise.

6. Agrimony : les sourires qui cachent

Ceux qui plaisantent tout le temps. Qui détournent la douleur par une blague. Qui ont mal, mais ne veulent pas le montrer. Agrimony, c’est pour eux.

C’est une fleur qui dit : “Tu as le droit de pleurer. Tu as le droit d’être vrai.” Elle décolle le masque, doucement, sans jugement. Elle accueille.

7. Larch : l’estime égratignée

“Je ne suis pas capable.” “Je vais échouer.” Vous voyez l’ambiance ? Larch est là pour ça. Elle ne vous transforme pas en superhéros. Elle redonne juste la foi en vos propres jambes.

Petit à petit, elle glisse une voix dans la tête. Une voix qui dit “essaie quand même”.

8. Holly : la jalousie en feu

Holly, c’est la fleur des colères sourdes. Des envies brûlantes. De cette aigreur qu’on n’ose pas nommer, mais qui ronge.

Elle n’excuse pas. Elle désarme. Elle fait fondre la glace intérieure. Elle parle d’amour, de pardon, de confiance retrouvée.

9. Aspen : les peurs sans visage

Vous sentez parfois une boule d’angoisse sans savoir pourquoi ? Comme un frisson venu d’ailleurs ? C’est Aspen. Elle apaise les peurs diffuses, les intuitions trop vives, les angoisses nocturnes. Elle invite à faire confiance à l’invisible sans qu’il devienne menaçant.

10. Beech : l’intolérance raide

Beech, c’est pour celles et ceux qui jugent vite, qui voient le défaut avant la beauté. Elle adoucit les angles. Elle fait respirer la compassion. Elle apprend à regarder sans vouloir corriger.

11. Centaury : ceux qui disent oui trop souvent

Toujours au service, jamais à l’écoute d’eux-mêmes. Centaury, c’est pour les bons élèves de la vie, ceux qui s’oublient. Elle redonne le droit de poser une limite. De dire non. De se choisir.

12. Cerato : le doute qui cherche toujours l’avis des autres

Vous savez ce que vous ressentez, mais demandez quand même ? Cerato aide à faire confiance à son intuition. À entendre sa propre voix au milieu des autres.

13. Cherry Plum : la peur de perdre le contrôle

Quand tout est sous tension à l’intérieur. Quand on craint de craquer, de dire l’irréparable. Cherry Plum ramène au calme. Elle désamorce l’explosion intérieure. Elle sécurise.

14. Chestnut Bud : les leçons qui ne s’impriment pas

Vous revivez souvent les mêmes erreurs ? Les mêmes schémas ? Chestnut Bud aide à intégrer, à ne plus tourner en boucle. Elle soutient l’apprentissage profond, celui du cœur.

15. Crab Apple : le regard sur soi abîmé

Le corps qu’on rejette, les pensées qu’on juge sales, les petits complexes qui deviennent énormes. Crab Apple, c’est la fleur du nettoyage intérieur. Elle invite à se regarder avec plus de douceur.

16. Elm : l’écrasement sous la pression

Quand on a trop à porter, même si on est capable. Elm, c’est pour les piliers qui flanchent. Elle offre le droit d’être fatigué, dépassé, sans se sentir moins légitime.

17. Gentian : les découragements au moindre obstacle

Une porte se ferme, et tout vacille. Gentian remet une lumière dans le tunnel. Elle répare la foi en l’après. Elle donne envie de réessayer.

18. Gorse : la résignation

Ici, on ne doute plus, on n’espère plus. Gorse, c’est la flamme pour les cendres froides. Une lueur pour ceux qui ont lâché. Elle relance l’élan vital.

19. Heather : les bavards qui fuient le silence

Ceux qui parlent pour ne pas se sentir seuls. Qui monopolisent l’attention, parce qu’ils ont peur du vide. Heather invite au partage équilibré, à écouter autant qu’on se raconte.

20. Hornbeam : la fatigue du lundi matin… tous les jours

Pas la fatigue physique, mais mentale. Celle qui pèse au réveil, avant même d’avoir bougé. Hornbeam redonne l’élan, la motivation simple, celle qui remet en mouvement.

21. Impatiens : les précipités

Tout doit aller vite, sinon ça agace. Les autres sont trop lents, trop mous. Impatiens apprend la patience, celle qui respecte les rythmes. Elle adoucit le tempo intérieur.

22. Mustard : la tristesse sans cause

Vous êtes triste, mais vous ne savez pas pourquoi ? Un voile gris, soudain, sans raison. Mustard accompagne ces états mystérieux. Elle offre un soleil intérieur qui revient sans forcer.

23. Oak : les forts qui ne s’arrêtent jamais

Toujours debout, toujours solides. Mais à quel prix ? Oak autorise la pause, la vulnérabilité. Elle dit : “Ce n’est pas abandonner que de ralentir.”

24. Olive : l’épuisement total

Quand le corps, le cœur, l’esprit disent stop. Plus rien à donner. Olive est la fleur de la régénération. Pas une recharge express. Une vraie reconnexion à l’énergie de vie.

25. Pine : la culpabilité collante

Toujours désolé, même pour ce qu’on n’a pas fait. Pine allège le fardeau intérieur. Elle apprend à se pardonner, à se libérer du “je n’ai pas fait assez bien”.

26. Red Chestnut : la peur pour les autres

On ne se fait pas trop de souci pour soi. Mais pour les proches ? C’est l’inquiétude permanente. Red Chestnut coupe le lien de peur, pas celui d’amour. Elle redonne confiance dans le chemin des autres.

27. Rock Water : la rigidité envers soi-même

Toujours dans le contrôle. Toujours dans l’auto-discipline. Rock Water détend le cadre. Elle réintroduit le plaisir, l’élan, la spontanéité.

28. Scleranthus : l’indécision paralysante

Choisir ? Impossible. Ça oscille sans cesse. Scleranthus, c’est l’ancrage dans le oui clair ou le non paisible. Elle stabilise.

29. Star of Bethlehem : les chocs, les traumas

Petits ou grands. Anciens ou récents. Star of Bethlehem est la fleur du réconfort profond. Celle qui pose un baume sur les blessures.

30. Sweet Chestnut : le désespoir total

Quand on est au bord de l’abîme intérieur. Plus rien ne fait sens. Sweet Chestnut n’ôte pas la douleur. Elle ouvre une brèche de lumière. Un espoir qui ne vient pas de l’extérieur.

31. Vervain : les passionnés à l’excès

Ceux qui s’enflamment, qui convainquent, qui débordent. Vervain apprend la mesure. Le feu reste là, mais il éclaire au lieu de brûler.

32. Vine : les autoritaires

Toujours dans le “c’est moi qui sais”. Vine redonne le respect du vivant chez l’autre. Elle transforme la domination en leadership doux.

33. Water Violet : les solitaires hautains

Derrière leur mur de silence, ils sont juste fragiles. Water Violet aide à recréer du lien, à descendre de sa tour sans s’y perdre.

34. White Chestnut : les pensées qui tournent en boucle

Les ruminations, les scénarios mentaux, les insomnies mentales. White Chestnut calme le manège. Elle pose le mental, comme on pose un sac trop lourd.

35. Wild Oat : les perdus sur le plan de vie

“Je ne sais pas ce que je veux faire.” Wild Oat aide à clarifier la direction, à sentir ce qui fait vibrer en vrai.

36. Wild Rose : les résignés passifs

Pas tristes. Pas en colère. Juste… indifférents. Wild Rose rallume l’intérêt, l’envie. Elle réveille le désir d’exister pleinement.

37. Willow : les amers

Ceux qui en veulent à la vie. Qui ressassent l’injustice. Willow transforme le ressentiment en acceptation active. Pas une soumission. Une libération.

38. Honeysuckle : le regard bloqué sur le passé

Ceux qui vivent dans leurs souvenirs. Qui ressassent les “avant”, les “c’était mieux”. Honeysuckle ramène doucement au présent. Elle n’efface pas les souvenirs. Elle évite juste qu’ils deviennent une prison. Elle invite à honorer hier… sans oublier aujourd’hui.

Et Rescue Remedy dans tout ça ?

Ce n’est pas une fleur de plus. C’est un mélange d’urgence. Un peu comme une trousse émotionnelle de secours, prête à dégainer quand tout déborde.

Il réunit 5 fleurs :

  • Rock Rose (panique),
  • Impatiens (tension nerveuse),
  • Clematis (flottement),
  • Cherry Plum (peur de perdre le contrôle),
  • Star of Bethlehem (choc émotionnel).

Rescue, c’est un peu le bouclier énergétique des journées trop pleines, des nuits trop longues, des larmes en sourdine et des coups de téléphone qui secouent. Il ne creuse pas l’émotion, il la stabilise. Il ne remplace pas un travail de fond. Mais il soutient là, maintenant.

On peut le prendre avant un examen, après une dispute, pendant un orage intérieur. Juste quelques gouttes, et souvent… un souffle plus lent.

Pas des remèdes. Des révélateurs

Ce qui frappe avec ces fleurs ? Elles ne sont pas des solutions. Ce sont des révélateurs. Elles n’effacent pas les douleurs. Elles les rendent visibles, les rendent vivables. Comme si elles offraient une loupe douce sur nos émotions emmêlées.

Et parfois, ça suffit. Parfois, juste voir ce qu’on traverse, avec un peu de tendresse, ça change tout.

Et concrètement, on en fait quoi ?

Il ne s’agit pas de cueillir un brin de noyer dans le jardin. Les élixirs sont préparés selon des rituels bien précis, pour conserver la vibration de la fleur.

Quelques gouttes dans un verre d’eau. Ou sous la langue. Pas besoin d’y croire comme à un miracle. Il suffit de laisser faire. D’observer. De ressentir. De ne pas tout attendre. C’est souvent quand on oublie qu’on prend l’élixir… qu’on se rend compte, quelques jours plus tard, qu’on respire mieux.

Pour qui, ces fleurs-là ?

Pour tout le monde. Les enfants, les adultes, les hypersensibles, les sceptiques. Les moments de creux, les trop-pleins, les confusions.

Pas besoin d’aller mal “gravement”. Ces fleurs, elles parlent au subtil. Au “je ne sais pas ce que j’ai, mais ça coince”. À ces jours où on se sent à côté de soi. Où tout semble “trop” ou “pas assez”.

Elles ne remplacent rien. Mais elles ajoutent quelque chose. Une douceur. Un pas de côté. Une présence presque invisible, mais réelle.

Et l’univers de Rose La Lune dans tout ça ?

Il y a une cohérence profonde entre la vision de ces fleurs et ce que propose Rose La Lune. Le respect du rythme intérieur, le lien entre nature et émotions, l’envie de remettre du sens là où la vie file trop vite.

Dans une époque qui court, qui optimise, qui classe, parler de fleurs pour apaiser les émotions, c’est presque un acte poétique. C’est oser la lenteur, la sensation, la résonance. Et dans cet espace sensible, Rose La Lune trouve sa place.

Un écrin pour celles et ceux qui cherchent plus qu’une solution : une reconnexion.

NB : Ces fleurs-là ne font pas disparaître une dépression profonde. Elles ne barrent pas le stress des examens d’un revers de main. Elles ne font pas taire l’anxiété comme on éteint une alarme. Mais elles offrent quelque chose de rare : une présence. Une écoute silencieuse. Une sensation que, même dans le flou, il y a un fil à suivre. Est-ce prouvé ? Pas toujours. Est-ce ressenti ? Souvent. Elles ne remplacent pas un suivi médical, ni une thérapie solide. Mais elles peuvent accompagner. Doucement. À votre rythme. Comme une main légère, juste là, quand tout semble trop lourd.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

Un article vous touche ? Une phrase résonne en vous ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous :
Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.

Vous préférez un petit mot plus personnel ?
Écrivez-moi à : diane@roselalune.com

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.