Psoriasis: quelle signification spirituelle?
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Psoriasis: quelle signification spirituelle?

PAR DIANE LENCRE

Et si la peau parlait plus fort que les mots ?

Le psoriasis, ça gratte, ça pique, ça gêne. Ça s’invite sans prévenir, et surtout, ça reste. Comme un message mal compris. Une alerte rouge… au sens propre. Mais au-delà du corps qui s’emballe, si c’était une histoire de non-dits ? D’émotions coincées ? D’un trop-plein qui déborde par la peau ?

Tiens, c’est curieux : on dit souvent "je suis à fleur de peau". Cette expression n’est pas qu’une formule. Avec le psoriasis, cette fleur, elle saigne, elle se craquelle, elle hurle… en silence.

Alors forcément, la question se pose : et spirituellement, qu’est-ce que ça raconte ?

Un bouclier… ou une prison ?

La peau, c’est notre limite visible. La frontière entre le dedans et le dehors. Elle nous enveloppe, nous protège, mais parfois… elle enferme.

Dans les traditions spirituelles, les maladies de peau sont souvent liées au rapport à l’autre. Une peur d’être envahi. Ou, au contraire, une envie désespérée qu’on nous voie. Qu’on nous touche. Mais… sans oser le demander.

Le psoriasis, avec ses plaques épaisses, ses croûtes, ses rougeurs, peut symboliser une tentative inconsciente de se protéger… tout en attirant l’attention. Comme si le corps criait : "Je ne vais pas bien", pendant que l’esprit se force à sourire.

Et l’émotion là-dedans ?

Il y a parfois une colère qui macère. Une vieille rancune, un chagrin pas digéré. On garde tout en soi, bien rangé dans des petites boîtes mentales, jusqu’au jour où… la peau explose.

Un choc émotionnel non exprimé peut réveiller ou aggraver le psoriasis. Et ce n’est pas du charabia ésotérique : même les psys le disent. Mais spirituellement, ce n’est pas seulement un stress à gérer. C’est une blessure de l’âme qui cherche la sortie.

Et elle l’a trouvée. Elle est sortie… par l’épiderme.

C’est drôle, mais…

Le mot “psoriasis” vient du grec psora, qui veut dire “gratter”. Gratter quoi ? Des souvenirs ? Des peurs ? Des attentes ? On gratte là où ça fait mal. Mais on gratte aussi pour sentir. Pour s’assurer qu’on existe.

Et parfois, gratter, c’est une manière de punir son propre corps. Parce qu’on lui en veut. Parce qu’on ne se pardonne pas. On se gratte comme on se reproche.

Franchement, qui ne s’est jamais auto-saboté en douce ?

Peau qui craque, cœur qui encaisse

Ce n’est pas une formule poétique. C’est une réalité intérieure.

Beaucoup de gens touchés par le psoriasis ont en commun une hypersensibilité qu’ils essaient de cacher. Des gens qui encaissent beaucoup, qui veulent bien faire, qui disent oui quand leur corps hurle non. À force de ne pas poser de limites saines, c’est la peau qui le fait à leur place.

Elle devient une armure vivante, parfois rouge de colère, parfois blanche de fatigue.

Les anciennes croyances ? Elles en disent quoi ?

Dans certaines traditions chamaniques, on considère que les maladies de peau révèlent un désalignement énergétique. Une rupture entre l’être profond et ce qu’il montre au monde.

Certains guérisseurs parlent d’une "crise de l’âme", d’un désaccord entre la vérité intérieure et l’image extérieure. Un masque qui ne tient plus. Et qui s’écaille.

On retrouve aussi, dans des cercles plus ésotériques, l’idée que le psoriasis serait lié au chakra du cœur ou au chakra de la gorge. L’un pour les émotions non exprimées. L’autre pour les mots qu’on n’a jamais osé dire.

Faites le lien : ça gratte souvent là… au thorax, aux bras, au dos. Là où l’on porte les poids invisibles.

Est-ce qu’on peut “écouter” son psoriasis ?

Pas littéralement, évidemment. Mais on peut l’entendre autrement. Le psoriasis peut être vu comme un symptôme de réveil. Une sonnette d’alarme que l’âme actionne quand elle est en détresse. Ou en colère. Ou simplement… en manque d’amour.

Amour de soi, surtout. Parce que c’est souvent là que le bât blesse. On prend soin des autres, on veut plaire, on cache nos failles… et on s’oublie dans la manœuvre.

Et si le psoriasis était là pour dire : “Regarde-toi, enfin.” ?

Chez ROSE LA LUNE, on aime lire les corps comme on lit les étoiles : avec douceur, et un peu de magie. Et dans cette lecture symbolique, la peau, c’est la lune personnelle. Elle change. Elle reflète. Elle absorbe la lumière des émotions.

Un psoriasis qui flambe en pleine lune ? Peut-être une sensibilité exacerbée. Un trop-plein d’intuition mal canalisée. Un corps qui capte tout, sans filtre.

Un apaisement en lune décroissante ? Peut-être que l’âme, doucement, relâche ce qui doit partir. Que les vieilles douleurs se détachent, comme des peaux mortes. Et qu’enfin, ça respire.

Les rituels qui peuvent apaiser (pas guérir, attention)

🌿 Prendre un bain de sel d’Epsom, les soirs de fatigue émotionnelle. Pas pour enlever les plaques. Pour enlever ce qui pèse.

🕯️ Allumer une bougie bleue ou rose, le soir, en posant une main sur la zone qui gratte. Chuchoter un mot doux. Même si on n’y croit pas. Surtout si on n’y croit pas.

🧴 Masser la peau avec une huile (calendula, rose musquée…) en pensant à tout ce qu’on voudrait dire et qu’on retient.

🌕 Écrire une lettre à son corps à chaque pleine lune. Lui dire pardon. Lui dire merci. Lui dire qu’on va essayer d’être plus doux, cette fois.

Petites choses à observer chez soi

  • Quand est-ce que ça gratte le plus ? Matin ? Soir ? Après une dispute ? Une peur ? Un stress ?

  • Où exactement sur le corps ? Poignets ? Cou ? Cuir chevelu ? Chaque zone a son langage.

  • Qu’est-ce qu’on essaye d’éviter ? Certaines personnes ? Certains souvenirs ?

On ne demande pas à la peau de tout résoudre. Mais parfois, quand on change d’intérieur… elle change d’aspect.

Une phrase à garder dans un coin de miroir

“Ce que l’on ne peut exprimer, la peau l’exhale.”

Alors, que nous dit vraiment le psoriasis ?

Peut-être ceci : qu’il y a un désaccord profond entre ce qu’on ressent… et ce qu’on ose montrer. Entre l’envie d’être protégé et celle d’être vu. Entre la douleur silencieuse et le besoin criant d’exister autrement.

Et dans ce paradoxe, la peau prend le relais. Elle fait le sale boulot.

Mais elle n’est pas contre nous. Elle parle pour nous. Jusqu’à ce qu’on reprenne le micro.

Petit rappel important (et pas optionnel)

Le psoriasis, ce n’est pas juste une histoire d’émotions.
Ce n’est pas un simple message du corps.
C’est une maladie chronique, sérieuse, inflammatoire, souvent douloureuse.
Elle mérite plus qu’une lecture symbolique ou spirituelle.
Elle mérite un suivi, un traitement, une écoute médicale.

Les interprétations évoquées ici ne remplacent jamais un diagnostic.
Elles ouvrent une autre fenêtre. Pas un protocole.

Oui, les mots peuvent apaiser, mais les soins sont essentiels.
Et surtout, chaque personne vit son psoriasis à sa manière.
Il n’y a pas de vérité unique.

La peau parle, c’est vrai. Mais elle ne dit pas la même chose à tout le monde.
Alors, écoutons-la avec respect. Avec nuance. Et sans jugement.

A lire: quels shampoing éviter quand on a du psoriasis?

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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