
Hyperthyroïdie signification spirituelle
PAR DIANE LENCRE
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Et si la gorge en disait trop ?
L’hyperthyroïdie, ce mot long comme un jour sans fin, fait trembler les bilans sanguins… mais derrière les chiffres et les hormones en fête, il y a autre chose. Une voix. Un feu. Quelque chose qui déborde. Trop de vitesse, trop de mots, trop d’attentes ? On y vient.
Cette maladie, c’est un peu comme un moteur lancé à fond… sans frein à main. Le cœur s’emballe, les mains tremblent, la sueur perle. Et parfois, on maigrit alors qu’on mange comme quatre. Étrange, non ? Et si le corps criait quelque chose que la bouche n’ose plus dire ?
La gorge : ce carrefour qu’on néglige
C’est là que ça se passe. La thyroïde, cette petite glande en forme de papillon (tiens, un symbole !), est posée juste au niveau du chakra de la gorge. Pas un hasard.
Ce chakra, c’est le centre de l’expression. Dire. Hurler. Se retenir. Se trahir. Faire semblant. Ou exploser. Et dans le cas de l’hyperthyroïdie, ce centre semble en surchauffe. Un peu comme une radio coincée sur le mode “volume max”. On capte tout. On balance tout. Mais… est-ce vraiment sa voix qu’on entend ? Ou celle qu’on croit devoir avoir ?
Trop en faire, pour ne pas disparaître
Beaucoup de personnes touchées par l’hyperthyroïdie ont ce point commun : elles donnent sans compter. Elles courent, elles s’agitent, elles remplissent tout l’espace… pour éviter le vide. Pour ne pas faire de pause. Pourquoi ? Parce que s’arrêter, ce serait peut-être s’effondrer.
Alors le corps, lui, prend le relais. Il accélère la cadence, parfois jusqu’à l’épuisement. Comme si la fatigue était un luxe. Comme si on n’avait pas le droit de ralentir. Et pourtant… qui a dit qu’il fallait briller à ce point pour exister ?
Spirituellement, que raconte ce feu intérieur ?
L’hyperthyroïdie peut être perçue, sur le plan symbolique, comme une crise du “trop”. Trop de paroles étouffées. Trop de colères non dites. Trop de choses qu’on aurait voulu dire autrement. Et une seule sortie : la glande.
C’est souvent chez les hypersensibles, les perfectionnistes, ou les faiseurs de paix qu’elle s’invite. Ceux qui veulent arranger, éviter les conflits, ne pas faire de vagues. Jusqu’au moment où le corps, lui, explose en feu d’artifice. Pas pour le spectacle. Mais pour survivre.
La question du "juste mot"
Et si le message, c’était simplement ça :
Retrouver sa voix. Sa vraie.
Pas celle qu’on attend de vous. Pas celle qui fait joli. Mais la vôtre. Celle qui tremble parfois. Qui doute. Qui râle. Qui aime fort aussi.
Trouver sa voix, ce n’est pas juste parler. C’est s’autoriser à dire “non”. À poser ses limites. À arrêter de tout expliquer. Ou de se justifier pour exister.
Une gorge encombrée de silences
Les mots non-dits, c’est un peu comme des pierres dans une rivière. Ça bloque. Ça s'accumule. Et un jour, ça déborde. La thyroïde devient alors ce haut-parleur du refoulé. Elle prend toute la place. Elle s’exprime... à sa façon.
On peut alors se demander :
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Quels mots sont restés coincés ?
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À quel moment a-t-on cessé de s’écouter ?
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Qui est-ce qu’on protège en se taisant autant ?
Quand le feu devient éclairage
Et si cette “maladie” était une invitation ? Un réveil. Pas une punition. Ni un bug. Mais un signal pour revenir à soi. À ce qu’on veut vraiment dire. À ce qui brûle à l’intérieur, sans jamais sortir.
Spirituellement, l’hyperthyroïdie peut être l’appel d’un réalignement. Le besoin urgent de cohérence entre ce qu’on pense, ce qu’on ressent, et ce qu’on dit.
Quelques pistes pour se reconnecter (doucement)
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Écrire sans filtre. Laisser la main parler avant le mental.
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Respirer par le nez. Lentement. Ça calme le feu.
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Poser des “non” sans trembler. Même petits. Même maladroits.
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Crier dans un oreiller. Oui, ça fait un bien fou.
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S’entourer de silence. Pour entendre ce qu’il reste.
Il ne s’agit pas d’être calme. Mais d’être juste.
L’hyperthyroïdie n’est pas l’ennemie. Elle est un écho. Un témoin. Celui d’un désalignement intérieur qui crie, qui vibre, qui cherche à se faire entendre. Pas besoin de spiritualité perchée pour ressentir ça. Juste un peu d’écoute. Un peu de vérité. Et beaucoup, beaucoup de douceur envers soi.
Parce que parfois, la guérison commence là. Dans ce tout petit moment où l’on se dit, sans mentir :
“Je ne peux plus faire semblant.”
Et c’est là que tout bascule.
🌀 FAQ – Maladie et signification spirituelle : ce qu’on peut vraiment en dire
C’est quoi, la signification spirituelle d’une maladie ?
Ce n’est pas une vérité figée. Ce n’est pas non plus une baguette magique. C’est une lecture symbolique, qui interroge ce que le corps exprime quand la bouche reste muette. Une piste de réflexion, pas un diagnostic. Une approche intérieure, pas un raccourci.
Ce regard symbolique, c’est nouveau ?
Pas du tout. Dans toutes les traditions anciennes — chinoise, ayurvédique, grecque — le lien entre corps et esprit est fondamental. On considère que l’énergie, les émotions, la vitalité circulent ensemble. Rien n’est séparé. Même certaines approches modernes, comme la médecine psychosomatique, explorent cela de façon clinique.
Qui sont les auteurs de référence sur ce sujet ?
Des noms essentiels, en France et ailleurs, nourrissent cette réflexion :
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Michel Odoul – “Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi…” : lecture énergétique du corps.
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Lise Bourbeau – “Ton corps dit : aime-toi” : blocages émotionnels et somatisations.
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Christiane Singer – Merveilleuse voix sur la souffrance et le sens.
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Carl Gustav Jung – Fondateur de la psychologie analytique, maître du symbole.
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Frédéric Lenoir – Philosophe, pour relier spiritualité et quête de sens.
Leur point commun ? Ils ne cherchent pas la recette. Ils écoutent le corps comme un langage.
Pourquoi chercher un sens spirituel à sa maladie ?
Parce qu’un choc, une douleur, un trouble… ça secoue tout. Et parfois, on cherche un fil rouge pour comprendre. Pas pour se juger. Pas pour se soigner par magie. Mais pour faire dialoguer le corps avec l’âme. Pour traverser une épreuve autrement.
Est-ce dangereux de chercher une cause spirituelle ?
Oui, si c’est mal compris.
Si on rejette un traitement.
Si on croit qu’on est malade “par sa faute”.
Ou si on pense pouvoir guérir juste en méditant.
Mais non, si c’est une démarche parallèle, sincère, respectueuse du réel. Une façon d’écouter. Pas de fuir.
Peut-on guérir en travaillant uniquement le spirituel ?
Non. Et il faut le redire.
Travailler sur l’émotionnel ou le symbolique, c’est précieux. Mais ça ne remplace jamais un médecin, une analyse, un traitement. La biologie a ses lois. La médecine, son cadre. Et on en a besoin.
🔔 NB essentiel de Rose La Lune
Chez Rose La Lune, on croit au symbole, au mystère, à l’intuition. Mais jamais au déni médical.
➡️ Une maladie reste une chose grave.
➡️ Un diagnostic n’est pas un hasard.
➡️ Les traitements sont prioritaires. Toujours.
Explorer le sens, c’est en plus. Pour mieux vivre. Pour mieux comprendre. Pas pour guérir. Ne jamais ignorer un avis médical. Ne jamais opposer science et sensibilité.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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