Flamants roses dans les marais de Camargue au coucher du soleil, image poétique d’un voyage en liberté
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Vacances en Camargue : 8 conseils qui sentent bon le soleil et la liberté

PAR DIANE LENCRE

La Camargue, c’est un peu comme un rêve d’enfant resté coincé dans une carte postale : des chevaux blancs en liberté, des couchers de soleil orange vif, des flamants roses au garde-à-vous dans des marais qui brillent comme des miroirs. On croit connaître, et puis… on y va. Et là, ça vous chamboule. Pour que vos prochaines vacances dans cette pépite sauvage du sud vous ressemblent, voici 8 conseils. Pas les trucs vus 100 fois. Des vrais. Des qui vibrent.

Oubliez l'agenda. Vivez au rythme du vent

Là-bas, tout va plus lentement. Même le vent prend son temps pour souffler. Alors autant vous le dire tout de suite : les programmes ultra-millésimés avec “visite à 9h15” et “pause déjeuner à 12h pile”, oubliez. Réservez vos vacances en Camargue, avec ceux qui connaissent les secrets du coin… mais laissez de la place à l’imprévu. Ce coin de monde se découvre en flânant. En suivant une cigogne qui traverse la route. En s’arrêtant vingt minutes parce qu’un troupeau de taureaux bloque le passage. Franchement, c’est rare de pouvoir vivre un endroit sans le dompter. Là, on regarde. On écoute. On s’adapte. Et ça fait un bien fou.

Gardiens à cheval en Camargue dans une rue ensoleillée

Emportez des jumelles. Toujours

C’est peut-être l’objet le moins glamour de la valise. Mais une fois là-bas, vous ne le lâcherez plus. Les flamants roses ? Des stars. Elles posent à distance, farouches et fières. Et elles ne sont pas seules : hérons silencieux, guêpiers colorés, aigrettes délicates… En Camargue, il y a plus de plumes que de klaxons. Avec des jumelles, chaque battement d’aile devient un spectacle à part entière. Même les enfants se taisent. Si vous avez la chance de séjourner dans l’une des locations de vacances à La Grande Motte, vous êtes à deux battements d’ailes de ce petit théâtre naturel. Un café sur la terrasse, un regard vers l’horizon… et hop, un flamant traverse votre matin.

Les moustiques ? Oui. Mais pas invincibles

On ne va pas se mentir. Ils sont là. Petits, affamés, et très motivés. Mais ce n’est pas une raison pour boycotter un coucher de soleil sur les marais salants. Il suffit d’être malin : anti-moustique local (ils savent ce qu’ils font), manches longues légères en soirée, et surtout éviter les zones humides à l’heure de l’apéro. Et entre nous, le chant des grenouilles en fond, c’est presque plus fort que l’odeur du citronnelle.

Osez la balade à cheval, même si vous débutez

La Camargue à pied, c’est beau. Mais à cheval, c’est carrément magique. Vous devenez vous-même un point blanc dans le paysage. Pas besoin d’avoir fait l’école du cirque : les chevaux camarguais sont doux, calmes, presque philosophiques. On dirait qu’ils connaissent mieux le chemin que nous. Et galoper sur la plage, les cheveux fous et le sable qui vole ? Ce n’est pas une scène de film. C’est vraiment possible. Là-bas.

Goûtez à tout. Surtout ce que vous ne connaissez pas

Du riz noir au goût de noisette, du taureau mariné comme un secret de famille, des tellines minuscules mais sublimes avec juste un filet d’ail... C’est simple, en Camargue, la nature se mange. Et elle a du caractère. Ce n’est pas raffiné au sens parisien du terme. C’est brut, intense, vrai. Dans les petits restos ou sur les marchés, laissez-vous guider par l’odeur, pas par Tripadvisor. Et testez au moins une fois les vins des sables : des rosés ultra clairs, presque timides… mais qui frappent fort.

Respectez les lieux comme un invité discret

La Camargue, c’est une diva discrète. Elle vous ouvre ses bras, mais elle n’aime pas qu’on les salisse. Ramassez vos déchets (même ceux des autres, allez), ne marchez pas n’importe où dans les marais, et surtout… ne touchez à rien. Pas aux nids, pas aux chevaux, pas aux salicornes. Là-bas, chaque chose est à sa place. Et nous, on est juste de passage. Alors autant laisser le décor aussi beau qu’on l’a trouvé.

Dormez ailleurs qu’à l’hôtel

Les hôtels sont pratiques, oui. Mais la Camargue, elle se vit mieux sans moquette au sol ni buffet à volonté. Louer un mas au milieu des roseaux, dormir dans une roulotte entre deux champs, s’endormir dans un écolodge bercé par le chant des crapauds… voilà l’expérience. Pour celles et ceux qui veulent un peu plus de confort sans perdre l’ambiance du sud, il y a aussi les locations de vacances à La Grande Motte. On garde la proximité des plages, la lumière dorée du matin, et on respire cet air un peu salé qui colle aux souvenirs. On se réveille avec la lumière filtrée par les volets, on prend le petit dej les pieds nus sur la terrasse. C’est le genre de moment qui s’imprime plus fort qu’un selfie.

Ouvrez l’œil. Et le cœur

Parce que le plus beau, parfois, c’est ce qu’on ne cherche pas. Un pêcheur qui raconte une histoire pas croyable. Un chien qui vous suit sur 4 km pour le plaisir. Une croix camarguaise gravée sur une vieille barque abandonnée. Là-bas, tout a une âme. Même les pierres. Il suffit de prendre le temps de regarder autrement. La Camargue, ce n’est pas juste une destination. C’est une sensation. Une sorte de silence habité. De poésie au naturel. On repart toujours un peu différent. Un peu plus léger. Un peu plus vivant.

FAQ pour découvrir la Camargue sans faire de faux pas

Quand partir pour éviter les moustiques et la foule ?

Entre mai et début juin, ou en septembre. Le soleil tape moins fort, les moustiques sont plus discrets, et les routes sont presque vides. C’est la Camargue qui respire, pas celle qui surchauffe.

Et si je n’aime pas les chevaux… je fais quoi ?

Vous marchez, vous pédalez, vous écoutez. Vous suivez une digue, un vol d’oiseaux ou juste votre envie du moment. Pas besoin de selle pour ressentir la beauté du coin.

Est-ce qu’on peut se baigner en Camargue ?

Oui, mais pas n’importe où. L’Espiguette est sauvage et sublime, La Grande Motte plus accessible et pleine de lumière. Une serviette, un chapeau, et c’est parti.

Faut-il absolument une voiture ?

Disons que sans voiture, vous ratez pas mal de trésors. Les transports publics sont rares et les merveilles souvent bien cachées. Avec une voiture, vous suivez votre propre tempo.

Quelles spécialités goûter pour comprendre le coin ?

Le riz noir, le taureau mijoté, les tellines à l’ail, les vins des sables… tout est brut, franc, généreux. Ici, la nature se croque sans chichis, et elle envoie du goût.

Où loger pour sentir “l’âme” camarguaise ?

Dans un mas perdu, une roulotte au bord des roseaux ou un écolodge discret. On oublie les buffets à volonté, on dit bonjour aux crapauds et on se réveille avec la lumière filtrée par les volets.

Un souvenir à ramener sans dénaturer ?

Un pot de fleur de sel, un carnet rempli de sensations, ou ce moment suspendu face aux marais. Le vrai souvenir, c’est ce que vous emportez dans le regard.

À propos de l’autrice

Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.

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