
Les meilleurs lieux de retraite spirituelle en août
PAR DIANE LENCRE
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Pourquoi opter pour une retraite spirituelle ?
Imaginez. Un matin, vous ouvrez les yeux, mais pas dans votre lit habituel. Pas de notifications qui fusent, pas d’alarme stridente. Juste le silence. Ou peut-être le chant discret des oiseaux, le souffle du vent à travers les arbres. Vous êtes ailleurs. Un ailleurs où le temps s’étire, où votre esprit respire enfin. Un de ces meilleurs lieux de retraite spirituelle, où l’on se sent comme suspendu entre ciel et terre, entre soi et l’infini. C’est ça, une retraite spirituelle.
Le besoin de couper : et si c’était vital ?
Soyons honnêtes, le monde moderne est une machine à épuisement. On court, on remplit des cases, on jongle entre boulot, famille, réseaux sociaux. Mais au fond… est-ce qu’on vit vraiment ? Ou est-ce qu’on se contente de survivre ?
Une retraite spirituelle, c’est un bouton pause. Un vrai. Pas un week-end où l’on se force à ne rien faire mais où la culpabilité ronge en sourdine. Là, c’est différent. On part, on se retire, on accepte de se recentrer. Et franchement ? C’est plus qu’un luxe. C’est un besoin vital.
Le silence : un miroir pour l’âme
Vous avez déjà essayé le silence total ? Pas celui qui dure trois secondes avant qu’un bruit de fond ne vienne combler le vide. Non, un vrai silence, dense, habité, qui vous oblige à écouter… vous-même.
C’est déstabilisant, au début. Un peu comme rencontrer une version inconnue de soi-même. On entend ses pensées tourner en boucle, on affronte ses doutes, ses peurs. Mais après un moment, quelque chose se passe. Le calme descend. Les pensées s’apaisent. Une clarté nouvelle apparaît. Comme si, sous la cacophonie du quotidien, il y avait toujours eu une vérité qui attendait d’être entendue.
Se reconnecter : à soi, aux autres, à plus grand que soi
On croit souvent qu’une retraite spirituelle, c’est une affaire de solitude. Parfois oui. Mais souvent, c’est aussi un retour aux autres. Partager un silence avec quelqu’un, ça crée un lien puissant. Il n’y a plus besoin de mots, plus besoin de prouver quoi que ce soit. Juste une présence, simple et vraie.
Et puis, il y a cette sensation étrange et belle : celle d’être connecté à quelque chose de plus grand. La nature, l’univers, un souffle invisible qui nous traverse. Certains l’appellent Dieu, d’autres l’énergie, peu importe. Ce qui compte, c’est qu’on le ressent.
Une retraite, ce n’est pas fuir. C’est revenir.
Certains pensent que partir en retraite, c’est une fuite. Comme si prendre du temps pour soi était égoïste. Mais c’est l’inverse. Vous voyez un téléphone qui se recharge comme un signe de faiblesse ? Non. Vous comprenez qu’il doit récupérer son énergie. Eh bien, c’est pareil pour vous.
Se retirer, c’est mieux revenir. C’est s’offrir une version de soi plus ancrée, plus lucide, plus vivante. On ne revient pas « transformé » au sens spectaculaire du terme. Mais on revient plus soi. Et ça, ça change tout.
Et si vous écoutiez l’appel ?
Si en lisant ces lignes, quelque chose en vous dit « j’en ai besoin », écoutez cette voix. Elle sait. Une retraite spirituelle, ce n’est pas un caprice. C’est un cadeau qu’on se fait à soi-même. Un voyage intérieur qui ne demande rien d’autre qu’un oui.
Les meilleurs lieux de retraite spirituelle en août : offrez-vous une pause !
Août arrive. On cherche un coin de paradis pour se ressourcer. Le corps réclame du repos. L'esprit, lui, demande de la paix. Pourquoi ne pas partir en retraite spirituelle ? Ces endroits sont faits pour ça. Pas besoin de partir loin, juste trouver le lieu parfait. Envie de voyager à travers quelques idées ? Venez, on y va ensemble !
Monastères tibétains : silence, nature et vous Le Tibet... vous imaginez le calme ? Des montagnes immenses, des monastères perchés. Ici, on se déconnecte de tout. Vous respirez mieux rien qu’en y pensant, non ? Le silence vous enveloppe. Aucun bruit pour déranger votre paix intérieure. Ces lieux sont parfaits pour la méditation. Vous vous recentrez. Le paysage vous inspire. Vous laissez vos pensées s'envoler avec le vent. C’est un peu comme si le monde entier s’arrêtait juste pour vous. Tenté par cette sérénité ? Vous partez quand ?
L’abbaye de Sénanque : lavande et lumière Imaginez la Provence en août. Le soleil dore la peau. Les champs de lavande embaument l’air. Au cœur de tout ça, il y a l’abbaye de Sénanque. Ce lieu est un petit bijou. Les moines y vivent au rythme de la nature. Leurs prières, leurs chants, tout est apaisant. Vous respirez ce parfum de lavande ? Vous fermez les yeux... le stress s’en va. Ici, chaque instant est une parenthèse de douceur. Vous marchez dans les jardins, vous vous imprégnez de cette atmosphère. La sérénité s’invite doucement. Vous vous laissez porter. Un havre de paix à portée de main. Tenté par cette douceur provençale ?
Bali : yoga, océan et sérénité Ah, Bali... rien que le nom fait rêver. Ici, c’est l’harmonie parfaite entre la nature et le spirituel. Des temples mystiques, des plages qui s'étendent à perte de vue. L’air est chaud, l’océan murmure. Vous sentez cette énergie ? Bali, c’est l’endroit idéal pour une retraite de yoga. Vous commencez la journée en saluant le soleil, pieds nus dans le sable. Vous respirez à plein poumons. La journée passe doucement, rythmée par des moments de méditation et de bien-être. Et vous, vous vous sentez déjà plus léger, non ?
Le désert du Sahara : l’infini comme compagnon Si vous cherchez à vous perdre pour mieux vous retrouver, le Sahara est parfait. Ce désert, c’est l’immensité à perte de vue. Le sable qui danse avec le vent. Le soir, le ciel se remplit d’étoiles, comme un tableau vivant. C’est là, sous cette voûte étoilée, que l’on trouve un calme profond. Vous êtes là, seul, mais en même temps connecté à tout. L’essentiel reprend sa place. Loin du bruit du monde, vous écoutez votre cœur. Marcher dans le désert, c’est marcher vers soi. Vous vous y verriez bien, non ?
Le Népal : là où l’on marche vers l’intérieur
Le Népal, ce n’est pas une destination, c’est une respiration lente, profonde, une façon d’exister autrement. Là-bas, les montagnes ne vous dominent pas, elles vous accompagnent. Vous avancez dans des vallées silencieuses, pas après pas, et sans vraiment vous en rendre compte, vous marchez vers vous-même. L’air est si pur qu’il semble laver les pensées une à une. Même le silence a quelque chose de sacré. Un moine passe, les yeux baissés, il ne parle pas, et pourtant, on dirait qu’il vous dit quelque chose. Chaque pierre, chaque souffle vous ramène à l’essentiel. Ici, rien à prouver, juste à être. C’est simple, c’est fort. On se laisse porter. On se dépouille. Et soudain, tout devient plus clair. Le bruit du monde reste en bas. Vous sentez comme une paix étrange se poser sur vos épaules ? Comme si l’âme, enfin, trouvait sa montagne.
La forêt de Brocéliande : l’ancienne qui chuchote encore
Brocéliande ne se visite pas, elle se vit. C’est une forêt, oui, mais c’est surtout une mémoire. Elle vous observe dès l’entrée, sans un mot, et vous invite à poser le mental. Ici, pas besoin de guide. Les arbres suffisent. Certains penchent un peu, comme s’ils voulaient vous glisser un secret à l’oreille. Il y a des pierres moussues qui semblent avoir attendu votre pas depuis des siècles. Chaque sentier a son humeur, chaque détour vous pousse plus loin dans l’invisible. On ne sait plus si on rêve ou si on marche, mais on avance quand même, le cœur un peu plus ouvert à chaque respiration. On entend l’eau, le vent, et parfois… autre chose. Une présence douce, une magie tranquille, rien de spectaculaire, mais quelque chose qui touche. Vous sentez comme une vibration dans les jambes, dans la poitrine ? C’est la forêt. Elle ne crie jamais, mais elle parle. Et souvent, ce qu’elle dit, c’est exactement ce qu’on avait besoin d’entendre.
Un ashram en Inde : sagesse et méditation L'Inde... ce pays est un véritable sanctuaire spirituel. Ses ashrams vous accueillent pour des retraites qui nourrissent le corps et l’esprit. Yoga, méditation, chants sacrés... Chaque jour est une invitation à la sérénité. L’énergie de l’Inde est puissante. Vous entrez dans un autre rythme. Un rythme où chaque geste devient une méditation. Les couleurs, les sons, tout est en harmonie. Vous respirez différemment. Ici, vous apprenez à ralentir, à savourer chaque instant. Vous vous voyez déjà, n’est-ce pas ?
Les temples zen du Japon : la perfection du silence Le Japon, avec ses temples zen, est un autre joyau pour une retraite. L’équilibre parfait entre l’homme et la nature. Vous ressentez cette paix intérieure, n’est-ce pas ?
Mont Athos : spiritualité et simplicité Envie d’une retraite dans un lieu chargé d'histoire et de spiritualité ? Le Mont Athos, en Grèce, est unique en son genre. Ce lieu est réservé aux hommes et offre une immersion totale dans un mode de vie simple et dévoué. Ici, vous apprenez à vivre avec peu. Chaque instant est dédié à la prière, à la réflexion. Le Mont Athos est un retour à l’essentiel. L’âme y trouve un calme profond. Vous êtes tenté par cette simplicité absolue ?
Le Costa Rica : entre jungle et océan Le Costa Rica, c’est l’appel de la nature sauvage. Imaginez-vous pratiquer le yoga face à l’océan, entouré de jungle tropicale. Le chant des oiseaux, le bruit des vagues... Ici, la nature est reine. Vous vous laissez envelopper par cette énergie pure. Chaque moment est un retour à l’essentiel. Vous vous reconnectez à la terre, à vos émotions. Le Costa Rica, c’est la promesse d’une expérience spirituelle intense, en pleine nature.
Foire aux questions sur les retraites spirituelles
Une retraite spirituelle, c’est quoi au juste ?
Ce n’est pas un stage. Ce n’est pas des vacances. C’est un espace. Un souffle. Un rendez-vous avec soi. Ce n’est pas pour fuir le monde, c’est pour mieux l’aimer. Vous partez, mais pour revenir différemment. Plus calme, plus vrai, plus aligné.
Est-ce que tout le monde peut faire une retraite ?
Oui. Pas besoin d’être moine ou méditant professionnel. Juste être humain. Fatigué, curieux, ou juste à la recherche d’un “autre chose”. Même si vous ne savez pas pourquoi vous y allez, c’est bon signe. Souvent, l’âme sait avant nous.
Faut-il être croyant ou spirituel ?
Non. Une retraite n’a pas de dogme. Elle vous propose un silence, pas une religion. Vous pouvez prier, méditer, écrire ou juste marcher. L’idée, c’est d’écouter ce qui bouge en vous. Peu importe comment vous l’appelez : Dieu, l’univers, la vie, le rien.
Combien de temps ça dure ?
Un jour, trois, dix, trente… C’est vous qui sentez. Parfois, un week-end suffit à bousculer un monde intérieur. D’autres fois, il faut plus de lenteur pour que la poussière retombe. Ce n’est pas la durée qui compte. C’est l’intention.
On y fait quoi, concrètement ?
Souvent : méditation, marche, yoga, silence, écriture, repas en conscience, discussions profondes. Mais parfois aussi : rien. Absolument rien. Et c’est peut-être ça, le plus difficile. Et le plus précieux. Revenir au simple, au lent, à l’essentiel.
Est-ce que ça fait peur ?
Oui, un peu. Parce que le silence n’est pas vide. Il est plein de vous. Il remonte des choses. Des questions qu’on avait repoussées. Mais la peur, elle ne dure pas. Elle s’efface avec le souffle. Et ce qu’elle laisse derrière… c’est souvent de la paix.
Faut-il se couper de tout ?
Pas obligé, mais conseillé. Couper le téléphone, c’est comme enlever une écharpe autour des yeux. Vous verrez mieux. Vous entendrez mieux. Et le monde peut attendre. Il a survécu sans vous pendant des milliers d’années, il survivra quelques jours de plus.
Est-ce que je vais m’ennuyer ?
Oui. Et c’est une bonne nouvelle. L’ennui, c’est le début du vide. Et le vide, c’est l’espace nécessaire pour que quelque chose de neuf entre. Parfois, on s’ennuie… et puis on respire, et l’on découvre qu’on ne s’était jamais senti aussi vivant.
Et si je suis très émotif(ve) ?
Parfait. Les émotions auront de la place. Pas besoin de les étouffer. Là-bas, elles ont le droit d’exister. Vous pouvez pleurer, rire, ne rien dire. Vous n’avez rien à prouver. Juste être. Entier. Sensible. Humain.
Est-ce qu’il y a des règles strictes ?
Ça dépend des lieux. Certains sont libres, d’autres très structurés. Silence total, réveil à 5h, pas de viande, méditation obligatoire… à vous de choisir ce qui vous appelle. Comme un vêtement : il faut que ça vous aille. Pas que ça serre ou vous déguise.
Est-ce que je peux partir seul(e) ?
C’est même conseillé. Partir seul, c’est se donner un vrai face-à-face. Pas d’échappatoire dans la conversation. Juste vous. Mais il existe aussi des retraites de groupe, pour celles et ceux qui veulent le soutien d’une énergie collective. Aucun bon ou mauvais choix.
Faut-il être souple pour faire du yoga ?
Non. Il faut juste être vivant. Et respirer. Le yoga de retraite n’est pas un concours de posture. Il accompagne, il apaise, il relie. Vous pouvez même rester allongé si c’est ce dont votre corps a besoin. Il n’y a pas d’échec dans l’écoute de soi.
Quel est le meilleur moment de l’année pour partir ?
Quand vous sentez que vous n’en pouvez plus. Ou quand un petit murmure intérieur vous dit “il est temps”. Août est une période idéale : l’extérieur ralentit, l’air est chaud, et l’envie de se déposer grandit. C’est le mois du lâcher-prise.
Quels sont les lieux les plus inspirants ?
Tout dépend de vous. Certains cherchent le désert. D’autres la mer. D’autres encore la forêt, le silence monastique ou l’exubérance tropicale. Bali, par exemple, offre une douceur particulière : entre rituels, nature et spiritualité omniprésente. Mais un simple ermitage dans le Vercors peut tout autant faire vibrer votre cœur.
Combien ça coûte ?
Ça varie beaucoup. Certaines retraites sont à prix libre. D’autres coûtent autant qu’un séjour à l’hôtel. Le plus souvent, on y mange simplement, on dort sobrement, mais on repart riche. Très riche. D’une richesse qui ne rentre pas dans un compte en banque.
Est-ce qu’on peut y aller en couple ?
Oui, mais il faut en parler. Y allez-vous pour vous retrouver ensemble ? Ou pour vivre une expérience intérieure personnelle ? Certains lieux proposent des retraites en duo, d’autres privilégient l’introspection individuelle. Tout dépend de l’intention du voyage.
Et si je ne suis pas “zen” du tout ?
Alors vous êtes encore plus légitime d’y aller. On ne part pas en retraite parce qu’on est déjà apaisé. On y va justement parce qu’on est plein de nœuds. D’inquiétudes. De pensées qui font du bruit. Une retraite, ce n’est pas pour les sages. C’est pour les vivants.
Est-ce qu’on revient vraiment “transformé” ?
Pas toujours avec des grandes révélations. Mais avec un regard neuf. Une épaule plus légère. Un souffle plus profond. Un “je sais un peu mieux ce que je veux” au creux du ventre. Et parfois, c’est ça qui change toute une vie.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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Diane les lit tous… et prend toujours le temps d’y répondre.
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