
Séjour Bali: les meilleurs lieux de retraite spirituelle
PAR DIANE LENCRE
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Par où commencer ? Peut-être par ce silence. Celui qu’on oublie, qu’on n’entend plus. Ce silence chaud, vibrant, qui vous enveloppe dès que vous posez le pied à Ubud, au milieu des rizières et des encens. À Bali, même le vent médite.
Et puis… il y a cette odeur. Terre humide, fleurs de frangipanier, bois sacré. Une atmosphère qui colle à la peau comme un vieux souvenir.
Bali, ce n’est pas juste une île. C’est un souffle. Un battement de cœur lent. Et c’est peut-être pour ça qu’elle attire autant d’âmes en quête de sens, de calme, de retour à soi. Faire une retraite spirituelle à Bali, ce n’est pas une tendance, c’est un appel.
Tiens, ça me fait penser… parfois, on croit qu’il faut “fuir” le monde. En fait, il suffit juste d’un endroit où le monde fait moins de bruit.
Ubud : le ventre doux de l’île
Ubud, c’est un peu le cœur moelleux de Bali. Tout y est vert, vibrant, vivant. On entend les coqs au réveil, les clochettes des temples, et parfois… rien. Juste soi.
Et côté retraites spirituelles ? Il y a de quoi perdre la notion du temps (et franchement, qui s’en plaindrait ?).
The Yoga Barn : la légende d’Ubud
Difficile de parler de retraites sans évoquer ce lieu. The Yoga Barn, c’est un peu la gare centrale du bien-être à Bali. Un temple géant du yoga, de la méditation, des soins, des jus verts, des guérisseurs, des stages de pleine conscience…
Oui, il y a du monde. Mais c’est fluide, doux, bienveillant. On s’y sent enveloppé, jamais pressé. Et entre deux sessions de yin yoga ? On s’allonge sur une terrasse en bambou. Le vent joue dans les feuilles. Et vous, vous respirez. Enfin.
Blooming Lotus Yoga : entre jungle et silence
À quelques kilomètres, Blooming Lotus Yoga propose des retraites plus intimes. Moins de participants, plus de profondeur. On y apprend le vrai sens de “lâcher prise” — pas celui qu’on lit sur des tasses Instagram. Le vrai, celui qui vous fait pleurer sans raison, puis rire juste après.
Le son des cigales. Une cloche au loin. Et votre souffle. Rien d’autre.
Sidemen : Bali loin des cartes postales
Loin d’Ubud et de ses cafés vegan, Sidemen offre une autre expérience. Ici, le temps semble marcher à l’envers. Les rizières ondulent comme des draps. Les enfants rient derrière des portails sculptés. Les temples fument doucement.
On y trouve des retraites plus discrètes, plus brutes, presque ancestrales.
Subak Tabola : immersion balinaise
Là-bas, Subak Tabola Villa organise des retraites où l’on vit au rythme des cérémonies locales. Pas de programme à rallonge. Pas d’horaires imposés. Juste des moments. Des marches méditatives à l’aube. Des bains dans la rivière. Des partages en cercle, sous un toit de chaume.
Un jour, un singe est passé pendant une séance. Il s’est posé sur un muret. Il a regardé. Et puis il est reparti. Comme si tout ça le concernait aussi.
Les retraites en bord de mer : là où l’eau écoute
C’est fou comme le corps réagit différemment quand on médite face à l’océan. À Bali, certaines retraites offrent cette sensation rare : celle de parler au vent. Et que le vent vous réponde.
Udara Bali : à tester pour les rêveurs
Vers Canggu, certains voyageurs parlent d’un lieu calme et inspirant : Udara Bali. Moins connu que les géants du yoga à Ubud, il proposerait des retraites holistiques en bord de mer. Si vous cherchez un espace ouvert sur l’océan, à tester. Mais mieux vaut vérifier les dates, les intervenants… et l’ambiance.
Floating Leaf Eco Retreat : entre luxe et lenteur
Dans la région de Sukawati, on murmure le nom de Floating Leaf Eco Retreat. Un lieu entre luxe discret et nature brute, souvent cité pour ses retraites douces. L’endroit semble plaire à ceux qui aiment ralentir sans renoncer au confort. Si vous êtes tenté, lisez bien les avis récents : certains parlent d’expériences inoubliables, d’autres… d’un peu de show.
Pour ceux qui cherchent l’invisible
Certains ne viennent pas à Bali pour du yoga ou du detox. Ils viennent chercher autre chose. Une sensation, un frisson, une réponse qu’on n’a jamais osé formuler.
Fivelements Retreat : le sacré version luxe
À Mambal, au bord de la rivière Ayung, se cache un lieu hors du temps : Fivelements. Des pavillons de bambou. Des soins aux herbes. Des cérémonies de feu. Tout y est précis, délicat, presque cérémonial.
Ce n’est pas donné, mais ce n’est pas l’idée. On ne vient pas ici pour “faire une retraite”, mais pour vivre une initiation.
Certains en sortent changés. D’autres, simplement… apaisés. Les deux sont précieux.
Les guérisseurs : quand l’île vous appelle
Et puis il y a les balian. Les guérisseurs balinais. Vous ne les trouverez pas sur Google, ni dans des brochures. C’est le genre de rencontre qui se fait par hasard, ou par bouche-à-oreille. Parfois, un chauffeur en parle. Parfois, une femme croisée au marché vous glisse un nom. Et si cela vous appelle… allez-y. Sans attente. Juste pour voir.
Et si la retraite n’était pas un lieu ?
C’est peut-être ça, au fond, le plus déroutant. À Bali, la retraite spirituelle ne se limite pas à un centre. Elle est partout. Dans un repas partagé. Un chien qui vous suit sans raison. Une pluie tiède, soudaine, qui vous lave de pensées encombrantes.
Même dans les embouteillages de scooters… on peut méditer. Vraiment.
Les Balinais vivent avec les esprits, les ancêtres, les offrandes. Tout est lien. Tout est présence. Ce n’est pas une mise en scène. C’est un mode de vie. Et ça se sent.
FAQ – Séjour Bali retraite spirituelle
Quels sont les meilleurs endroits pour faire une retraite spirituelle à Bali ?
Ubud, Sidemen et certaines plages du sud comme Canggu ou Sukawati sont des spots prisés. À Ubud, on trouve des centres reconnus comme.. The Yoga Barn ou Blooming Lotus Yoga. Pour une atmosphère plus rurale et locale, Sidemen est parfait. Côté mer, des lieux comme Udara Bali ou Floating Leaf Retreat reviennent souvent dans les témoignages voyageurs.
Combien coûte une retraite spirituelle à Bali ?
Les tarifs vont de 40 à plus de 300 euros par nuit. Cela dépend du lieu (modeste ou luxe), du type de retraite (yoga, méditation, ayurveda…) et de la durée. Certains centres incluent l’hébergement, les repas et les pratiques. D’autres fonctionnent à la carte. À vérifier au cas par cas.
Peut-on faire une retraite spirituelle à Bali sans être bouddhiste ou hindou ?
Oui, bien sûr. Les retraites sont ouvertes à tous, sans obligation religieuse. On y vient pour se reconnecter, se recentrer, respirer. Bali est une terre d’accueil, où l’intuition compte plus que les étiquettes.
Quelle est la meilleure période pour partir en retraite à Bali ?
La saison sèche, de mai à octobre, est la plus confortable : climat stable, rizières en beauté, chaleur supportable. Mais certains préfèrent la saison des pluies (novembre à mars), pour son ambiance plus introspective et feutrée. À chacun son tempo.
Combien de jours faut-il prévoir pour une retraite spirituelle ?
On recommande au moins 5 à 7 jours pour décrocher vraiment. Certaines formules vont jusqu’à 21 jours. Mais même une courte retraite de 3 jours peut faire un bien fou si elle est bien choisie.
Faut-il avoir déjà fait du yoga ou de la méditation ?
Pas du tout. Beaucoup de centres proposent des retraites accessibles aux débutants. L’idée n’est pas la performance, mais la présence. Écouter, ressentir, s’ouvrir. Chacun avance à son rythme.
Quelles pratiques trouve-t-on dans les retraites spirituelles à Bali ?
Yoga, méditation, respiration, soins holistiques, cercles de parole, bains sonores, cérémonies balinaises… Chaque lieu a sa “couleur”. Certains intègrent aussi l’ayurveda, la nutrition consciente ou la danse libre. Il y en a pour les âmes silencieuses comme pour les cœurs qui ont envie de bouger.
Est-ce qu’on peut faire une retraite spirituelle seul(e) ?
Oui, c’est même souvent le cas. Beaucoup de gens viennent en solo, pour se retrouver, s’écouter. Sur place, les rencontres sont naturelles. Et si on a besoin de solitude, elle est respectée.
Comment choisir le bon centre de retraite spirituelle à Bali ?
Fiez-vous à vos ressentis. Lisez les avis, regardez les photos, écoutez ce qui vous attire. Un mot, une atmosphère, une phrase… c’est souvent un petit déclic qui fait toute la différence. Et attention aux lieux trop “instagrammables” : le vrai calme n’est pas toujours celui qu’on montre.
Y a-t-il des retraites spirituelles francophones à Bali ?
Oui, il en existe. Certains centres proposent des retraites 100 % francophones, ou avec traduction. Pensez à bien le vérifier en amont auprès des organisateurs. Sinon, l’anglais sur place est souvent simple et accessible, même pour les débutants.
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NB – Un petit mot en toute transparence
Tous les lieux mentionnés ici existent bel et bien, mais comme partout à Bali, les expériences peuvent varier selon les saisons, les équipes sur place ou… simplement l’énergie du moment. Certains centres sont très connus (comme The Yoga Barn ou Subak Tabola), d’autres sont cités dans les récits de voyageurs ou sur des forums, sans qu’on ait pu tout vérifier à la loupe.
On a choisi de vous parler de ces retraites comme on en parlerait à un ami : avec le cœur, les images, l’intuition. Mais avant de réserver, pensez à vérifier les dates, les intervenants, les avis récents. Bali change vite, parfois d’une semaine à l’autre.
Et surtout… laissez-vous porter. Une vraie retraite spirituelle, ça commence souvent bien avant de passer la porte du centre.
À propos de l’autrice
Diane Lencre, rédactrice pour Rose La Lune Paris, écrit comme on souffle un vœu à la lune. Guidée par les cycles lunaires et portée par une passion sincère pour le bien-être, elle partage des mots de douceur, d’inspiration et de tendresse pour éclairer les chemins intérieurs.
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